A l'issue d'une assemblée générale, les représentants des propriétaires des locaux de vente de matériaux de construction ont animé, et ce dans une ambiance houleuse, une conférence de presse à l'effet de protester contre l'arrêté émanant du wali d'Alger faisant état d'une fermeture pure et simple des locaux de vente de matériaux de construction non conformes au respect de l'environnement, du cadre de vie ou encore de la sécurité routière. En effet, le document en notre possession datant du 1er octobre 2007 stipule : « La fermeture sous 15 jours de délai des locaux de vente de matériaux de construction débouchant sur des voies d'autoroutes, occupant des terrains à vocation agricole ou se situant dans des agglomérations et en milieu urbain » lit-on dans le document. A vrai dire, les quelque 1.000 commerçants propriétaires de locaux de matériaux de construction ne contestent pas le bien-fondé de cette décision, mais ils protestent contre le fait que l'administration ne les a pas associés dans le but de trouver des solutions d'une manière conjointe. « Nous sommes conscients qu'il faut mettre de l'ordre dans cette profession et préserver l'environnement et la sécurité et nous sommes prêts à apporter notre concours à cette initiative. En revanche, nous contestons l'unilatéralité de cette décision qui prévoit la fermeture pure et simple et de surcroit avec seulement un délai de 15 jours et dans certains cas sans raison valable justifiant la fermeture » dira, M. Zabir, chargé de l'organique à l'UGCAA tout en soulevant les répercussions de cet arrêté sur les chantiers en cours de construction dans la capitale. Abondant dans le même sens, le président de l'association des entrepreneurs d'Alger, M. Garidi, n'écarte pas « une éventuelle hausse des prix des matériaux de construction » suite à cet arrêté. L'administration s'est-elle précipitée en délivrant un arrêté sans proposer des mesures palliatives ? Ainsi, M. Zabir appelle, dans un premier temps, à geler l'arrêté en question et constituer ensuite une commission mixte comprenant les représentants de l'administration et ceux des vendeurs de matériaux de construction en vue d'aboutir à une solution qui satisfait les deux parties. Néanmoins, les vendeurs de matériaux de construction soutiennent le fait qu'« il incombe à l'administration de trouver des lieux de substitution aux 50 commerçants concernés par cet arrêté». De son côté, le directeur du commerce à la wilaya d'Alger, M. Achour, nous dira à ce propos que « l'arrêté en question vise à préserver la santé et la tranquillité des citoyens qui sont altérées par la présence de ces vendeurs de matériaux de construction activant dans des lieux inappropriés et souvent motivés par le gain facile ». Cependant, M. Zabir parle même d'une décision motivée par des considérations électoralistes. A l'issue d'une assemblée générale, les représentants des propriétaires des locaux de vente de matériaux de construction ont animé, et ce dans une ambiance houleuse, une conférence de presse à l'effet de protester contre l'arrêté émanant du wali d'Alger faisant état d'une fermeture pure et simple des locaux de vente de matériaux de construction non conformes au respect de l'environnement, du cadre de vie ou encore de la sécurité routière. En effet, le document en notre possession datant du 1er octobre 2007 stipule : « La fermeture sous 15 jours de délai des locaux de vente de matériaux de construction débouchant sur des voies d'autoroutes, occupant des terrains à vocation agricole ou se situant dans des agglomérations et en milieu urbain » lit-on dans le document. A vrai dire, les quelque 1.000 commerçants propriétaires de locaux de matériaux de construction ne contestent pas le bien-fondé de cette décision, mais ils protestent contre le fait que l'administration ne les a pas associés dans le but de trouver des solutions d'une manière conjointe. « Nous sommes conscients qu'il faut mettre de l'ordre dans cette profession et préserver l'environnement et la sécurité et nous sommes prêts à apporter notre concours à cette initiative. En revanche, nous contestons l'unilatéralité de cette décision qui prévoit la fermeture pure et simple et de surcroit avec seulement un délai de 15 jours et dans certains cas sans raison valable justifiant la fermeture » dira, M. Zabir, chargé de l'organique à l'UGCAA tout en soulevant les répercussions de cet arrêté sur les chantiers en cours de construction dans la capitale. Abondant dans le même sens, le président de l'association des entrepreneurs d'Alger, M. Garidi, n'écarte pas « une éventuelle hausse des prix des matériaux de construction » suite à cet arrêté. L'administration s'est-elle précipitée en délivrant un arrêté sans proposer des mesures palliatives ? Ainsi, M. Zabir appelle, dans un premier temps, à geler l'arrêté en question et constituer ensuite une commission mixte comprenant les représentants de l'administration et ceux des vendeurs de matériaux de construction en vue d'aboutir à une solution qui satisfait les deux parties. Néanmoins, les vendeurs de matériaux de construction soutiennent le fait qu'« il incombe à l'administration de trouver des lieux de substitution aux 50 commerçants concernés par cet arrêté». De son côté, le directeur du commerce à la wilaya d'Alger, M. Achour, nous dira à ce propos que « l'arrêté en question vise à préserver la santé et la tranquillité des citoyens qui sont altérées par la présence de ces vendeurs de matériaux de construction activant dans des lieux inappropriés et souvent motivés par le gain facile ». Cependant, M. Zabir parle même d'une décision motivée par des considérations électoralistes.