Karim Tabbou a convoqué une session extraordinaire du Conseil national, prévue pour jeudi prochain, et qui tranchera définitivement sur la question. Karim Tabbou a convoqué une session extraordinaire du Conseil national, prévue pour jeudi prochain, et qui tranchera définitivement sur la question. Le premier Secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Karim Tabbou, a décidé de remettre son mandat au président du parti, Hocine Ait Ahmed, au lendemain de la proclamation des résultats des élections locales tenues jeudi dernier. «J'assume ma part de responsabilité dans la prise de décision par le parti de participer aux élections locales du 29 novembre 2007, sous état d'urgence avec toutes les conséquences et tous les risques électoraux que cela comporte (…) je remets mon mandat au président du parti», a-t-il déclaré hier, lors d'une conférence de presse expéditive organisée au siège national du parti à Alger. Pour cela, Karim Tabbou a convoqué une session extraordinaire du Conseil national, prévue pour jeudi prochain, et qui tranchera définitivement sur la question. Interrogé sur les motivations de sa décision, le premier secrétaire national du FFS a tenu à préciser qu'il ne s'agit pas d'une démission, mais une remise de mandat, et le président du parti aura par la suite à statuer sur la question. Cependant, «je remets mon mandat par devoir d'éthique et de pédagogie politiques, que je me suis imposé depuis mon investiture à la tête du parti, et je le fais avec conviction, sérénité et joie, sous aucune pression», a-t-il précisé. En effet, c'est un Karim Tabbou cachant mal sa déception qui s'est présenté hier face aux journalistes, pour annoncer cette nouvelle fracassante, d'autant qu'elle intervient au lendemain d'échéances électorales. Lesquelles élections, faut-il le signaler, ont consacré un cuisant échec au plus vieux parti d'opposition, même dans son fief habituel, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, où la formation d'Ait Ahmed a connu une sévère dégringolade. Un échec que le premier secrétaire national du parti ne veut visiblement pas avaler, bien que sa décision de remettre son mandat au président du parti, soit un aveu d'échec. A cela s'ajoute également le poids de la dissidence qui s'est accrue avec son investiture à la tête du secrétariat national du parti. Commentant les résultats du scrutin de jeudi dernier, Tabbou a affirmé que «ce n'est pas l'échec du FFS, mais la victoire de la mafia», soulignant au passage que le parti n'a guère perdu sa boussole politique et garde toujours le cap aux côtés du peuple. «La vie d'un parti ne se limite pas à une élection locale», a-t-il ajouté dans une tentative de dédramatiser la situation, bien que la décision qu'il vient de prendre fera bien des heureux du côté des dissidents. Considérant toutefois que les élections locales sont un «non-événement politique», Tabbou estime qu'il y a là «une résolution radicale à empêcher toute expérimentation politique innovante en vue de constituer une alternative politique». Pour lui, il y va de la discipline, de la pédagogie et de l'éthique politiques d'instaurer d'autres mœurs et d'autres façons d'exercer la politique, d'autant, dit-il, qu'aucun homme politique de l'histoire de l'Algérie indépendante, n'osé adopter une pareille attitude, celle de démissionner de son poste. Le premier Secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Karim Tabbou, a décidé de remettre son mandat au président du parti, Hocine Ait Ahmed, au lendemain de la proclamation des résultats des élections locales tenues jeudi dernier. «J'assume ma part de responsabilité dans la prise de décision par le parti de participer aux élections locales du 29 novembre 2007, sous état d'urgence avec toutes les conséquences et tous les risques électoraux que cela comporte (…) je remets mon mandat au président du parti», a-t-il déclaré hier, lors d'une conférence de presse expéditive organisée au siège national du parti à Alger. Pour cela, Karim Tabbou a convoqué une session extraordinaire du Conseil national, prévue pour jeudi prochain, et qui tranchera définitivement sur la question. Interrogé sur les motivations de sa décision, le premier secrétaire national du FFS a tenu à préciser qu'il ne s'agit pas d'une démission, mais une remise de mandat, et le président du parti aura par la suite à statuer sur la question. Cependant, «je remets mon mandat par devoir d'éthique et de pédagogie politiques, que je me suis imposé depuis mon investiture à la tête du parti, et je le fais avec conviction, sérénité et joie, sous aucune pression», a-t-il précisé. En effet, c'est un Karim Tabbou cachant mal sa déception qui s'est présenté hier face aux journalistes, pour annoncer cette nouvelle fracassante, d'autant qu'elle intervient au lendemain d'échéances électorales. Lesquelles élections, faut-il le signaler, ont consacré un cuisant échec au plus vieux parti d'opposition, même dans son fief habituel, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, où la formation d'Ait Ahmed a connu une sévère dégringolade. Un échec que le premier secrétaire national du parti ne veut visiblement pas avaler, bien que sa décision de remettre son mandat au président du parti, soit un aveu d'échec. A cela s'ajoute également le poids de la dissidence qui s'est accrue avec son investiture à la tête du secrétariat national du parti. Commentant les résultats du scrutin de jeudi dernier, Tabbou a affirmé que «ce n'est pas l'échec du FFS, mais la victoire de la mafia», soulignant au passage que le parti n'a guère perdu sa boussole politique et garde toujours le cap aux côtés du peuple. «La vie d'un parti ne se limite pas à une élection locale», a-t-il ajouté dans une tentative de dédramatiser la situation, bien que la décision qu'il vient de prendre fera bien des heureux du côté des dissidents. Considérant toutefois que les élections locales sont un «non-événement politique», Tabbou estime qu'il y a là «une résolution radicale à empêcher toute expérimentation politique innovante en vue de constituer une alternative politique». Pour lui, il y va de la discipline, de la pédagogie et de l'éthique politiques d'instaurer d'autres mœurs et d'autres façons d'exercer la politique, d'autant, dit-il, qu'aucun homme politique de l'histoire de l'Algérie indépendante, n'osé adopter une pareille attitude, celle de démissionner de son poste.