La Chambre basse du Parlement, a élu hier un de ses membres pour la représenter au Conseil constitutionnel. Le choix des députés s'est finalement porté sur le candidat du FLN, Mohamed Abbou, élu au premier tour savec 225 voix, soit la majorité absolue. Cet ex-ministre de la Communication au début des années quatre-vingt-dix a bénéficié, comme prévu, du soutien des députés du RND et d'autres formations politiques ainsi que de quelques indépendants. Les deux partis (FLN et RND) ont fait un deal qui a permis au sénateur du RND, Badredine Salem, d'être élu par les membres du Conseil de la nation, avant hier, pour représenter la Chambre basse au Conseil constitutionnel. Mais avant l'entame du vote pour départager les 4 candidats, celui du FLN du MSP, du FNA et enfin du RCD après le retrait d'un candidat d'Ennahda, la candidate du parti de Saïd Sadi a demandé un point d'ordre. Leila Hadj-Arab a dénoncé le changement opéré par le bureau de l'assemblée sur la liste des candidatures. En vérité il s'agissait du changement de nom du candidat du FLN. Ainsi, la candidature de Ali Louhaidia, dûment retenue par le bureau de l'APN, avant-hier, à la clôture de l'opération de candidatures, a été retirée hier au profit de Mohamed Abbou. Interpellé sur cette « transgression » de la procédure initiale, le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, dira qu'«il est du ressort du bureau de l'assemblée de changer la procédure conformément au règlement intérieur en vigueur». Mais n'étant pas convaincus par cette explication, les députés du RCD ont boycotté la séance. Dans les coulisses de la Chambre basse, on impute ce changement brusque de candidat aux conflits internes qui agitent le parti du FLN. Et ce d'autant que le chef du groupe parlementaire du vieux parti, Layachi Daadoua, dont le nom a circulé avec insistance il y a quelques jours pour pourvoir ce poste au Conseil constitutionnel, a carrément refusé de se porter candidat suspectant «une manœuvre pour l'éloigner des travées de l'assemblé ».Cela dit, Ahmed Benzouaoui, candidat du MSP, a obtenu 57 voix devant le candidat du FNA qui, lui, n'a eu que 16 voix. Cette élection a mis à nu, une fois encore, la fragilité de l'Alliance présidentielle, et a prouvé que les deux partis FLN et RND, malgré les grandes divergences qu'il y'a entre eux, n'entendent nullement laisser un parti islamiste avoir des représentants au sein d'institutions importantes, comme le Conseil constitutionnel. La Chambre basse du Parlement, a élu hier un de ses membres pour la représenter au Conseil constitutionnel. Le choix des députés s'est finalement porté sur le candidat du FLN, Mohamed Abbou, élu au premier tour savec 225 voix, soit la majorité absolue. Cet ex-ministre de la Communication au début des années quatre-vingt-dix a bénéficié, comme prévu, du soutien des députés du RND et d'autres formations politiques ainsi que de quelques indépendants. Les deux partis (FLN et RND) ont fait un deal qui a permis au sénateur du RND, Badredine Salem, d'être élu par les membres du Conseil de la nation, avant hier, pour représenter la Chambre basse au Conseil constitutionnel. Mais avant l'entame du vote pour départager les 4 candidats, celui du FLN du MSP, du FNA et enfin du RCD après le retrait d'un candidat d'Ennahda, la candidate du parti de Saïd Sadi a demandé un point d'ordre. Leila Hadj-Arab a dénoncé le changement opéré par le bureau de l'assemblée sur la liste des candidatures. En vérité il s'agissait du changement de nom du candidat du FLN. Ainsi, la candidature de Ali Louhaidia, dûment retenue par le bureau de l'APN, avant-hier, à la clôture de l'opération de candidatures, a été retirée hier au profit de Mohamed Abbou. Interpellé sur cette « transgression » de la procédure initiale, le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, dira qu'«il est du ressort du bureau de l'assemblée de changer la procédure conformément au règlement intérieur en vigueur». Mais n'étant pas convaincus par cette explication, les députés du RCD ont boycotté la séance. Dans les coulisses de la Chambre basse, on impute ce changement brusque de candidat aux conflits internes qui agitent le parti du FLN. Et ce d'autant que le chef du groupe parlementaire du vieux parti, Layachi Daadoua, dont le nom a circulé avec insistance il y a quelques jours pour pourvoir ce poste au Conseil constitutionnel, a carrément refusé de se porter candidat suspectant «une manœuvre pour l'éloigner des travées de l'assemblé ».Cela dit, Ahmed Benzouaoui, candidat du MSP, a obtenu 57 voix devant le candidat du FNA qui, lui, n'a eu que 16 voix. Cette élection a mis à nu, une fois encore, la fragilité de l'Alliance présidentielle, et a prouvé que les deux partis FLN et RND, malgré les grandes divergences qu'il y'a entre eux, n'entendent nullement laisser un parti islamiste avoir des représentants au sein d'institutions importantes, comme le Conseil constitutionnel.