Des chercheurs ont identifié plus de 50 anomalies génétiques sur des tumeurs cancéreuses au poumon, ouvrant la voie au décryptage des origines de l'une des premières causes de décès dans le monde, selon une étude à paraître dimanche dans l'édition en ligne de la revue Nature. En analysant l'ADN de 528 tumeurs cancéreuses, ils ont aussi découvert l'implication, insoupçonnée jusqu'à présent, du gène NKX2-1 situé sur le chromosome 14, dans une part significative des adénocarcinomes pulmonaires, ou cancers glandulaires du poumon. Aux Etats-Unis, ce type de cancer, sur lequel porte l'étude, est Diagnostiqué pour 30% des cancers du poumon, selon les Instituts nationaux de la Santé (NIH). Pour analyser l'ADN de chaque tumeur maligne, les chercheurs ont repéré des centaines de milliers de variationsminimes portant sur une seule "lettre" ou nucléotide (des polymorphismes simple nucléotide - SNP). L'ordre dans lequel se succèdent , sur le long fil d'ADN, quatre "lettres" ou motifs chimiques élémentaires (G pour guanine, A pour adénine, C pour cytosine, T pour thymidine) détermine le programme génétique. Ces SNP, qui servent de balises sur l'ADN, ont permis de détecter d'autres variations génétiques portant sur le "nombre de copies" (d'exemplaires) de certains gènes ou d'autres portions d'ADN que les gènes eux-mêmes : copies excédentaires (duplications ou amplifications) ou au contraire absences ("délétions") de certaines parties du génome dans les cellules cancéreuses. Ces analyses nous donnent "une image sans précédent du génome du cancer du poumon", déclare l'un des auteurs de l'étude, Matthew Meyerson du Broad Institute dépendant de l'université de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT), dans un communiqué. Ce travail, réalisé dans le cadre du Projet pour le séquençage des tumeurs (TSP), "pose des bases essentielles et a "d'ores et déjà permis de mettre en évidence un gène important qui contrôle la croissance des cellules pulmonaires", affirme le Pr Meyerson. Il se dit convaincu que l'identification de 57 altérations génétiques fréquemment observées chez les patients atteints d'un cancer du poumon permettra d'"élaborer de nouvelles stratégies pour le diagnostic du cancer et sa thérapie". Plus de 40 de ces altérations sont associées à des gènes qui n'étaient pas associés jusqu'ici à des adénocarcinomes pulmonaires. Le cancer du poumon, comme la plupart des cancers, provient de changements intervenus au sein de l'ADN d'une personne au cours de sa vie. Des chercheurs ont identifié plus de 50 anomalies génétiques sur des tumeurs cancéreuses au poumon, ouvrant la voie au décryptage des origines de l'une des premières causes de décès dans le monde, selon une étude à paraître dimanche dans l'édition en ligne de la revue Nature. En analysant l'ADN de 528 tumeurs cancéreuses, ils ont aussi découvert l'implication, insoupçonnée jusqu'à présent, du gène NKX2-1 situé sur le chromosome 14, dans une part significative des adénocarcinomes pulmonaires, ou cancers glandulaires du poumon. Aux Etats-Unis, ce type de cancer, sur lequel porte l'étude, est Diagnostiqué pour 30% des cancers du poumon, selon les Instituts nationaux de la Santé (NIH). Pour analyser l'ADN de chaque tumeur maligne, les chercheurs ont repéré des centaines de milliers de variationsminimes portant sur une seule "lettre" ou nucléotide (des polymorphismes simple nucléotide - SNP). L'ordre dans lequel se succèdent , sur le long fil d'ADN, quatre "lettres" ou motifs chimiques élémentaires (G pour guanine, A pour adénine, C pour cytosine, T pour thymidine) détermine le programme génétique. Ces SNP, qui servent de balises sur l'ADN, ont permis de détecter d'autres variations génétiques portant sur le "nombre de copies" (d'exemplaires) de certains gènes ou d'autres portions d'ADN que les gènes eux-mêmes : copies excédentaires (duplications ou amplifications) ou au contraire absences ("délétions") de certaines parties du génome dans les cellules cancéreuses. Ces analyses nous donnent "une image sans précédent du génome du cancer du poumon", déclare l'un des auteurs de l'étude, Matthew Meyerson du Broad Institute dépendant de l'université de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT), dans un communiqué. Ce travail, réalisé dans le cadre du Projet pour le séquençage des tumeurs (TSP), "pose des bases essentielles et a "d'ores et déjà permis de mettre en évidence un gène important qui contrôle la croissance des cellules pulmonaires", affirme le Pr Meyerson. Il se dit convaincu que l'identification de 57 altérations génétiques fréquemment observées chez les patients atteints d'un cancer du poumon permettra d'"élaborer de nouvelles stratégies pour le diagnostic du cancer et sa thérapie". Plus de 40 de ces altérations sont associées à des gènes qui n'étaient pas associés jusqu'ici à des adénocarcinomes pulmonaires. Le cancer du poumon, comme la plupart des cancers, provient de changements intervenus au sein de l'ADN d'une personne au cours de sa vie.