El Islah veut, cette fois-ci, limiter sa participation aux seules communes où il est sûr d'obtenir la majorité. El Islah veut, cette fois-ci, limiter sa participation aux seules communes où il est sûr d'obtenir la majorité. Tirant les conclusions des dernières élections législatives où il n'a obtenu que 4 sièges, le parti El Islah veut, cette fois-ci, limiter sa participation aux seules communes où il est sûr d'obtenir la majorité. C'est du moins ce qui ressort des déclarations du secrétaire général, chargé des finances et de la logistique, Miloud Kadri. Contacté par nos soins, notre interlocuteur explique cette nouvelle démarche par le fait que son parti ne veut plus «investir» dans la majorité des wilayas pour «le simple plaisir de participer». Plus explicite, il entend faire de sa formation une force de l'opposition qui compte sur la scène politique, car «les politiciens multiplient les erreurs sans se rendre compte que la société civile se mue, par à coup, en force agissante». Pis, il affirme que le premier citoyen rencontré dans la rue sait que «le jeu politique est verrouillé et que toute velléité d'opposition est un leurre». Kadri explique que son parti s'engage dans «une opposition constructive. Nous ne sommes pas nihilistes». Pour cela, El Islah compte limiter sa participation à 400 communes «là où nous sommes activement représentés, car un seul leitmotiv nous anime : renforcer notre position dans les futures assemblées communales». Sur sa lancée, il estime que sa direction veut vaincre la hantise de l'abstention et attirer les électeurs vers les urnes afin de dépasser la déconvenue des dernières législatives. Sur la confection des listes électorales, notre vis-à-vis, affirme que l'opération «n'était pas une sinécure tant il s'agit de tamiser les candidatures pour présenter la liste des candidats ayant le profil recommandé et les qualités requises à même de remporter les faveurs des citoyens». D'ailleurs, nous explique-t-il, la direction a mené une véritable «chasse aux têtes». Les candidats doivent, selon lui, satisfaire les colles d'éligibilité. Cela va des critères classiques prévus par la loi aux qualités intrinsèques du candidat, notamment sa disponibilité et sa capacité d'écoute parce qu' «il ne sert à rien de solliciter les suffrages des gens pour les abandonner ensuite en rase campagne», surtout que ces derniers ne retiennent des mandats électoraux que l'enrichissement «souvent indécent de leurs élus et les scandales qui les ont éclaboussés». Et de citer le nombre d'élus qui croupissent dans les prisons. A la fin de son intervention, Kadri n'a pas manqué l'occasion pour décocher des flèches du Parthe à l'encontre de l'administration, coupable à ses yeux de partialité dans le traitement des dossiers. «Dans plusieurs wilayas, nos dossiers de candidats ont été rejetés au motif qu'ils sont incomplets. Pourtant la loi prévoit un délai de dix jours pour fournir les pièces manquantes», lâche-t-il avec dépit. Et de citer la non participation de sa formation dans la commune de Sidi-Aissa où, pourtant,son parti compte un électorat non négligeable. Tirant les conclusions des dernières élections législatives où il n'a obtenu que 4 sièges, le parti El Islah veut, cette fois-ci, limiter sa participation aux seules communes où il est sûr d'obtenir la majorité. C'est du moins ce qui ressort des déclarations du secrétaire général, chargé des finances et de la logistique, Miloud Kadri. Contacté par nos soins, notre interlocuteur explique cette nouvelle démarche par le fait que son parti ne veut plus «investir» dans la majorité des wilayas pour «le simple plaisir de participer». Plus explicite, il entend faire de sa formation une force de l'opposition qui compte sur la scène politique, car «les politiciens multiplient les erreurs sans se rendre compte que la société civile se mue, par à coup, en force agissante». Pis, il affirme que le premier citoyen rencontré dans la rue sait que «le jeu politique est verrouillé et que toute velléité d'opposition est un leurre». Kadri explique que son parti s'engage dans «une opposition constructive. Nous ne sommes pas nihilistes». Pour cela, El Islah compte limiter sa participation à 400 communes «là où nous sommes activement représentés, car un seul leitmotiv nous anime : renforcer notre position dans les futures assemblées communales». Sur sa lancée, il estime que sa direction veut vaincre la hantise de l'abstention et attirer les électeurs vers les urnes afin de dépasser la déconvenue des dernières législatives. Sur la confection des listes électorales, notre vis-à-vis, affirme que l'opération «n'était pas une sinécure tant il s'agit de tamiser les candidatures pour présenter la liste des candidats ayant le profil recommandé et les qualités requises à même de remporter les faveurs des citoyens». D'ailleurs, nous explique-t-il, la direction a mené une véritable «chasse aux têtes». Les candidats doivent, selon lui, satisfaire les colles d'éligibilité. Cela va des critères classiques prévus par la loi aux qualités intrinsèques du candidat, notamment sa disponibilité et sa capacité d'écoute parce qu' «il ne sert à rien de solliciter les suffrages des gens pour les abandonner ensuite en rase campagne», surtout que ces derniers ne retiennent des mandats électoraux que l'enrichissement «souvent indécent de leurs élus et les scandales qui les ont éclaboussés». Et de citer le nombre d'élus qui croupissent dans les prisons. A la fin de son intervention, Kadri n'a pas manqué l'occasion pour décocher des flèches du Parthe à l'encontre de l'administration, coupable à ses yeux de partialité dans le traitement des dossiers. «Dans plusieurs wilayas, nos dossiers de candidats ont été rejetés au motif qu'ils sont incomplets. Pourtant la loi prévoit un délai de dix jours pour fournir les pièces manquantes», lâche-t-il avec dépit. Et de citer la non participation de sa formation dans la commune de Sidi-Aissa où, pourtant,son parti compte un électorat non négligeable.