Le ministre de la Communication préside à Alger l'ouverture d'une session de formation au profit des journalistes    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 51.157 martyrs et 116.724 blessés    Maroc : des syndicats appellent au boycott des navires transportant des armes pour l'entité sioniste    Mobilis : Les médias à la découverte de la 5G    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    Les enjeux des changements climatiques et de la biodiversité débattus    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    L'Afrique face aux turbulences géostratégiques et l'accroissement du budget militaire    L'ONU choquée !    Des matchs à double tranchant    Le Prix national de l'innovation scolaire lancé    Nessim Hachaich plante les couleurs nationales au plus haut sommet du monde    Rencontre sur les mécanismes de protection    L'Institut d'agriculture de l'Université Djilali-Liabes invite les enfants de l'orphelinat    ABEF: Journées d'information pour l'inclusion financière des enfants en situation d'handicap    Ligue 1 Mobilis : l'ES Sétif au pied du podium, le NC Magra n'est plus relégable    Le président du MSP appelle à faire face aux défis auxquels le pays est confronté    Evaluation des performances des urgences médicales: Saihi tient une réunion avec les cadres centraux    Journée Internationale sur la réanimation pédiatrique à Oran    Le CSJ participe à New York au Forum de la jeunesse de l'ECOSOC    Le Mouvement Ennahda souligne l'importance de consolider le front intérieur face aux défis    Meeting international: Loubna Benhadja s'impose sur 400m/haies aux USA    Mois du patrimoine: un programme riche et varié dans les wilayas du Sud    Haltérophilie/Championnat d'Afrique: l'Algérie présente avec 9 athlètes à l'île Maurice    Signature d'un mémorandum d'entente entre "Sonelgaz" et "Elsewedy Electric": ouverture de nouvelles perspectives économiques entre l'Algérie et l'Egypte    40 poétesses à la 14e édition du Festival culturel national de poésie féminine    Rebiga s'enquiert de la qualité de prise en charge des Palestiniens accueillis au centre de repos de Hammam El Biban    Opéra d'Alger: ouverture du 14e Festival international de musique symphonique    Projet de loi sur les Wakfs : les députés saluent le projet et appellent à l'accélération de sa mise en œuvre    Sonatrach renforce sa coopération avec le groupe américain ''Oxy''    L'arbitre Ghorbal hors-jeu...    USMA – CRB en finale    Malgré le déstockage d'énormes quantités, la pomme de terre reste chère    Les dernières pluies sauvent les céréales    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le chanteur Bertrand Cantat bénéficie d'une libération conditionnelle
Quatre ans après avoir tué l'actrice Marie Trintignant
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 10 - 2007

Quatre ans après avoir tué sa compagne, l'actrice Marie Trintignant, le rocker français Bertrand Cantat va recouvrer la liberté aujourd'hui, grâce à une mesure de libération conditionnelle qui risque de rallumer les passions autour d'un drame qui avait stupéfié la France.
Quatre ans après avoir tué sa compagne, l'actrice Marie Trintignant, le rocker français Bertrand Cantat va recouvrer la liberté aujourd'hui, grâce à une mesure de libération conditionnelle qui risque de rallumer les passions autour d'un drame qui avait stupéfié la France.
Si les fans du chanteur du groupe "Noir Désir" estiment que Cantat, 43 ans, a suffisamment payé son "coup de folie", des associations de femmes se sont élevées contre cette mesure. La libération de Bertrand Cantat, incarcéré depuis septembre 2004 en France, après plus d'un an passé en détention en Lituanie, "interviendra effectivement le 16 octobre", a annoncé lundi la justice, qui a mis en avant pour expliquer cette décision "les efforts de réadaptation sociale" ainsi que "les perspectives de réinsertion sociale et professionnelle" du condamné. En échange de sa libération, le chanteur et parolier du groupe phare du paysage musical français des années 90 devra notamment s'abstenir de composer toute œuvre où il ferait mention de la mort de sa compagne. Le chanteur du groupe de rock Noir Désir, âgé de 43 ans, avait été condamné en mars 2004 par la justice lituanienne à huit ans de prison pour avoir mortellement frappé Marie Trintignant, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003, au cours d'une violente dispute dans un hôtel de Vilnius. Plongée dans le coma, Marie Trintignant, mère de quatre enfants, et fille de l'acteur Jean-Louis Trintignant, devait décéder quelques jours plus tard d'un oedème cérébral. Le couple, qui vivait une passion exclusive depuis un an, séjournait depuis deux mois dans la capitale lituanienne, où Marie Trintignant participait au tournage d'un film sur Colette sous la direction de sa mère, la réalisatrice Nadine Trintignant. L'écorché vif du rock français, cheveux courts en bataille et boucle à l'oreille, connu pour son engagement politique à gauche