Le porte-parole de l'Elysée a relancé mardi la rumeur en répétant obstinément : "Pas de commentaire» aux questions sur un éventuel divorce du couple Sarkozy. L'affaire tourne au feuilleton dans le microcosme politico-médiatique parisien. Un quotidien régional, l'Est Républicain avait relancé la rumeur en annonçant que le porte-parole de la présidence allait rendre publique hier la séparation de Nicolas et Cecilia Sarkozy. Il n'en fut rien finalement. Pourtant, l'épouse du président français a réellement un comportement que les Français n'arrivent pas à suivre, habitués qu'ils étaient à des «premières dames» conventionnelles, voire effacées, s'adonnant aux activités liées à leur statut. Cecilia Sarkozy, qui avait défrayé la chronique avant l'élection de son mari, s'était finalement résolue à paraître en quelques occasions. Son implication dans la libération des infirmières bulgares détenues en Libye a laissé croire qu'elle entrait dans ses fonctions de femme du Président et qu'elle s'engagerait davantage à ses côtés. Mais de nouveau, elle s'éclipse... D'un dîner avec la famille Bush, du voyage en Bulgarie, et d'autres occasions, comme à la réception de l'équipe de France de rugby en quart de finale après la victoire. Elle n'habiterait même pas le palais présidentiel, préférant demeurer dans sa maison parisienne. L'Elysée a annoncé en outre qu'elle n'accompagnerait pas Sarkozy lors de sa prochaine visite au Maroc. En revanche, elle faisait du shopping, selon un journal local, à Genève, où elle passe de plus en plus de temps. A telle enseigne que les autorités suisses s'irritent de ne pas être informées de ces séjours. Quoi qu'il en soit, il faut savoir que pour un divorce du couple, il faudrait que Cecilia et Nicolas Sarkozy engagent d'un commun accord une procédure sur requête conjointe. En effet, le statut pénal du président français veut qu'en vertu de sa «non-responsabilité» au plan civil, l'Etat le protège d'une procédure de divorce engagée par son épouse. En clair, Cecilia ne peut demander le divorce de façon unilatérale. L'agitation des médias et de nombreux sites Internet est tout de même étonnante, quand on sait toute la discrétion et la frilosité de la presse quant à la vie privée des responsables politiques. Le directeur du magazine, Paris Match, avait été limogé pour avoir publié des photos de l'épouse de Sarkozy alors candidat. Cette histoire risque d'émousser la popularité de Sarkozy déjà menacée par la grogne sociale qui s'annonce. Demain, une grève dans 27 villes du pays sera observée dans le secteur des transports, notamment pour protester contre la réforme du régime des retraites. Et ce n'est certainement pas l'épisode du test ADN qui remonterait sa cote de popularité. Pour l'instant, c'est le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale qui subit le désaveu de l'opinion, mais les scandales politico-financiers qui éclaboussent les amis de Sarkozy — un divorce éventuel et la conjoncture économique — risquent fort de porter le coup de grâce à Nicolas Sarkozy. Le porte-parole de l'Elysée a relancé mardi la rumeur en répétant obstinément : "Pas de commentaire» aux questions sur un éventuel divorce du couple Sarkozy. L'affaire tourne au feuilleton dans le microcosme politico-médiatique parisien. Un quotidien régional, l'Est Républicain avait relancé la rumeur en annonçant que le porte-parole de la présidence allait rendre publique hier la séparation de Nicolas et Cecilia Sarkozy. Il n'en fut rien finalement. Pourtant, l'épouse du président français a réellement un comportement que les Français n'arrivent pas à suivre, habitués qu'ils étaient à des «premières dames» conventionnelles, voire effacées, s'adonnant aux activités liées à leur statut. Cecilia Sarkozy, qui avait défrayé la chronique avant l'élection de son mari, s'était finalement résolue à paraître en quelques occasions. Son implication dans la libération des infirmières bulgares détenues en Libye a laissé croire qu'elle entrait dans ses fonctions de femme du Président et qu'elle s'engagerait davantage à ses côtés. Mais de nouveau, elle s'éclipse... D'un dîner avec la famille Bush, du voyage en Bulgarie, et d'autres occasions, comme à la réception de l'équipe de France de rugby en quart de finale après la victoire. Elle n'habiterait même pas le palais présidentiel, préférant demeurer dans sa maison parisienne. L'Elysée a annoncé en outre qu'elle n'accompagnerait pas Sarkozy lors de sa prochaine visite au Maroc. En revanche, elle faisait du shopping, selon un journal local, à Genève, où elle passe de plus en plus de temps. A telle enseigne que les autorités suisses s'irritent de ne pas être informées de ces séjours. Quoi qu'il en soit, il faut savoir que pour un divorce du couple, il faudrait que Cecilia et Nicolas Sarkozy engagent d'un commun accord une procédure sur requête conjointe. En effet, le statut pénal du président français veut qu'en vertu de sa «non-responsabilité» au plan civil, l'Etat le protège d'une procédure de divorce engagée par son épouse. En clair, Cecilia ne peut demander le divorce de façon unilatérale. L'agitation des médias et de nombreux sites Internet est tout de même étonnante, quand on sait toute la discrétion et la frilosité de la presse quant à la vie privée des responsables politiques. Le directeur du magazine, Paris Match, avait été limogé pour avoir publié des photos de l'épouse de Sarkozy alors candidat. Cette histoire risque d'émousser la popularité de Sarkozy déjà menacée par la grogne sociale qui s'annonce. Demain, une grève dans 27 villes du pays sera observée dans le secteur des transports, notamment pour protester contre la réforme du régime des retraites. Et ce n'est certainement pas l'épisode du test ADN qui remonterait sa cote de popularité. Pour l'instant, c'est le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale qui subit le désaveu de l'opinion, mais les scandales politico-financiers qui éclaboussent les amis de Sarkozy — un divorce éventuel et la conjoncture économique — risquent fort de porter le coup de grâce à Nicolas Sarkozy.