Les sportifs algériens, ou d'origine algérienne, ont décidé de s'organiser. Sous le parrainage de M. Chérif Méziane, consul général de Paris, une rencontre en ce sens a été organisée jeudi dernier. Les sportifs algériens, ou d'origine algérienne, ont décidé de s'organiser. Sous le parrainage de M. Chérif Méziane, consul général de Paris, une rencontre en ce sens a été organisée jeudi dernier. Après l'association des médecins et celle des restaurateurs et de l'hôtellerie –créées tout récemment-, c'est au tour de l'Association des sportifs algériens, ou d'origine algérienne, de voir le jour sous le parrainage du consul général de Paris, M. Chérif Méziane. D'autres associations dans différentes disciplines — les avocats, les journalistes, les professeurs— … suivront bientôt, selon le consul général Les sportifs algériens, ou d'origine algérienne, dont certains ont fait la gloire de la France et de l'Algérie, toutes disciplines confondues, ont décidé, enfin, de s'organiser. Sous le parrainage de M. Chérif Méziane, consul général de Paris, une rencontre en ce sens a été organisée jeudi dernier. Dans un discours de circonstance, le consul général a tenu à rendre hommage aux figures de marque du sport algérien, toujours présentes dans les grands rendez-vous de l'histoire. «Qu'il me soit permis de rappeler que les Algériens ont de tout temps pratiqué toutes les disciplines sportives et vibré pour le sport. Car le sport a constitué pour nous, bien avant le 1er Novembre 1954, un moyen d'affirmer notre personnalité dans une société coloniale qui en était la négation même», dira M. Méziane Chérif. Ce dernier ne manquera pas d'exposer des noms qui restent dans les registres de l'histoire du sport international : Mustapha Zitouni, le pilier incontestable de la défense de l'équipe de France, Rachid Mekhloufi, Amar Rouai, Abderrahmane Boubakeur, Dahmane Defnoun, Soukhan et bien d'autres dans le monde du foot. «L'équipe de l'Algérie combattante qu'ils constituèrent porta haut les couleurs de l'Algérie, livrant 58 matchs officiels entre 1958 et 1962, malgré l'interdiction de la F. I. F. A.» L'exposé du consul général ne s'arrête pas à une seule discipline sportive. D'autres champions sont cités. Omar le noir, Omar Kouidri, Bob Amar, Chérif Hamia pour la boxe, El-Mebrouk, Morcelli et Hassiba Boulmerka -championne du monde dans l'athlétisme, Ahmed Kebaïli et Abdelkader Zaaf dans le cyclisme et Lamdjadani pour le hand ball. « En constituant une association de sportifs algériens ou d'origine algérienne, dans le cadre des lois du pays de résidence ou d'adoption (…) il vous sera possible de vous rencontrer dans un cadre organisé, de défendre et de promouvoir vos intérêts. Vous serez en mesure de servir l'Algérie par la prospection et la détection de jeunes talents qui sont des milliers dans ce pays», dira le ministre aux Mustapha Dahlab, Koreïchi, Hamili, Mourad Fergane et tant d'autres qui ont répondu présents lors de cette rencontre. L'Association des sportifs d'origine algérienne, ou Algériens, sera une antenne de conseils pour les jeunes talents. Elle pourra, de ce fait, les promouvoir vers les hauts niveaux dans tous les domaines sportifs et permettra à l'Algérie une étroite coopération avec ses enfants d'origine. Rappelons que la majorité des cadres présents dans cette réunion, qui exercent aujourd'hui en France ou ailleurs, ont coûté très cher à l'Algérie, un pays qui ne profite pas de l'expérience et du professionnalisme dont ils jouissent. Répondant à notre question sur l'objectif de la nouvelle stratégie du Consulat, qui réside dans le fait d'organiser la communauté autour du mouvement associatif, M. Méziane Chérif répondra : «Je n'ai pas de mission officielle dans ce sens. Je veux tracer une petite piste qui aboutira, j'espère, à un grand chemin. Nous sommes en France environ 4.5 millions d'origine algérienne. Pour ne citer que les médecins, le chiffre est effrayant : 12.000. Je veux mettre fin aux «médecins de nuits» -, aux avocats toujours complexés dans les prétoires, aux restaurateurs mal informés de la nouvelle situation de Algérie, de, de et de… La révolution en France était difficile au départ, mais les gens ont suivi après être convaincus. Je veux faire la même chose aujourd'hui, je lâche cette organisation