"Parlez-moi de Blaoui Houari", un documentaire de 75 minutes, produit dans le cadre de la manifestation, "Alger, capitale de la culture arabe 2007", a permis au réalisateur Abdelatif M'rah de plonger dans les entrailles de la ville d'Oran pour retrouver les compagnons du chantre de la musique oranaise. Le réalisateur de cette œuvre, projetée en avant-première mercredi soir à la cinémathèque d' Oran, s'est départi des normes et des règles esthétiques pour aller interroger des jeunes, des vieux, des artistes, des intellectuels et des lieux. Il a fouillé dans la mémoire de la ville pour mieux présenter le précurseur de la chanson oranaise, matrice du raï. Abdelatif M'rah est remonté jusqu'à la naissance de Blaoui El-Houari en 1926 à M'dina jdida, un quartier populaire, haut lieu de l'art où se sont entremêlées toutes les cultures qui ont modelé la chanson oranaise. Il a fait ses premiers pas de chanteur dans le monde de la musique dans les cafés qui servaient de lieu de rendez-vous à la musique arabe et qui offraient un auditoire à de nombreux artistes interprètes et compositeurs de l'époque, à l'instar de l'établissement que gérait son père à la célèbre place "Tahtaha". Le cinéaste tentera, dans sa quête, de connaître les genres musicaux qui ont influencé le penchant de Blaoui pour le bedoui qu'il "oranisera" et modernisera en y introduisant de nouvelles sonorités, de nouveaux rythmes. Le réalisateur laissera le chanteur Baroudi Bekhedda, l'écrivain Amine Ahmed Dellaï, le compositeur Taïbi Tayeb qui a été, durant de longues années, le compagnon de Blaoui, parler de l'icône de la chanson oranaise. Il épluchera des photos et des films d'archives pour faire connaître comment sont nés des tubes célèbres tels "Biya dhaq el mor", "Rani m'hayer" ou encore "Ismaa". Si l'originalité de l'œuvre a été saluée par le public, certains présents ont déclaré regretter que le chanteur ne soit pas intervenu dans ce documentaire qui lui est dédié. "Laisser Blaoui parler de Blaoui aurait certainement donné plus de consistance à ce film", estime un sexagénaire, amoureux de la chanson oranaise, rencontré à la fin de la projection. "Parlez-moi de Blaoui Houari", un documentaire de 75 minutes, produit dans le cadre de la manifestation, "Alger, capitale de la culture arabe 2007", a permis au réalisateur Abdelatif M'rah de plonger dans les entrailles de la ville d'Oran pour retrouver les compagnons du chantre de la musique oranaise. Le réalisateur de cette œuvre, projetée en avant-première mercredi soir à la cinémathèque d' Oran, s'est départi des normes et des règles esthétiques pour aller interroger des jeunes, des vieux, des artistes, des intellectuels et des lieux. Il a fouillé dans la mémoire de la ville pour mieux présenter le précurseur de la chanson oranaise, matrice du raï. Abdelatif M'rah est remonté jusqu'à la naissance de Blaoui El-Houari en 1926 à M'dina jdida, un quartier populaire, haut lieu de l'art où se sont entremêlées toutes les cultures qui ont modelé la chanson oranaise. Il a fait ses premiers pas de chanteur dans le monde de la musique dans les cafés qui servaient de lieu de rendez-vous à la musique arabe et qui offraient un auditoire à de nombreux artistes interprètes et compositeurs de l'époque, à l'instar de l'établissement que gérait son père à la célèbre place "Tahtaha". Le cinéaste tentera, dans sa quête, de connaître les genres musicaux qui ont influencé le penchant de Blaoui pour le bedoui qu'il "oranisera" et modernisera en y introduisant de nouvelles sonorités, de nouveaux rythmes. Le réalisateur laissera le chanteur Baroudi Bekhedda, l'écrivain Amine Ahmed Dellaï, le compositeur Taïbi Tayeb qui a été, durant de longues années, le compagnon de Blaoui, parler de l'icône de la chanson oranaise. Il épluchera des photos et des films d'archives pour faire connaître comment sont nés des tubes célèbres tels "Biya dhaq el mor", "Rani m'hayer" ou encore "Ismaa". Si l'originalité de l'œuvre a été saluée par le public, certains présents ont déclaré regretter que le chanteur ne soit pas intervenu dans ce documentaire qui lui est dédié. "Laisser Blaoui parler de Blaoui aurait certainement donné plus de consistance à ce film", estime un sexagénaire, amoureux de la chanson oranaise, rencontré à la fin de la projection.