Pour la troisième fois consécutive en une seule semaine, les étudiants de l'université de Blida ont manifesté hier avec force leur colère contre les mauvaises conditions qui caractérisent leur parcours universitaire au quotidien. Ainsi, hier, tôt dans la matinée, les étudiants résidants dans plusieurs localités (Boufarik, Oued Alleug, Hadjout, Affroun, etc.) mal desservies par le transport universitaire (le COUS) ont décidé de bloquer tous les accès à l'université en signe de protestation contre ce qu'ils qualifient de grave «injustice». «Nous n'avons même pas assez de bus à notre disposition pour arriver à l'heure à nos cours. Alors, je ne vous parle pas des examens que certains d'entre nous ont raté à cause de ce problème. Nous sommes passés à l'action pour dire que cela doit changer», confie un étudiant. Au problème du transport s'ajoutent d'autres frustrations que les étudiants à Blida n'hésitent plus à dévoiler. «Allez voir dans quelles conditions nous vivons dans la cité universitaire. Vous constaterez de vos propres yeux que nous sommes traités comme des animaux. Il y a de cela 3 ans, 130 étudiants ont été hospitalisés en une seule journée pour des intoxications alimentaires. Et chaque jour, la situation s'empire. Aujourd'hui, nous bloquons entièrement l'université pour que l'administration s'intéresse une fois pour toutes à notre sort», nous affirme un autre étudiant. Plusieurs échauffourées ont opposé les étudiants à des agents de l'administration, rapportent des témoins oculaires. Un gardien a même été assommé lors d'une bagarre, mais ses jours sont hors de danger. Notons que les cours n'ont pas pu être assurés à cause du blocage des accès à l'université puisque les étudiants ne pouvaient guère rejoindre leurs départements. On nous apprendra aussi que les étudiants ont désigné trois représentants pour soumettre une plateforme de revendications au rectorat. Des négociations auraient même débuté selon nos sources. La contestation qui a gagné ces dernières semaines plusieurs universités et facultés dans le pays commence à faire tache d'huile. En effet, après Tizi-Ouzou, El-Tarf, Sétif, Alger, Boumerdès, Constantine… la grogne a gagné d'autres universités dans différentes régions du pays. A travers toutes ces actions de protestions, nous pouvons d'ores et déjà relever un dénominateur commun : le malaise ambiant et le climat de tension sont largement perceptibles dans les universités et les cités U. De quoi pousser les responsables du secteur à se poser de sérieuses interrogations sur le bien-fondé de leur gestion. Pour la troisième fois consécutive en une seule semaine, les étudiants de l'université de Blida ont manifesté hier avec force leur colère contre les mauvaises conditions qui caractérisent leur parcours universitaire au quotidien. Ainsi, hier, tôt dans la matinée, les étudiants résidants dans plusieurs localités (Boufarik, Oued Alleug, Hadjout, Affroun, etc.) mal desservies par le transport universitaire (le COUS) ont décidé de bloquer tous les accès à l'université en signe de protestation contre ce qu'ils qualifient de grave «injustice». «Nous n'avons même pas assez de bus à notre disposition pour arriver à l'heure à nos cours. Alors, je ne vous parle pas des examens que certains d'entre nous ont raté à cause de ce problème. Nous sommes passés à l'action pour dire que cela doit changer», confie un étudiant. Au problème du transport s'ajoutent d'autres frustrations que les étudiants à Blida n'hésitent plus à dévoiler. «Allez voir dans quelles conditions nous vivons dans la cité universitaire. Vous constaterez de vos propres yeux que nous sommes traités comme des animaux. Il y a de cela 3 ans, 130 étudiants ont été hospitalisés en une seule journée pour des intoxications alimentaires. Et chaque jour, la situation s'empire. Aujourd'hui, nous bloquons entièrement l'université pour que l'administration s'intéresse une fois pour toutes à notre sort», nous affirme un autre étudiant. Plusieurs échauffourées ont opposé les étudiants à des agents de l'administration, rapportent des témoins oculaires. Un gardien a même été assommé lors d'une bagarre, mais ses jours sont hors de danger. Notons que les cours n'ont pas pu être assurés à cause du blocage des accès à l'université puisque les étudiants ne pouvaient guère rejoindre leurs départements. On nous apprendra aussi que les étudiants ont désigné trois représentants pour soumettre une plateforme de revendications au rectorat. Des négociations auraient même débuté selon nos sources. La contestation qui a gagné ces dernières semaines plusieurs universités et facultés dans le pays commence à faire tache d'huile. En effet, après Tizi-Ouzou, El-Tarf, Sétif, Alger, Boumerdès, Constantine… la grogne a gagné d'autres universités dans différentes régions du pays. A travers toutes ces actions de protestions, nous pouvons d'ores et déjà relever un dénominateur commun : le malaise ambiant et le climat de tension sont largement perceptibles dans les universités et les cités U. De quoi pousser les responsables du secteur à se poser de sérieuses interrogations sur le bien-fondé de leur gestion.