et son amour de la poésie, avait rencontré en juillet 2002 Marie Trintignant, actrice originale attirée par les personnages un peu marginaux. Le chanteur avait quitté son épouse Kristina Rady en octobre de la même année, un mois après la naissance d'Alice, leur deuxième enfant. "Je crains que (sa) libération très anticipée n'apparaisse comme tristement significative pour tous ceux qui luttent pour que soient enfin justement sanctionnées les violences faites aux femmes", écrivait encore il y a quelque semaines Nadine Trintignant au juge d'application des peines. Fin août, l'association féministe La Meute avait également dénoncé la possibilité de cette libération conditionnelle. "Quatre ans de prison: est-ce donc le prix à payer pour ce crime?", s'interrogeait La Meute. "Tuer un autre homme coûte plus cher que de tuer sa compagne. Les prétendus «crimes passionnels» sont encore trop souvent considérés avec indulgence", dénonçait l'association, qui rappelait qu'en France, "une femme est tuée tous les trois jours par son conjoint". Plusieurs sites internet de grands médias français, comme la chaîne de télévision publique France 2 ou encore le magazine féminin Marie-Claire, proposaient des forums de discussions sur le thème: "faut-il libérer Cantat?". "Marie n'est pas à moitié morte, pourquoi la peine serait-elle diminuée de moitié ?", écrivait une internaute. Pour Me Olivier Metzner, l'avocat de Bertrand Cantat, "à l'avenir", le chanteur, "portera le poids de sa culpabilité qu'il a toujours assumée. D'autre part, il va devoir faire face au harcèlement d'une certaine presse qui va rendre sa vie quasiment impossible, en tout cas au début".
Si les fans du chanteur du groupe "Noir Désir" estiment que Cantat, 43 ans, a suffisamment payé son "coup de folie", des associations de femmes se sont élevées contre cette mesure. La libération de Bertrand Cantat, incarcéré depuis septembre 2004 en France, après plus d'un an passé en détention en Lituanie, "interviendra effectivement le 16 octobre", a annoncé lundi la justice, qui a mis en avant pour expliquer cette décision "les efforts de réadaptation sociale" ainsi que "les perspectives de réinsertion sociale et professionnelle" du condamné. En échange de sa libération, le chanteur et parolier du groupe phare du paysage musical français des années 90 devra notamment s'abstenir de composer toute œuvre où il ferait mention de la mort de sa compagne. Le chanteur du groupe de rock Noir Désir, âgé de 43 ans, avait été condamné en mars 2004 par la justice lituanienne à huit ans de prison pour avoir mortellement frappé Marie Trintignant, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003, au cours d'une violente dispute dans un hôtel de Vilnius. Plongée dans le coma, Marie Trintignant, mère de quatre enfants, et fille de l'acteur Jean-Louis Trintignant, devait décéder quelques jours plus tard d'un oedème cérébral. Le couple, qui vivait une passion exclusive depuis un an, séjournait depuis deux mois dans la capitale lituanienne, où Marie Trintignant participait au tournage d'un film sur Colette sous la direction de sa mère, la réalisatrice Nadine Trintignant. L'écorché vif du rock français, cheveux courts en bataille et boucle à l'oreille, connu pour son engagement politique à gauche et son amour de la poésie, avait rencontré en juillet 2002 Marie Trintignant, actrice originale attirée par les personnages un peu marginaux. Le chanteur avait quitté son épouse Kristina Rady en octobre de la même année, un mois après la naissance d'Alice, leur deuxième enfant. "Je crains que (sa) libération très anticipée n'apparaisse comme tristement significative pour tous ceux qui luttent pour que soient enfin justement sanctionnées les violences faites aux femmes", écrivait encore il y a quelque semaines Nadine Trintignant au juge d'application des peines. Fin août, l'association féministe La Meute avait également dénoncé la possibilité de cette libération conditionnelle. "Quatre ans de prison: est-ce donc le prix à payer pour ce crime?", s'interrogeait La Meute. "Tuer un autre homme coûte plus cher que de tuer sa compagne. Les prétendus «crimes passionnels» sont encore trop souvent considérés avec indulgence", dénonçait l'association, qui rappelait qu'en France, "une femme est tuée tous les trois jours par son conjoint". Plusieurs sites internet de grands médias français, comme la chaîne de télévision publique France 2 ou encore le magazine féminin Marie-Claire, proposaient des forums de discussions sur le thème: "faut-il libérer Cantat?". "Marie n'est pas à moitié morte, pourquoi la peine serait-elle diminuée de moitié ?", écrivait une internaute. Pour Me Olivier Metzner, l'avocat de Bertrand Cantat, "à l'avenir", le chanteur, "portera le poids de sa culpabilité qu'il a toujours assumée. D'autre part, il va devoir faire face au harcèlement d'une certaine presse qui va rendre sa vie quasiment impossible, en tout cas au début".


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.