Des hélicoptères de secours russes recherchent cinq marins portés disparus dans une violente tempête à l'entrée nord de la mer Noire, tandis que la nappe de pétrole échappée d'un pétrolier commence à souiller les plages. Trois personnes ont péri dans la tempête qui s'est abattue dimanche sur le détroit de Kertch reliant la mer Noire à la mer d'Azov, et dans laquelle un petit pétrolier et au moins quatre cargos ont sombré. D'autres navires ont échoué sur le rivage. Des oiseaux cherchant abri sur le rivage près du coeur de la tempête avaient hier les plumes recouvertes d'un mélange de fioul et d'algues - première preuve de ce qu'un responsable russe a appelé une «catastrophe écologique majeure» dont il faudra plusieurs années pour effacer les traces. La tempête s'est calmée hier mais à Novorossiisk, deuxième port de Russie pour les exportations de pétrole et de produits dérivés, mais les autorités ont demandé aux pétroliers de ne pas jeter l'ancre parce qu'une deuxième tempête est annoncée. La marine a été appelée à l'aide pour participer aux opérations de recherches mais aussi de nettoyage, a déclaré un responsable du ministère russe des Situations d'urgence. «Notre principal objectif est de retrouver les personnes portées disparues», a-t-il dit à la presse dans le port de Kavkaz, où a été mis sur pied un état-major de crise. «Le deuxième objectif est de faire face aux conséquences de la nappe de pétrole». La nappe de pétrole provient du petit tanker russe Volganeft-139, qui s'est brisé en deux, dimanche, au large du port ukrainien de Kertch. Conçu à l'origine pour la navigation fluviale et côtière, ce navire, en service depuis 1978, transportait environ 4.000 tonnes de fioul lourd. Selon les autorités, au moins 1.300 tonnes se sont d'ores et déjà répandues dans la mer. Par temps froid, le fioul lourd a tendance à se déposer au fond de la mer au lieu de se disperser, ce qui va sensiblement compliquer les opérations de nettoyage. L'agence environnementale russe Rosprirodnadzor a d'ailleurs dès dimanche parlé d'une «très grave catastrophe pour l'environnement». Des hélicoptères de secours russes recherchent cinq marins portés disparus dans une violente tempête à l'entrée nord de la mer Noire, tandis que la nappe de pétrole échappée d'un pétrolier commence à souiller les plages. Trois personnes ont péri dans la tempête qui s'est abattue dimanche sur le détroit de Kertch reliant la mer Noire à la mer d'Azov, et dans laquelle un petit pétrolier et au moins quatre cargos ont sombré. D'autres navires ont échoué sur le rivage. Des oiseaux cherchant abri sur le rivage près du coeur de la tempête avaient hier les plumes recouvertes d'un mélange de fioul et d'algues - première preuve de ce qu'un responsable russe a appelé une «catastrophe écologique majeure» dont il faudra plusieurs années pour effacer les traces. La tempête s'est calmée hier mais à Novorossiisk, deuxième port de Russie pour les exportations de pétrole et de produits dérivés, mais les autorités ont demandé aux pétroliers de ne pas jeter l'ancre parce qu'une deuxième tempête est annoncée. La marine a été appelée à l'aide pour participer aux opérations de recherches mais aussi de nettoyage, a déclaré un responsable du ministère russe des Situations d'urgence. «Notre principal objectif est de retrouver les personnes portées disparues», a-t-il dit à la presse dans le port de Kavkaz, où a été mis sur pied un état-major de crise. «Le deuxième objectif est de faire face aux conséquences de la nappe de pétrole». La nappe de pétrole provient du petit tanker russe Volganeft-139, qui s'est brisé en deux, dimanche, au large du port ukrainien de Kertch. Conçu à l'origine pour la navigation fluviale et côtière, ce navire, en service depuis 1978, transportait environ 4.000 tonnes de fioul lourd. Selon les autorités, au moins 1.300 tonnes se sont d'ores et déjà répandues dans la mer. Par temps froid, le fioul lourd a tendance à se déposer au fond de la mer au lieu de se disperser, ce qui va sensiblement compliquer les opérations de nettoyage. L'agence environnementale russe Rosprirodnadzor a d'ailleurs dès dimanche parlé d'une «très grave catastrophe pour l'environnement».