C'est aujourd'hui que le Parlement turc doit se prononcer sur l'éventualité d'un droit de poursuite des éléments du PKK qui, selon Ankara, trouvent refuge et soutien auprès des populations du Kurdistan irakien. C'est aujourd'hui que le Parlement turc doit se prononcer sur l'éventualité d'un droit de poursuite des éléments du PKK qui, selon Ankara, trouvent refuge et soutien auprès des populations du Kurdistan irakien. Pour sa part, l'Irak a dépêché son vice-président, Tarak Al Hachemi, à Ankara pour des entretiens avec le Premier ministre Erdogan et le Président Abdullah Gull. Malgré les appels à la retenue émanant autant des Américains que des autorités irakiennes, c'est aujourd'hui que le Aarlement turc doit se prononcer sur la validité ou non d'un texte proposant ni plus ni moins que d'autoriser les forces armées à engager des opérations de poursuite et de traque des éléments du PKK qui, affirme-t-on du côté turc, trouve refuge et soutien au niveau des populations du Kurdistan irakien. Mais cette éventualité est toutefois tempérée autant d'un côté que de l'autre, comme en témoignent les prises de position du Premier ministre turc Recep Erdogan qui « appelle le gouvernement irakien et les Kurdes de ce pays à agir contre les rebelles du PKK pour éviter les conséquences de possibles incursions militaires.» Et d'ajouter que «la Direction centrale irakienne et celle de la région autonome du nord du pays doivent ériger un mur épais entre elles et le PKK que nous considérons comme étant une organisation terroriste». En fait, Ankara va beaucoup plus loin puisqu'il n'hésite pas à accuser les Kurdes d'Irak de fournir armes et explosifs aux éléments du PKK. Pour sa part, le gouvernement Al Maliki, confronté à un possible pourrissement de la situation à la frontière avec la Turquie, est représenté par le vice-président irakien Tarak Al-Hachemi qui se trouve aujourd 'hui à Ankara où il doit avoir des entretiens avec le premier ministre Erdogan, mais aussi avec le président fraîchement élu, Abdullah Gull. On sait qu'au mois d'août passé, les deux pays étaient parvenus à signer un accord concernant les Kurdes d'Irak. Le contenu réactualisé de cet accord jugé aujourd'hui de « portée limitée » devrait être à l'ordre du jour de ces entretiens. En tout cas, Baghdad confirme tout l'intérêt qu'il porte à ses relations avec son voisin turc puisqu'un communiqué de la présidence irakien assure que «le gouvernement irakien explore tous les moyens à même d'aider à l'apaisement de la tension entre les deux pays tout en n'oubliant pas que des relations amicales sont à la source de la stabilité et de la sécurité des uns et des autres.» Par ailleurs, et tout en maintenant le cap sur les tractations politico-diplomatiques, on apprenait hier que le ministre des Affaires étrangères, Ali Babacan, a entamé un périple qui doit le conduire dans un certain nombre de pays arabes, dont pour commencer l'Egypte et le Liban, et où il doit expliquer les positions de son pays pour éviter des réactions exagérées de ces pays en cas d'incursion turque en territoire irakien. Un tel chassé-croisé diplomatique renseigne du degré de dangerosité atteint par une situation qui couve en fait depuis le début de l'été passé, date de la décision prise par le PKK de reprendre ses actions militaires en territoire turc. Ce qui a très certainement fait réagir la Maison Blanche qui, par le biais de son porte-parole, faisait savoir dans la journée d'hier que : « Les USA ont tout intérêt à la stabilité en Irak, c'est pourquoi ils pressent les Turcs de continuer à discuter en vue de se garder de toute action déstabilisatrice. » Pour rappel, il y a lieu de faire remarquer que ce regain de tension entre les deux pays intervient au moment où la Chambre américaine des représentants doit se prononcer sur une motion visant à reconnaître le caractère génocidaire entrepris