L'Algérie appelle à la cessation "immédiate" de l'agression sioniste contre Ghaza    Aïd El-Fitr : plus de 54000 commerçants mobilisés à travers le pays pour assurer la permanence    Ouargla : nécessité d'une stratégie participative pour la lutte contre l'invasion acridienne    Elaboration de la loi criminalisant la colonisation : d'anciens députés nommés au sein de la commission spéciale    Le ministre des Finances inspecte plusieurs infrastructures de service au port de Mostaganem    Tournoi de la presse-2025 : la 4e édition prend fin jeudi soir à la Coupole du complexe olympique    Handball / Championnat d'Excellence A (messieurs et dames): reprise des compétitions au mois d'avril    Cisjordanie occupée : près de 850 points de contrôle mis en place par l'occupant sioniste    Aïd El-Fitr : la nuit du doute pour l'observation du croissant lunaire du mois de Chaoual fixée au samedi prochain    Radio algérienne: tenue jeudi de la 3e édition de l'initiative "Nous, les enfants de demain" au profit des enfants atteints de cancer    Fête de l'Aïd El Fitr : la Protection civile lance une campagne de sensibilisation contre les risques d'accidents    Projection du film historique "Zighoud Youcef" à l'Opéra d'Alger    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 50.183 martyrs et 113.828 blessés    Le Grand Imam d'Al-Azhar et le Pape Tawadros rejettent les tentatives de déplacement des Palestiniens    LG reconnu pour l'excellence de son design au iF Design Award 2025    « Préservons les valeurs de tolérance et de fraternité »    AGO des CSA: Quelle réaction des DJS face aux cumulards ?    La Tunisie sur un nuage, la Guinée Bissau dans le flou    Les prochains championnats arabes se dérouleront en Algérie    M. Kouidri souligne l'impératif d'associer les Start-ups et les micro-entreprises    Les capacités de stockage des céréales vont doubler    Où étaient les intellectuels arabes et musulmans lors du génocide des Yéménites ?    Démantèlement d'un groupe criminel ayant braqué un bureau de poste à Bougtob    Rekhroukh reçoit un membre de l'APN de la wilaya    « Cinq ans de prison ferme pour un dealer »    L'entité sioniste «a entamé la dernière étape de son génocide»    Opération de numérisation du site archéologique de Timgad    Mohamed Merouane Lamini lauréat    Le cinéma algérien connait une ''véritable dynamique''    Qualifs-Mondial 2026: large victoire de l'Algérie devant le Mozambique (5-1)    Emission de timbres-poste célébrant la tenue traditionnelle féminine du Grand Est algérien    Algérie-Tanzanie: la profondeur des liens d'amitié et de coopération bilatérale soulignée    Le président de la République reçoit l'ancien président tanzanien    Lutte contre le terrorisme    Batna: commémoration du 69e anniversaire de la mort du martyr Mostefa Ben Boulaïd    Décès de l'ancien international algérien de football Djamel Menad Condoléances du président de la République        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Coupable levez-vous
Comment arrêter de culpabiliser
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2007


Qu'est-ce qui peut nous faire sentir coupable ?
Il existe deux types de culpabilité. La culpabilité saine, qui nous évite de commettre des fautes. Elle apparaît lorsque nous faisons du mal à autrui.
Cela provoque en nous un sentiment désagréable qui nous pousse à réparer nos torts. La seconde facette de la culpabilité est plus malsaine.
C'est celle qui apparaît lorsqu'aucune faute ne peut nous être imputée. Et si nous essayons de réfléchir au bien-fondé de la faute, nous nous retrouvons vite dans une impasse.
C'est le cas, par exemple, des enfants de parents divorcés qui se sentent responsables de la séparation de leur parent. Ou encore des femmes qui avortent et qui se culpabilisent à cause d'une norme religieuse. Certaines personnes se sentent coupables pour tout et pour rien, même d'exister. Il est évident qu'un enfant qui a entendu sa mère lui dire qu'il n'était pas désiré a beaucoup plus de risques de se culpabiliser adulte. Aussi, on a pu constater que beaucoup d'adultes culpabilisent à cause de leur parent. Et puis, il ne faut pas oublier le poids de la religion qui a souvent répété que "tout ce qui est plaisir est péché".
A quoi sert la culpabilité ?
En premier lieu, c'est un, sorte d'alarme intérieure, conséquence de notre empathie envers autrui. Mais elle peut aussi servir à reprendre le contrôle sur notre vie.
Si reprend l'exemple des enfants de divorcés, ce sentiment de culpabilité va leur permettre de prendre du pouvoir sur les choses.
Une étude a aussi montré que les enfants atteints de leucémie avaient l'impression que leur maladie était une punition et éprouvaient, en conséquence, un sentiment de culpabilité.
Psychologiquement, cela les aide à combattre l'angoisse du sentiment d'impuissance.
C'est un peu la même chose pour les femmes victimes d'agressions sexuelles. Tout cela reste illusoire mais permet de se rassurer.
A partir de quand
la culpabilité peut-elle devenir un handicap ?
"Le fait de dire ses craintes aide à se libérer de sa culpabilité. C'est très subjectif, comme toutes les souffrances psychologiques.
Mais en règle générale, le sentiment de culpabilité devient un vrai problème lorsqu'il paralyse l'action et altère le plaisir, sexuel ou non.
Cas typique : je passe devant la maison d'un ami, je voudrais aller lui dire bonjour mais je n'ose pas, par peur de déranger.
