La 9e session du forum pour le partenariat avec l'Afrique, dont les travaux s'ouvriront demain à Alger, se veut une « opportunité pour une évaluation de l'état de coopération entre le continent et ses principaux partenaires au développement, issus du groupe du G8 et de l'OCDE (organisation de coopération et de développement économique Ndlr)». C'est ce qu'a affirmé, hier, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, lors d'un point de presse à la veille de ce rendez-vous, dont la cérémonie d'ouverture sera présidée par le Président Bouteflika et son homologue allemand, Hoirst Kohler, dont le pays assure la présidence du G 8. Crée en 2003, le forum a pris l'initiative d'élargir le cercle du dialogue et du partenariat entre l'Afrique et les pays développés et c'est ainsi qu'il a vu l'adhésion des 15 pays membres du comité de mise en œuvre du NEPAD et des membres de l'OCDE. Ces derniers ont apporté une aide publique au développement de l'ordre de 100 millions de dollars. Selon Messahel « gouvernance et développement » sera le thème central de cette 9éme session. Un thème qui sera appréhendé sous deux angles complémentaires, en l'occurrence : « la gouvernance dans le développement » et « le partenariat pour le développement ». Pour le conférencier « la gouvernance signifie le changement des méthodes de gestion ». D'ailleurs, à ce titre, il n'a pas manqué de relever un paradoxe propre à l'Afrique qui dispose d'importants moyens, mais qui est très en retard par rapport à d'autres régions du monde. Au cours de cette session, les représentants du continent noir vont mettre sur la table une multitude de revendications, déjà dûment exprimées, auparavant. Il s'agit, ainsi, de la nécessité de mettre en application les engagements pour faire avancer le processus de Doha « qui est en panne », du démantèlement des barrières tarifaires, seule condition devant permettre aux produits africains de trouver des débouchés dans les marchés des pays du G8 et de l'OCDE, de la levée des subventions qu'accordent les Etats occidentaux à leurs produits, pour qu'« il y'ait une justice sur le plan commercial »…etc. Messahel a par ailleurs martelé qu' « il faut que l'Afrique devienne une destination pour l'investissement » au même titre que les autres régions du monde. Il n'a pas voulu se faire critique vis-à-vis des partenaires de l'Afrique estimant que les représentants du continent souhaitent fortement que « l'aide au développement soit revisitée et réorientée car, dira-t-il, la plupart des aides reviennent dans les pays du nord. Il faut que cela cesse ». Messahel n'a pas voulu se faire critique vis-à-vis de la frilosité des partenaires de l'Afrique à assumer leurs engagements. Il a aussi amplement insisté sur l'impératif de promouvoir la gouvernance, laquelle est intimement liée à la paix et la sécurité. «Car sans paix, sécurité et stabilité il n'y a point de développement», a estimé Messahel. Par ailleurs, le ministre délégué a fait part de l'intention des deux parties d'aborder la question de la corruption, une plaie qui ronge le continent africain. La prochaine session de ce forum, dont les rencontres sont semestrielles, est prévue dans six mois dans la capitale allemande, Berlin. La 9e session du forum pour le partenariat avec l'Afrique, dont les travaux s'ouvriront demain à Alger, se veut une « opportunité pour une évaluation de l'état de coopération entre le continent et ses principaux partenaires au développement, issus du groupe du G8 et de l'OCDE (organisation de coopération et de développement économique Ndlr)». C'est ce qu'a affirmé, hier, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, lors d'un point de presse à la veille de ce rendez-vous, dont la cérémonie d'ouverture sera présidée par le Président Bouteflika et son homologue allemand, Hoirst Kohler, dont le pays assure la présidence du G 8. Crée en 2003, le forum a pris l'initiative d'élargir le cercle du dialogue et du partenariat entre l'Afrique et les pays développés et c'est ainsi qu'il a vu l'adhésion des 15 pays membres du comité de mise en œuvre du NEPAD et des membres de l'OCDE. Ces derniers ont apporté une aide publique au développement de l'ordre de 100 millions de dollars. Selon Messahel « gouvernance et développement » sera le thème central de cette 9éme session. Un thème qui sera appréhendé sous deux angles complémentaires, en l'occurrence : « la gouvernance dans le développement » et « le partenariat pour le développement ». Pour le conférencier « la gouvernance signifie le changement des méthodes de gestion ». D'ailleurs, à ce titre, il n'a pas manqué de relever un paradoxe propre à l'Afrique qui dispose d'importants moyens, mais qui est très en retard par rapport à d'autres régions du monde. Au cours de cette session, les représentants du continent noir vont mettre sur la table une multitude de revendications, déjà dûment exprimées, auparavant. Il s'agit, ainsi, de la nécessité de mettre en application les engagements pour faire avancer le processus de Doha « qui est en panne », du démantèlement des barrières tarifaires, seule condition devant permettre aux produits africains de trouver des débouchés dans les marchés des pays du G8 et de l'OCDE, de la levée des subventions qu'accordent les Etats occidentaux à leurs produits, pour qu'« il y'ait une justice sur le plan commercial »…etc. Messahel a par ailleurs martelé qu' « il faut que l'Afrique devienne une destination pour l'investissement » au même titre que les autres régions du monde. Il n'a pas voulu se faire critique vis-à-vis des partenaires de l'Afrique estimant que les représentants du continent souhaitent fortement que « l'aide au développement soit revisitée et réorientée car, dira-t-il, la plupart des aides reviennent dans les pays du nord. Il faut que cela cesse ». Messahel n'a pas voulu se faire critique vis-à-vis de la frilosité des partenaires de l'Afrique à assumer leurs engagements. Il a aussi amplement insisté sur l'impératif de promouvoir la gouvernance, laquelle est intimement liée à la paix et la sécurité. «Car sans paix, sécurité et stabilité il n'y a point de développement», a estimé Messahel. Par ailleurs, le ministre délégué a fait part de l'intention des deux parties d'aborder la question de la corruption, une plaie qui ronge le continent africain. La prochaine session de ce forum, dont les rencontres sont semestrielles, est prévue dans six mois dans la capitale allemande, Berlin.