Double difficulté pour le Président Abbas qui fait face à l'intransigeance israélienne quant aux fondamentaux à mettre au point avant la signature du document final devant consacrer cette réunion, et les actes séditieux du mouvements Hamas dans la bande de Ghaza. Double difficulté pour le Président Abbas qui fait face à l'intransigeance israélienne quant aux fondamentaux à mettre au point avant la signature du document final devant consacrer cette réunion, et les actes séditieux du mouvements Hamas dans la bande de Ghaza. Plus la date butoir de fin novembre courant approche et plus la confusion et l'incertitude semblent s'installer, augurant de résultats bien minces et, en tout cas, bien en deçà des espérances annoncées pour une solution juste et durable pour la paix au Proche-Orient. Le dernier entretien téléphonique entre la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, confirme cet amer constat. De fait, on en est encore à «évoquer les difficultés empêchant la rédaction du document conjoint final israélo-palestinien» qui doit sanctionner la réussite ou non de cette énième tentative pour trouver une issue à l'actuelle situation de blocages multiples et d'agressions continues de l'armée israélienne. Le porte-parole du Président Abbas, Nabil Abou Rodène, a ainsi pu rapporter que «Mme Rice et M. Abbas cherchent les moyens de dépasser les divergences entre les Israéliens et les Palestiniens.» Intervenant pour sa part en réponse à une demande israélienne exigeant des Palestiniens qu'ils fassent «des concessions sur le dossier d'El-Qods», le négociateur palestinien et membre du Comité exécutif de l'OLP, Yasser Abed Rabbo a déclaré hier que «sans El Qods, il n'y aura pas de capitale pour l'Etat palestinien et pas de solution au problème.» Il ajoutait : «El Qods doit être et rester une capitale unie sur laquelle il ne saurait y avoir de concessions de notre part.» Propos tranchés qui viennent rappeler toute l'étendue du fossé qui sépare les positions des uns et des autres à la veille de cet important rendez-vous. Quand on sait que le texte en question servira de base et de fondement à cette réunion, on n'en mesure que davantage — connaissant la position israélienne sur le sujet — toutes les difficultés auxquelles reste confrontée l'animatrice principale de cette rencontre, à savoir Mme Rice. Ces difficultés sont d'autant plus aggravées par la situation interne à laquelle le président Abbas est lui aussi confronté. Dans la soirée de jeudi, Mahmoud Abbas n'a pas mâché ses mots pour condamner les «actes criminels dont s‘est rendu coupable le mouvement Hamas dans la bande de Ghaza lors des cérémonies commémoratives de la disparition de Yasser Arafat.» On sait en effet que, profitant de la liesse et du recueillement, les brigades paramilitaires du mouvement Hamas ont lancé des assauts sauvages contre la population palestinienne rassemblée à Ghaza, blessant 130 personnes et procédant à l'arrestation arbitraire de quelque 400 membres du Fatah. Réagissant à ces actes d'une rare gravité, Abbas a appelé à «faire chuter cette clique qui a pris le contrôle de la bande de Ghaza par la force des armes et qui exploite les souffrances et la tragédie de notre peuple.» Son appel paraît avoir été partiellement entendu puisque dans la journée d'hier, le chef du parti Hamas pour la bande de Ghaza, Ismail Haniyeh, a annoncé avoir ordonné la libération de dizaines de membres du Fatah, tout en appelant à une reprise des négociations avec la partie rivale, l'Autorité palestinienne. Mahmoud Abbas a immédiatement rejeté cette offre, considérant que la prise de pouvoir sur la bande de Ghaza par Hamas procède du putsch et a déjà été condamnée par les plus hautes instances palestiniennes et la communauté internationale. Dans le mince intervalle qui nous sépare de la date arrêtée pour la réunion d'Annapolis, tous les regards sont maintenant braqués sur l'opportunité ou non d'un septième périple dans la région de Condoleezza Rice. Plus la date butoir de fin novembre courant approche et plus la confusion et l'incertitude semblent s'installer, augurant de résultats bien minces et, en tout cas, bien en deçà des espérances annoncées pour une solution juste et durable pour la paix au Proche-Orient. Le dernier entretien téléphonique entre la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, confirme cet amer constat. De fait, on en est encore à «évoquer les difficultés empêchant la rédaction du document conjoint final israélo-palestinien» qui doit sanctionner la réussite ou non de cette énième tentative pour trouver une issue à l'actuelle situation de blocages multiples et d'agressions continues de l'armée israélienne. Le porte-parole du Président Abbas, Nabil Abou Rodène, a ainsi pu rapporter que «Mme Rice et M. Abbas cherchent les moyens de dépasser les divergences entre les Israéliens et les Palestiniens.» Intervenant pour sa part en réponse à une demande israélienne exigeant des Palestiniens qu'ils fassent «des concessions sur le dossier d'El-Qods», le négociateur palestinien et membre du Comité exécutif de l'OLP, Yasser Abed Rabbo a déclaré hier que «sans El Qods, il n'y aura pas de capitale pour l'Etat palestinien et pas de solution au problème.» Il ajoutait : «El Qods doit être et rester une capitale unie sur laquelle il ne saurait y avoir de concessions de notre part.» Propos tranchés qui viennent rappeler toute l'étendue du fossé qui sépare les positions des uns et des autres à la veille de cet important rendez-vous. Quand on sait que le texte en question servira de base et de fondement à cette réunion, on n'en mesure que davantage — connaissant la position israélienne sur le sujet — toutes les difficultés auxquelles reste confrontée l'animatrice principale de cette rencontre, à savoir Mme Rice. Ces difficultés sont d'autant plus aggravées par la situation interne à laquelle le président Abbas est lui aussi confronté. Dans la soirée de jeudi, Mahmoud Abbas n'a pas mâché ses mots pour condamner les «actes criminels dont s‘est rendu coupable le mouvement Hamas dans la bande de Ghaza lors des cérémonies commémoratives de la disparition de Yasser Arafat.» On sait en effet que, profitant de la liesse et du recueillement, les brigades paramilitaires du mouvement Hamas ont lancé des assauts sauvages contre la population palestinienne rassemblée à Ghaza, blessant 130 personnes et procédant à l'arrestation arbitraire de quelque 400 membres du Fatah. Réagissant à ces actes d'une rare gravité, Abbas a appelé à «faire chuter cette clique qui a pris le contrôle de la bande de Ghaza par la force des armes et qui exploite les souffrances et la tragédie de notre peuple.» Son appel paraît avoir été partiellement entendu puisque dans la journée d'hier, le chef du parti Hamas pour la bande de Ghaza, Ismail Haniyeh, a annoncé avoir ordonné la libération de dizaines de membres du Fatah, tout en appelant à une reprise des négociations avec la partie rivale, l'Autorité palestinienne. Mahmoud Abbas a immédiatement rejeté cette offre, considérant que la prise de pouvoir sur la bande de Ghaza par Hamas procède du putsch et a déjà été condamnée par les plus hautes instances palestiniennes et la communauté internationale. Dans le mince intervalle qui nous sépare de la date arrêtée pour la réunion d'Annapolis, tous les regards sont maintenant braqués sur l'opportunité ou non d'un septième périple dans la région de Condoleezza Rice.