Par ailleurs, la personne ressasse des tas d'idées négatives mais sans forcément agir pour aller mieux. C'est un vrai cercle vicieux.
Quels sont les conseils
pour se libérer de ce sentiment
de culpabilité ?
Il faut se recentrer sur ses propres responsabilités. Chacun doit comprendre qu'il ne peut en aucun cas être responsable du malheur des autres.
Evidemment, nous pouvons y contribuer mais cela s'arrête là. Il est primordial de prendre conscience que l'on n'est responsable que de ses actes, de ses paroles, de ses pensées et de ses émotions. Si l'on ne respecte pas cette répartition de responsabilités, nous pouvons pousser l'autre à devenir une victime. Et puis, il faut accepter de ne pas tout contrôler. Prenons l'exemple d'un automobiliste qui a provoqué un accident à cause d'une plaque de verglas.
Cet accident est indépendant de sa volonté. Il n'a pas à se sentir coupable. On conseille aussi de toujours se poser cette question : "Qui décide ?". Pour illustrer cela prendon l'exemple d'une mère âgée qui demande à son fils de l'emmener faire une course. Malheureusement, ce dernier a déjà un rendez-vous de prévu. On pourrait alors penser que la détresse de la mère dépend de la décision de son fils. Mais c'est son ensemble de décisions à elle qui va la rendre triste.
Dernière chose : entrer dans la communication. La culpabilité est un sentiment solitaire. Le fait de dire ses craintes aide à se libérer de sa culpabilité.
Qu'est-ce qui peut nous faire sentir coupable ?
Il existe deux types de culpabilité. La culpabilité saine, qui nous évite de commettre des fautes. Elle apparaît lorsque nous faisons du mal à autrui.
Cela provoque en nous un sentiment désagréable qui nous pousse à réparer nos torts. La seconde facette de la culpabilité est plus malsaine.
C'est celle qui apparaît lorsqu'aucune faute ne peut nous être imputée. Et si nous essayons de réfléchir au bien-fondé de la faute, nous nous retrouvons vite dans une impasse.
C'est le cas, par exemple, des enfants de parents divorcés qui se sentent responsables de la séparation de leur parent. Ou encore des femmes qui avortent et qui se culpabilisent à cause d'une norme religieuse. Certaines personnes se sentent coupables pour tout et pour rien, même d'exister. Il est évident qu'un enfant qui a entendu sa mère lui dire qu'il n'était pas désiré a beaucoup plus de risques de se culpabiliser adulte. Aussi, on a pu constater que beaucoup d'adultes culpabilisent à cause de leur parent. Et puis, il ne faut pas oublier le poids de la religion qui a souvent répété que "tout ce qui est plaisir est péché".
A quoi sert la culpabilité ?
En premier lieu, c'est un, sorte d'alarme intérieure, conséquence de notre empathie envers autrui. Mais elle peut aussi servir à reprendre le contrôle sur notre vie.
Si reprend l'exemple des enfants de divorcés, ce sentiment de culpabilité va leur permettre de prendre du pouvoir sur les choses.
Une étude a aussi montré que les enfants atteints de leucémie avaient l'impression que leur maladie était une punition et éprouvaient, en conséquence, un sentiment de culpabilité.
Psychologiquement, cela les aide à combattre l'angoisse du sentiment d'impuissance.
C'est un peu la même chose pour les femmes victimes d'agressions sexuelles. Tout cela reste illusoire mais permet de se rassurer.
A partir de quand
la culpabilité peut-elle devenir un handicap ?
"Le fait de dire ses craintes aide à se libérer de sa culpabilité. C'est très subjectif, comme toutes les souffrances psychologiques.
Mais en règle générale, le sentiment de culpabilité devient un vrai problème lorsqu'il paralyse l'action et altère le plaisir, sexuel ou non.
Cas typique : je passe devant la maison d'un ami, je voudrais aller lui dire bonjour mais je n'ose pas, par peur de déranger.
Par ailleurs, la personne ressasse des tas d'idées négatives mais sans forcément agir pour aller mieux. C'est un vrai cercle vicieux.
Quels sont les conseils
pour se libérer de ce sentiment
de culpabilité ?
Il faut se recentrer sur ses propres responsabilités. Chacun doit comprendre qu'il ne peut en aucun cas être responsable du malheur des autres.
Evidemment, nous pouvons y contribuer mais cela s'arrête là. Il est primordial de prendre conscience que l'on n'est responsable que de ses actes, de ses paroles, de ses pensées et de ses émotions. Si l'on ne respecte pas cette répartition de responsabilités, nous pouvons pousser l'autre à devenir une victime. Et puis, il faut accepter de ne pas tout contrôler. Prenons l'exemple d'un automobiliste qui a provoqué un accident à cause d'une plaque de verglas.
Cet accident est indépendant de sa volonté. Il n'a pas à se sentir coupable. On conseille aussi de toujours se poser cette question : "Qui décide ?". Pour illustrer cela prendon l'exemple d'une mère âgée qui demande à son fils de l'emmener faire une course. Malheureusement, ce dernier a déjà un rendez-vous de prévu. On pourrait alors penser que la détresse de la mère dépend de la décision de son fils. Mais c'est son ensemble de décisions à elle qui va la rendre triste.
Dernière chose : entrer dans la communication. La culpabilité est un sentiment solitaire. Le fait de dire ses craintes aide à se libérer de sa culpabilité.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.