à l'encontre des Arméniens par la Turquie dans le courant de la première moitié du siècle passé. On sait qu'Ankara a rappelé son ambassadeur à Washington dès jeudi passé, officiellement, «pour consultations.» Pour sa part, l'Irak a dépêché son vice-président, Tarak Al Hachemi, à Ankara pour des entretiens avec le Premier ministre Erdogan et le Président Abdullah Gull. Malgré les appels à la retenue émanant autant des Américains que des autorités irakiennes, c'est aujourd'hui que le Aarlement turc doit se prononcer sur la validité ou non d'un texte proposant ni plus ni moins que d'autoriser les forces armées à engager des opérations de poursuite et de traque des éléments du PKK qui, affirme-t-on du côté turc, trouve refuge et soutien au niveau des populations du Kurdistan irakien. Mais cette éventualité est toutefois tempérée autant d'un côté que de l'autre, comme en témoignent les prises de position du Premier ministre turc Recep Erdogan qui « appelle le gouvernement irakien et les Kurdes de ce pays à agir contre les rebelles du PKK pour éviter les conséquences de possibles incursions militaires.» Et d'ajouter que «la Direction centrale irakienne et celle de la région autonome du nord du pays doivent ériger un mur épais entre elles et le PKK que nous considérons comme étant une organisation terroriste». En fait, Ankara va beaucoup plus loin puisqu'il n'hésite pas à accuser les Kurdes d'Irak de fournir armes et explosifs aux éléments du PKK. Pour sa part, le gouvernement Al Maliki, confronté à un possible pourrissement de la situation à la frontière avec la Turquie, est représenté par le vice-président irakien Tarak Al-Hachemi qui se trouve aujourd 'hui à Ankara où il doit avoir des entretiens avec le premier ministre Erdogan, mais aussi avec le président fraîchement élu, Abdullah Gull. On sait qu'au mois d'août passé, les deux pays étaient parvenus à signer un accord concernant les Kurdes d'Irak. Le contenu réactualisé de cet accord jugé aujourd'hui de « portée limitée » devrait être à l'ordre du jour de ces entretiens. En tout cas, Baghdad confirme tout l'intérêt qu'il porte à ses relations avec son voisin turc puisqu'un communiqué de la présidence irakien assure que «le gouvernement irakien explore tous les moyens à même d'aider à l'apaisement de la tension entre les deux pays tout en n'oubliant pas que des relations amicales sont à la source de la stabilité et de la sécurité des uns et des autres.» Par ailleurs, et tout en maintenant le cap sur les tractations politico-diplomatiques, on apprenait hier que le ministre des Affaires étrangères, Ali Babacan, a entamé un périple qui doit le conduire dans un certain nombre de pays arabes, dont pour commencer l'Egypte et le Liban, et où il doit expliquer les positions de son pays pour éviter des réactions exagérées de ces pays en cas d'incursion turque en territoire irakien. Un tel chassé-croisé diplomatique renseigne du degré de dangerosité atteint par une situation qui couve en fait depuis le début de l'été passé, date de la décision prise par le PKK de reprendre ses actions militaires en territoire turc. Ce qui a très certainement fait réagir la Maison Blanche qui, par le biais de son porte-parole, faisait savoir dans la journée d'hier que : « Les USA ont tout intérêt à la stabilité en Irak, c'est pourquoi ils pressent les Turcs de continuer à discuter en vue de se garder de toute action déstabilisatrice. » Pour rappel, il y a lieu de faire remarquer que ce regain de tension entre les deux pays intervient au moment où la Chambre américaine des représentants doit se prononcer sur une motion visant à reconnaître le caractère génocidaire entrepris à l'encontre des Arméniens par la Turquie dans le courant de la première moitié du siècle passé. On sait qu'Ankara a rappelé son ambassadeur à Washington dès jeudi passé, officiellement, «pour consultations.»