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Coupable levez-vous
Comment arrêter de culpabiliser
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2007


Qu'est-ce qui peut nous faire sentir coupable ?
Il existe deux types de culpabilité. La culpabilité saine, qui nous évite de commettre des fautes. Elle apparaît lorsque nous faisons du mal à autrui.
Cela provoque en nous un sentiment désagréable qui nous pousse à réparer nos torts. La seconde facette de la culpabilité est plus malsaine.
C'est celle qui apparaît lorsqu'aucune faute ne peut nous être imputée. Et si nous essayons de réfléchir au bien-fondé de la faute, nous nous retrouvons vite dans une impasse.
C'est le cas, par exemple, des enfants de parents divorcés qui se sentent responsables de la séparation de leur parent. Ou encore des femmes qui avortent et qui se culpabilisent à cause d'une norme religieuse. Certaines personnes se sentent coupables pour tout et pour rien, même d'exister. Il est évident qu'un enfant qui a entendu sa mère lui dire qu'il n'était pas désiré a beaucoup plus de risques de se culpabiliser adulte. Aussi, on a pu constater que beaucoup d'adultes culpabilisent à cause de leur parent. Et puis, il ne faut pas oublier le poids de la religion qui a souvent répété que "tout ce qui est plaisir est péché".
A quoi sert la culpabilité ?
En premier lieu, c'est un, sorte d'alarme intérieure, conséquence de notre empathie envers autrui. Mais elle peut aussi servir à reprendre le contrôle sur notre vie.
Si reprend l'exemple des enfants de divorcés, ce sentiment de culpabilité va leur permettre de prendre du pouvoir sur les choses.
Une étude a aussi montré que les enfants atteints de leucémie avaient l'impression que leur maladie était une punition et éprouvaient, en conséquence, un sentiment de culpabilité.
Psychologiquement, cela les aide à combattre l'angoisse du sentiment d'impuissance.
C'est un peu la même chose pour les femmes victimes d'agressions sexuelles. Tout cela reste illusoire mais permet de se rassurer.
A partir de quand
la culpabilité peut-elle devenir un handicap ?
"Le fait de dire ses craintes aide à se libérer de sa culpabilité. C'est très subjectif, comme toutes les souffrances psychologiques.
Mais en règle générale, le sentiment de culpabilité devient un vrai problème lorsqu'il paralyse l'action et altère le plaisir, sexuel ou non.
Cas typique : je passe devant la maison d'un ami, je voudrais aller lui dire bonjour mais je n'ose pas, par peur de déranger.
Par ailleurs, la personne ressasse des tas d'idées négatives mais sans forcément agir pour aller mieux. C'est un vrai cercle vicieux.
Quels sont les conseils
pour se libérer de ce sentiment
de culpabilité ?
Il faut se recentrer sur ses propres responsabilités. Chacun doit comprendre qu'il ne peut en aucun cas être responsable du malheur des autres.
Evidemment, nous pouvons y contribuer mais cela s'arrête là. Il est primordial de prendre conscience que l'on n'est responsable que de ses actes, de ses paroles, de ses pensées et de ses émotions. Si l'on ne respecte pas cette répartition de responsabilités, nous pouvons pousser l'autre à devenir une victime. Et puis, il faut accepter de ne pas tout contrôler. Prenons l'exemple d'un automobiliste qui a provoqué un accident à cause d'une plaque de verglas.
Cet accident est indépendant de sa volonté. Il n'a pas à se sentir coupable. On conseille aussi de toujours se poser cette question : "Qui décide ?". Pour illustrer cela prendon l'exemple d'une mère âgée qui demande à son fils de l'emmener faire une course. Malheureusement, ce dernier a déjà un rendez-vous de prévu. On pourrait alors penser que la détresse de la mère dépend de la décision de son fils. Mais c'est son ensemble de décisions à elle qui va la rendre triste.
Dernière chose : entrer dans la communication. La culpabilité est un sentiment solitaire. Le fait de dire ses craintes aide à se libérer de sa culpabilité.