entre les bras de ses principaux acteurs et ça sera à eux d'en saisir le sens. Ils sont libres de l'accepter comme de la refuser. Tant que je serai en poste, je leur apporterai toute mon aide.» Après l'association des médecins et celle des restaurateurs et de l'hôtellerie –créées tout récemment-, c'est au tour de l'Association des sportifs algériens, ou d'origine algérienne, de voir le jour sous le parrainage du consul général de Paris, M. Chérif Méziane. D'autres associations dans différentes disciplines — les avocats, les journalistes, les professeurs— … suivront bientôt, selon le consul général Les sportifs algériens, ou d'origine algérienne, dont certains ont fait la gloire de la France et de l'Algérie, toutes disciplines confondues, ont décidé, enfin, de s'organiser. Sous le parrainage de M. Chérif Méziane, consul général de Paris, une rencontre en ce sens a été organisée jeudi dernier. Dans un discours de circonstance, le consul général a tenu à rendre hommage aux figures de marque du sport algérien, toujours présentes dans les grands rendez-vous de l'histoire. «Qu'il me soit permis de rappeler que les Algériens ont de tout temps pratiqué toutes les disciplines sportives et vibré pour le sport. Car le sport a constitué pour nous, bien avant le 1er Novembre 1954, un moyen d'affirmer notre personnalité dans une société coloniale qui en était la négation même», dira M. Méziane Chérif. Ce dernier ne manquera pas d'exposer des noms qui restent dans les registres de l'histoire du sport international : Mustapha Zitouni, le pilier incontestable de la défense de l'équipe de France, Rachid Mekhloufi, Amar Rouai, Abderrahmane Boubakeur, Dahmane Defnoun, Soukhan et bien d'autres dans le monde du foot. «L'équipe de l'Algérie combattante qu'ils constituèrent porta haut les couleurs de l'Algérie, livrant 58 matchs officiels entre 1958 et 1962, malgré l'interdiction de la F. I. F. A.» L'exposé du consul général ne s'arrête pas à une seule discipline sportive. D'autres champions sont cités. Omar le noir, Omar Kouidri, Bob Amar, Chérif Hamia pour la boxe, El-Mebrouk, Morcelli et Hassiba Boulmerka -championne du monde dans l'athlétisme, Ahmed Kebaïli et Abdelkader Zaaf dans le cyclisme et Lamdjadani pour le hand ball. « En constituant une association de sportifs algériens ou d'origine algérienne, dans le cadre des lois du pays de résidence ou d'adoption (…) il vous sera possible de vous rencontrer dans un cadre organisé, de défendre et de promouvoir vos intérêts. Vous serez en mesure de servir l'Algérie par la prospection et la détection de jeunes talents qui sont des milliers dans ce pays», dira le ministre aux Mustapha Dahlab, Koreïchi, Hamili, Mourad Fergane et tant d'autres qui ont répondu présents lors de cette rencontre. L'Association des sportifs d'origine algérienne, ou Algériens, sera une antenne de conseils pour les jeunes talents. Elle pourra, de ce fait, les promouvoir vers les hauts niveaux dans tous les domaines sportifs et permettra à l'Algérie une étroite coopération avec ses enfants d'origine. Rappelons que la majorité des cadres présents dans cette réunion, qui exercent aujourd'hui en France ou ailleurs, ont coûté très cher à l'Algérie, un pays qui ne profite pas de l'expérience et du professionnalisme dont ils jouissent. Répondant à notre question sur l'objectif de la nouvelle stratégie du Consulat, qui réside dans le fait d'organiser la communauté autour du mouvement associatif, M. Méziane Chérif répondra : «Je n'ai pas de mission officielle dans ce sens. Je veux tracer une petite piste qui aboutira, j'espère, à un grand chemin. Nous sommes en France environ 4.5 millions d'origine algérienne. Pour ne citer que les médecins, le chiffre est effrayant : 12.000. Je veux mettre fin aux «médecins de nuits» -, aux avocats toujours complexés dans les prétoires, aux restaurateurs mal informés de la nouvelle situation de Algérie, de, de et de… La révolution en France était difficile au départ, mais les gens ont suivi après être convaincus. Je veux faire la même chose aujourd'hui, je lâche cette organisation entre les bras de ses principaux acteurs et ça sera à eux d'en saisir le sens. Ils sont libres de l'accepter comme de la refuser. Tant que je serai en poste, je leur apporterai toute mon aide.»