Nombreux sont les pays africains qui souffrent des problèmes de sécurité alimentaire, de santé et d'accès à l'eau. Ces mêmes populations subissent de façon dramatique les effets des inondations, des vagues de chaleur, des sécheresses, des dégradation de l'environnement et des catastrophes naturelles. Face à cette situation, les efforts doivent tendre vers la maîtrise des outils de modélisation climatique afin de s'adapter à ces changements notamment dans les pays et régions du continent africain. C'est dans ce contexte que l'Algérie a abrité du 22 au 23 du mois en cours l'atelier international sur les changements climatiques et adaptation en Afrique, rôle des technologies spatiales. Organisée par l'Agence spatiale algérienne (ASAL) en collaboration avec le Centre régional africain des sciences et technologies (CRASTE) des Nations unies et l'Association algérienne de recherche sur le climat et l'environnement (ARCE), cette rencontre internationale est dédiée à la problématique des changements climatiques. Lors de la cérémonie d'ouverture, hier à Alger, Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a affirmé, que le sujet est extrêmement préoccupant. «La question de la vulnérabilité et de l'adaptation aux impacts du changement climatique constitue une priorité absolue pour les années à venir. En raison de ses caractéristiques climatiques et économiques, l'Afrique est extrêmement vulnérable aux effets négatifs du changement climatique», a-t-il ajouté. Le programme de cette rencontre internationale vise à évaluer les besoins des pays en matière de données spatiales pour le suivi et l'analyse des impacts des changements climatiques. Il permettra également aux pays africains d'échanger leurs expériences et de mettre en place d'éventuelles collaborations scientifiques avec les partenaires des autres continents. Dans le même registre, Azeddine Oussedik, directeur général de l'ASAL, a révélé que le programme spatial 2006-2020 est déjà défini et qu'il intègre l'aménagement du territoire. Conçu pour 15 ans, ce dernier, selon Oussedik, doit être réactualisé tous les 5 ans. Par ailleurs, le DG de l'ASAL a annoncé que «le satellite Alsat I fêtera son 5ème anniversaire le 28 novembre prochain. Cette date coïncidera avec le 20ème anniversaire de la création de l'Agence spatiale algérienne». Pour rappel, Alsat I est sur orbite depuis 2002. A propos des données du satellite, il explique qu'elles sont exploitées dans un but de développement durable, de l'environnement et de l'agriculture. «Alsat I permet également de prévenir des incendies de forêt en fournissant les véritables bilans des sinistres à la Protection civile», a-t-il précisé. Ce même satellite, ajoute le premier responsable de l'ASAL «réalise des études concernant les risques industriels et assure la sécurité des pipe-lines. Il fournit également la cartographie des ressources hydriques et celle des risques pour aider les décideurs dans l'aménagement du territoire». Nombreux sont les pays africains qui souffrent des problèmes de sécurité alimentaire, de santé et d'accès à l'eau. Ces mêmes populations subissent de façon dramatique les effets des inondations, des vagues de chaleur, des sécheresses, des dégradation de l'environnement et des catastrophes naturelles. Face à cette situation, les efforts doivent tendre vers la maîtrise des outils de modélisation climatique afin de s'adapter à ces changements notamment dans les pays et régions du continent africain. C'est dans ce contexte que l'Algérie a abrité du 22 au 23 du mois en cours l'atelier international sur les changements climatiques et adaptation en Afrique, rôle des technologies spatiales. Organisée par l'Agence spatiale algérienne (ASAL) en collaboration avec le Centre régional africain des sciences et technologies (CRASTE) des Nations unies et l'Association algérienne de recherche sur le climat et l'environnement (ARCE), cette rencontre internationale est dédiée à la problématique des changements climatiques. Lors de la cérémonie d'ouverture, hier à Alger, Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a affirmé, que le sujet est extrêmement préoccupant. «La question de la vulnérabilité et de l'adaptation aux impacts du changement climatique constitue une priorité absolue pour les années à venir. En raison de ses caractéristiques climatiques et économiques, l'Afrique est extrêmement vulnérable aux effets négatifs du changement climatique», a-t-il ajouté. Le programme de cette rencontre internationale vise à évaluer les besoins des pays en matière de données spatiales pour le suivi et l'analyse des impacts des changements climatiques. Il permettra également aux pays africains d'échanger leurs expériences et de mettre en place d'éventuelles collaborations scientifiques avec les partenaires des autres continents. Dans le même registre, Azeddine Oussedik, directeur général de l'ASAL, a révélé que le programme spatial 2006-2020 est déjà défini et qu'il intègre l'aménagement du territoire. Conçu pour 15 ans, ce dernier, selon Oussedik, doit être réactualisé tous les 5 ans. Par ailleurs, le DG de l'ASAL a annoncé que «le satellite Alsat I fêtera son 5ème anniversaire le 28 novembre prochain. Cette date coïncidera avec le 20ème anniversaire de la création de l'Agence spatiale algérienne». Pour rappel, Alsat I est sur orbite depuis 2002. A propos des données du satellite, il explique qu'elles sont exploitées dans un but de développement durable, de l'environnement et de l'agriculture. «Alsat I permet également de prévenir des incendies de forêt en fournissant les véritables bilans des sinistres à la Protection civile», a-t-il précisé. Ce même satellite, ajoute le premier responsable de l'ASAL «réalise des études concernant les risques industriels et assure la sécurité des pipe-lines. Il fournit également la cartographie des ressources hydriques et celle des risques pour aider les décideurs dans l'aménagement du territoire».