Le mouvement El Islah, aile Abdallah Djaballah, ne participera pas aux élections présidentielles d'avril prochain. Par conséquent il ne présentera pas sa candidature à ce scrutin. Le mouvement El Islah, aile Abdallah Djaballah, ne participera pas aux élections présidentielles d'avril prochain. Par conséquent il ne présentera pas sa candidature à ce scrutin. Finalement et comme attendu par la majorité des observateurs de la scène nationale, notamment depuis que le mouvement Ennahda a pris position il y a une dizaine de jours, le mouvement El Islah, aile Abdallah Djaballah, ne participera pas aux élections présidentielles d'avril prochain. Par conséquent Abdallah Djaballah ne présentera pas sa candidature à ce scrutin. Cette décision de faire l'impasse sur ce rendez-vous électoral a été prise ce week-end à la faveur de la réunion du conseil consultatif du mouvement. « Nous ne participerons pas à cette élection arrangée au préalable par le pouvoir lorsqu'il a amendé la Constitution le 12 novembre 2008 » a indiqué Djaballah, hier, lors d'une conférence de presse, tenue au siège du mouvement à Bir Mourad Rais. Pour lui, en effet, « si on était dans une situation normale où le pouvoir et les instruments de son exercice appartenaient au peuple, la participation aux élections présidentielles aurait été un devoir » a-t-il déclaré, en guise de justification à cette décision annoncée de ne pas prendre part à la course à la présidentielle. Djaballah, qui n'a eu de cesse de critiquer vivement le pouvoir, notamment depuis qu'il a perdu la bataille juridique pour le contrôle du parti El Islah au profit de l'aile rivale conduite par la paire Djahid Younsi, Mohamed Boulahya a aussi soutenu devant les journalistes que « le pays vit une impasse politique depuis longtemps». «Le pays connaît une agression cacarterisée sur l'indépendance des partis». Faisant allusion à l'absence de candidats de poids lors des présidentielles, ce qui ne manquera certainement pas de déteindre négativement sur le taux de participation Djaballah dira qu'«ils (les tenants du pouvoir NDLR) n'ont pas retenu la leçon du 17 mai 2007. L' administration n'a pas entièrement assimilé la leçon mais elle est allée encore plus loin dans son diktat. La persistance du pouvoir dans son entêtement va élargir davantage le fossé avec le peuple. Et notre refus de participer, qui est une attitude positive, exprime notre rejet de ces pratiques». Le Cheikh Djaballah, qui a participé à la course électorale en 1999 avant de se retirer au même titre que 5 autres candidats, puis à celle de 2004, a fait ainsi cas des élections législatives de mai 2007 au cours desquelles il a été enregistré un fort taux d'abstention car 35% seulement des inscrits sur les listes électorales ont accompli leur devoir électoral. Accusant avec une rare véhémence certaines élites au pouvoir qui ne croient ni en la démocratie ni en l'alternance au pouvoir Djaballah dira encore, toujours dans cette même veine, qu' «il y a un vrai divorce entre le peuple et le pouvoir et ceci est un dangereux phénomène ». Il a de même tiré à boulets rouges sur les partis de l'Alliance présidentielle qui, a-t-il estimé, « ne croit pas à l'alternance au pouvoir et ne veut que sauvegarder ses étroits intérêts car elle a contribué à la consécration de quelques attitudes de l'administration ». Il n'a pas exclu que la décision de ne pas participer peut, en fonction de l'évolution des données, se transformer en un appel au boycott de la presidentielle. Si la part du lion de cette conférence de presse a été consacrée au dossier de la présidentielle, le conférencier a aussi fait cas des tentatives d'union que connaît le camp des islamistes ces derniers temps. Il a confirmé que «El Islah légitime » (c'est-à-dire l'aile qu'il dirige) et «le mouvement Ennahda sont en concertation avancées pour redynamiser le projet islamiste.» Il n'a pas exclu la création d'un parti qui regrouperait tous les anciens du mouvement Ennahda. A. S. Finalement et comme attendu par la majorité des observateurs de la scène nationale, notamment depuis que le mouvement Ennahda a pris position il y a une dizaine de jours, le mouvement El Islah, aile Abdallah Djaballah, ne participera pas aux élections présidentielles d'avril prochain. Par conséquent Abdallah Djaballah ne présentera pas sa candidature à ce scrutin. Cette décision de faire l'impasse sur ce rendez-vous électoral a été prise ce week-end à la faveur de la réunion du conseil consultatif du mouvement. « Nous ne participerons pas à cette élection arrangée au préalable par le pouvoir lorsqu'il a amendé la Constitution le 12 novembre 2008 » a indiqué Djaballah, hier, lors d'une conférence de presse, tenue au siège du mouvement à Bir Mourad Rais. Pour lui, en effet, « si on était dans une situation normale où le pouvoir et les instruments de son exercice appartenaient au peuple, la participation aux élections présidentielles aurait été un devoir » a-t-il déclaré, en guise de justification à cette décision annoncée de ne pas prendre part à la course à la présidentielle. Djaballah, qui n'a eu de cesse de critiquer vivement le pouvoir, notamment depuis qu'il a perdu la bataille juridique pour le contrôle du parti El Islah au profit de l'aile rivale conduite par la paire Djahid Younsi, Mohamed Boulahya a aussi soutenu devant les journalistes que « le pays vit une impasse politique depuis longtemps». «Le pays connaît une agression cacarterisée sur l'indépendance des partis». Faisant allusion à l'absence de candidats de poids lors des présidentielles, ce qui ne manquera certainement pas de déteindre négativement sur le taux de participation Djaballah dira qu'«ils (les tenants du pouvoir NDLR) n'ont pas retenu la leçon du 17 mai 2007. L' administration n'a pas entièrement assimilé la leçon mais elle est allée encore plus loin dans son diktat. La persistance du pouvoir dans son entêtement va élargir davantage le fossé avec le peuple. Et notre refus de participer, qui est une attitude positive, exprime notre rejet de ces pratiques». Le Cheikh Djaballah, qui a participé à la course électorale en 1999 avant de se retirer au même titre que 5 autres candidats, puis à celle de 2004, a fait ainsi cas des élections législatives de mai 2007 au cours desquelles il a été enregistré un fort taux d'abstention car 35% seulement des inscrits sur les listes électorales ont accompli leur devoir électoral. Accusant avec une rare véhémence certaines élites au pouvoir qui ne croient ni en la démocratie ni en l'alternance au pouvoir Djaballah dira encore, toujours dans cette même veine, qu' «il y a un vrai divorce entre le peuple et le pouvoir et ceci est un dangereux phénomène ». Il a de même tiré à boulets rouges sur les partis de l'Alliance présidentielle qui, a-t-il estimé, « ne croit pas à l'alternance au pouvoir et ne veut que sauvegarder ses étroits intérêts car elle a contribué à la consécration de quelques attitudes de l'administration ». Il n'a pas exclu que la décision de ne pas participer peut, en fonction de l'évolution des données, se transformer en un appel au boycott de la presidentielle. Si la part du lion de cette conférence de presse a été consacrée au dossier de la présidentielle, le conférencier a aussi fait cas des tentatives d'union que connaît le camp des islamistes ces derniers temps. Il a confirmé que «El Islah légitime » (c'est-à-dire l'aile qu'il dirige) et «le mouvement Ennahda sont en concertation avancées pour redynamiser le projet islamiste.» Il n'a pas exclu la création d'un parti qui regrouperait tous les anciens du mouvement Ennahda. A. S.