Qu'est-ce qui peut nous faire sentir coupable ?
Il existe deux types de culpabilité. La culpabilité saine, qui nous évite de commettre des fautes. Elle apparaît lorsque nous faisons du mal à autrui.
Cela provoque en nous un sentiment désagréable qui nous pousse à réparer nos torts. La seconde facette de la culpabilité est plus malsaine.
C'est celle qui apparaît lorsqu'aucune faute ne peut nous être imputée. Et si nous essayons de réfléchir au bien-fondé de la faute, nous nous retrouvons vite dans une impasse.
C'est le cas, par exemple, des enfants de parents divorcés qui se sentent responsables de la séparation de leur parent. Ou encore des femmes qui avortent et qui se culpabilisent à cause d'une norme religieuse. Certaines personnes se sentent coupables pour tout et pour rien, même d'exister. Il est évident qu'un enfant qui a entendu sa mère lui dire qu'il n'était pas désiré a beaucoup plus de risques de se culpabiliser adulte. Aussi, on a pu constater que beaucoup d'adultes culpabilisent à cause de leur parent. Et puis, il ne faut pas oublier le poids de la religion qui a souvent répété que "tout ce qui est plaisir est péché".
A quoi sert la culpabilité ?
En premier lieu, c'est un, sorte d'alarme intérieure, conséquence de notre empathie envers autrui. Mais elle peut aussi servir à reprendre le contrôle sur notre vie.
Si reprend l'exemple des enfants de divorcés, ce sentiment de culpabilité va leur permettre de prendre du pouvoir sur les choses.
Une étude a aussi montré que les enfants atteints de leucémie avaient l'impression que leur maladie était une punition et éprouvaient, en conséquence, un sentiment de culpabilité.
Psychologiquement, cela les aide à combattre l'angoisse du sentiment d'impuissance.
C'est un peu la même chose pour les femmes victimes d'agressions sexuelles. Tout cela reste illusoire mais permet de se rassurer.
A partir de quand
la culpabilité peut-elle devenir un handicap ?
"Le fait de dire ses craintes aide à se libérer de sa culpabilité. C'est très subjectif, comme toutes les souffrances psychologiques.
Mais en règle générale, le sentiment de culpabilité devient un vrai problème lorsqu'il paralyse l'action et altère le plaisir, sexuel ou non.
Cas typique : je passe devant la maison d'un ami, je voudrais aller lui dire bonjour mais je n'ose pas, par peur de déranger.
Par ailleurs, la personne ressasse des tas d'idées négatives mais sans forcément agir pour aller mieux. C'est un vrai cercle vicieux.
Quels sont les conseils
pour se libérer de ce sentiment
de culpabilité ?
Il faut se recentrer sur ses propres responsabilités. Chacun doit comprendre qu'il ne peut en aucun cas être responsable du malheur des autres.
Evidemment, nous pouvons y contribuer mais cela s'arrête là. Il est primordial de prendre conscience que l'on n'est responsable que de ses actes, de ses paroles, de ses pensées et de ses émotions. Si l'on ne respecte pas cette répartition de responsabilités, nous pouvons pousser l'autre à devenir une victime. Et puis, il faut accepter de ne pas tout contrôler. Prenons l'exemple d'un automobiliste qui a provoqué un accident à cause d'une plaque de verglas.
Cet accident est indépendant de sa volonté. Il n'a pas à se sentir coupable. On conseille aussi de toujours se poser cette question : "Qui décide ?". Pour illustrer cela prendon l'exemple d'une mère âgée qui demande à son fils de l'emmener faire une course. Malheureusement, ce dernier a déjà un rendez-vous de prévu. On pourrait alors penser que la détresse de la mère dépend de la décision de son fils. Mais c'est son ensemble de décisions à elle qui va la rendre triste.
Dernière chose : entrer dans la communication. La culpabilité est un sentiment solitaire. Le fait de dire ses craintes aide à se libérer de sa culpabilité.


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