Ahmed Ouyahia a fait une proposition des plus étonnantes à Biskra en affirmant que son parti œuvrerait avec ses partenaires politiques, le FLN et le MSP, à apporter au code de la commune des amendements permettant de «dissoudre toute assemblée communale dont le territoire est le théâtre de vagues de contestation populaire». Ahmed Ouyahia a fait une proposition des plus étonnantes à Biskra en affirmant que son parti œuvrerait avec ses partenaires politiques, le FLN et le MSP, à apporter au code de la commune des amendements permettant de «dissoudre toute assemblée communale dont le territoire est le théâtre de vagues de contestation populaire». Ce dérapage politique venant d'un ex-chef de gouvernement ne peut être cautionné car la contestation populaire demeure pour l'instant la seule arme que possède le citoyen contre les tenants de la hogra et de la marginalisation. Il suffit simplement de l'encadrer par un dispositif juridique afin de se prémunir contre les éventuels débordements violent des citoyens qui ne font qu'exprimer leur ras-le-bol ou leur mécontentement envers leurs élus qui ne se soucient guère, le plus souvent, des conséquences de leurs actes. Imaginons un instant que des adversaires politiques d'un maire d'une commune dont la probité et l'intégrité morale et intellectuelle ne sont pas mises en cause soit l'objet d'une vague de contestation téléguidée. Qu'adviendra-t-il de cette APC ? Elle sera automatiquement dissoute si l'amendement proposé par les partis de l'Alliance présidentielle est approuvé. Le Secrétaire général RND, qui a affirmé au passage que « la crise politique en Algérie était dépassée », se dit favorable à des « amendements substantiels » des codes communal et de wilaya, estimant que « la gestion décentralisée en matière d'investissement et de développement, constitue la seule alternative à l'économie dirigée et planifiée ». Le premier secrétaire du Front des forces socialistes, FFS Karim Tabbou a affirmé quant à lui que le vote constitue le « socle de l'alternative politique » à laquelle aspire la société. Tabbou, qui s'exprimait lors d'une rencontre au siège du parti a indiqué que l'amorce de la démocratie authentique « requiert la participation de l'ensemble des partenaires politiques et des citoyens intègres ». Le Secrétaire national du parti du RCD, Hamid Lounaouci a invité les citoyens à « voter massivement et à se mobiliser pour surveiller le déroulement de l'opération électorale » mettant en garde contre la fraude électorale. Le président du MSP, Bouguerra Soltani, a affirmé que les candidats de son parti « ne font pas de promesses, mais s'engagent fermement à prendre en charge les préoccupations citoyenne ». Pour Soltani, les trois autres axes majeurs de ce programme sont la sécurité alimentaire, le développement local et la dialogue social le plus large. Le Secrétaire général du mouvement Islah, Djahid Younsi, a appelé à une répartition « équitable des revenus pétroliers » entre les communes pour créer les conditions du développement et pour « ouvrir » de nouveaux horizons devant la jeunesse. Le Secrétaire général du Mouvement En-nahda, Fateh Rebaï, a affirmé qu'un « élu non issu de la volonté populaire manquera de légitimité ». Il a également estimé que « ceux qui portent atteinte à cette volonté sont autant condamnables que ceux qui détournent l'argent public », déplorant « l'impunité des auteurs de ces actes ». Selon le Secrétaire général du Mouvement En-nahda, le problème réside moins dans « les disponibilités financières » que dans la «bonne gestion». Ce dérapage politique venant d'un ex-chef de gouvernement ne peut être cautionné car la contestation populaire demeure pour l'instant la seule arme que possède le citoyen contre les tenants de la hogra et de la marginalisation. Il suffit simplement de l'encadrer par un dispositif juridique afin de se prémunir contre les éventuels débordements violent des citoyens qui ne font qu'exprimer leur ras-le-bol ou leur mécontentement envers leurs élus qui ne se soucient guère, le plus souvent, des conséquences de leurs actes. Imaginons un instant que des adversaires politiques d'un maire d'une commune dont la probité et l'intégrité morale et intellectuelle ne sont pas mises en cause soit l'objet d'une vague de contestation téléguidée. Qu'adviendra-t-il de cette APC ? Elle sera automatiquement dissoute si l'amendement proposé par les partis de l'Alliance présidentielle est approuvé. Le Secrétaire général RND, qui a affirmé au passage que « la crise politique en Algérie était dépassée », se dit favorable à des « amendements substantiels » des codes communal et de wilaya, estimant que « la gestion décentralisée en matière d'investissement et de développement, constitue la seule alternative à l'économie dirigée et planifiée ». Le premier secrétaire du Front des forces socialistes, FFS Karim Tabbou a affirmé quant à lui que le vote constitue le « socle de l'alternative politique » à laquelle aspire la société. Tabbou, qui s'exprimait lors d'une rencontre au siège du parti a indiqué que l'amorce de la démocratie authentique « requiert la participation de l'ensemble des partenaires politiques et des citoyens intègres ». Le Secrétaire national du parti du RCD, Hamid Lounaouci a invité les citoyens à « voter massivement et à se mobiliser pour surveiller le déroulement de l'opération électorale » mettant en garde contre la fraude électorale. Le président du MSP, Bouguerra Soltani, a affirmé que les candidats de son parti « ne font pas de promesses, mais s'engagent fermement à prendre en charge les préoccupations citoyenne ». Pour Soltani, les trois autres axes majeurs de ce programme sont la sécurité alimentaire, le développement local et la dialogue social le plus large. Le Secrétaire général du mouvement Islah, Djahid Younsi, a appelé à une répartition « équitable des revenus pétroliers » entre les communes pour créer les conditions du développement et pour « ouvrir » de nouveaux horizons devant la jeunesse. Le Secrétaire général du Mouvement En-nahda, Fateh Rebaï, a affirmé qu'un « élu non issu de la volonté populaire manquera de légitimité ». Il a également estimé que « ceux qui portent atteinte à cette volonté sont autant condamnables que ceux qui détournent l'argent public », déplorant « l'impunité des auteurs de ces actes ». Selon le Secrétaire général du Mouvement En-nahda, le problème réside moins dans « les disponibilités financières » que dans la «bonne gestion».