La démission de Karim Tabbou du Secrétariat national du parti, attise les ambitions des contestataires du FFS qui poussent leur revendication jusqu'à l'invalidation du 4e congrès de la formation de Hocine Ait Ahmed. Les protestataires du Front des forces socialistes (FFS) semblent avoir du vent en poupe, après que Karim Tabbou, premier secrétaire national du parti, eut décidé de remettre son mandat au président Ait Ahmed. Ainsi, le plus vieux parti de l'opposition sombre dans une crise interne, longtemps réprimée, mais éclatée au grand jour après la débâcle du parti lors des récentes élections locales. En effet, «c'est une suite logique d'événements au sein du parti, et la démission du premier secrétaire national est un échec consommé, prévisible et programmé », a commenté Ahmed Ali Tahar, un ancien cadre de 1963 et membre de la coordination de la protesta au sein du FFS. Contacté hier par nos soins, cet animateur de la dissidence au sein du parti d'Ait Ahmed nous a indiqué que la dégringolade du parti lors des élections locales de jeudi dernier a mis à nu les pratiques peu démocratiques de l'actuelle direction nationale. « Il fallait donc attendre les élections locales pour se rendre compte à quel point l'actuelle composante du secrétariat national est contestée par les militants-même du parti », se réjouit-il d'annoncer, considérant que la succession des péripéties a fini par basculer la balance du côté des contestataires qui n'ont pas baissé les bras depuis 2005, date de l'amorce de la crise, où Ali Laskri était alors premier secrétaire national. La façon de gérer le parti a suscité depuis « un mécontentement généralisé depuis le dépôt de la fameuse plateforme de revendications le 31 août 2005 au siège national du parti», a rappelé Ahmed Ali Tahar, parlant de « dérives, d'exclusion et de clientélisme» dans la gestion du parti. Et de renchérir que « depuis, on a exclu tous les anciens militants du parti, même ceux qui ont depuis longtemps siégé au Secrétariat national », évoquant dans ce sens le cas d'Ahmed Djeddai, ex-secrétaire national. Par ailleurs, et par la voix de cet ancien cadre du FFS, les dissidents comptent revenir à la charge pour « exiger une restructuration du parti », en ce sens qu'ils accusent le premier secrétaire national démissionnaire d'avoir transgressé les lois et les statuts du parti, en procédant à des pratiques peu démocratiques lors de la tenue du 4e Congrès, mais aussi lors de la confection des listes de candidats lors des récentes locales. « Il a totalement bouleversé des listes dans certaines localités, à l'instar d'Akbou et de Béni Yenni, déclassé d'autres et même proposé des têtes de listes inconnues du parti », a sèchement martelé Ahmed Ali Tahar. Et ce dernier d'annoncer la tenue d'une conférence juste après la session extraordinaire du Conseil national convoquée par Tabbou pour jeudi ou vendredi prochains. En outre, « nous allons demander la tenue d'un congrès extraordinaire pour invalider le 4° congrès du parti», a-t-il encore ajouté, poussant le bouchon de la protestation plus loin, il enchaîne : «Afin de réintégrer les anciens militants de 1963 et tous les autres exclus des structures du parti». La démission de Karim Tabbou du Secrétariat national du parti, attise les ambitions des contestataires du FFS qui poussent leur revendication jusqu'à l'invalidation du 4e congrès de la formation de Hocine Ait Ahmed. Les protestataires du Front des forces socialistes (FFS) semblent avoir du vent en poupe, après que Karim Tabbou, premier secrétaire national du parti, eut décidé de remettre son mandat au président Ait Ahmed. Ainsi, le plus vieux parti de l'opposition sombre dans une crise interne, longtemps réprimée, mais éclatée au grand jour après la débâcle du parti lors des récentes élections locales. En effet, «c'est une suite logique d'événements au sein du parti, et la démission du premier secrétaire national est un échec consommé, prévisible et programmé », a commenté Ahmed Ali Tahar, un ancien cadre de 1963 et membre de la coordination de la protesta au sein du FFS. Contacté hier par nos soins, cet animateur de la dissidence au sein du parti d'Ait Ahmed nous a indiqué que la dégringolade du parti lors des élections locales de jeudi dernier a mis à nu les pratiques peu démocratiques de l'actuelle direction nationale. « Il fallait donc attendre les élections locales pour se rendre compte à quel point l'actuelle composante du secrétariat national est contestée par les militants-même du parti », se réjouit-il d'annoncer, considérant que la succession des péripéties a fini par basculer la balance du côté des contestataires qui n'ont pas baissé les bras depuis 2005, date de l'amorce de la crise, où Ali Laskri était alors premier secrétaire national. La façon de gérer le parti a suscité depuis « un mécontentement généralisé depuis le dépôt de la fameuse plateforme de revendications le 31 août 2005 au siège national du parti», a rappelé Ahmed Ali Tahar, parlant de « dérives, d'exclusion et de clientélisme» dans la gestion du parti. Et de renchérir que « depuis, on a exclu tous les anciens militants du parti, même ceux qui ont depuis longtemps siégé au Secrétariat national », évoquant dans ce sens le cas d'Ahmed Djeddai, ex-secrétaire national. Par ailleurs, et par la voix de cet ancien cadre du FFS, les dissidents comptent revenir à la charge pour « exiger une restructuration du parti », en ce sens qu'ils accusent le premier secrétaire national démissionnaire d'avoir transgressé les lois et les statuts du parti, en procédant à des pratiques peu démocratiques lors de la tenue du 4e Congrès, mais aussi lors de la confection des listes de candidats lors des récentes locales. « Il a totalement bouleversé des listes dans certaines localités, à l'instar d'Akbou et de Béni Yenni, déclassé d'autres et même proposé des têtes de listes inconnues du parti », a sèchement martelé Ahmed Ali Tahar. Et ce dernier d'annoncer la tenue d'une conférence juste après la session extraordinaire du Conseil national convoquée par Tabbou pour jeudi ou vendredi prochains. En outre, « nous allons demander la tenue d'un congrès extraordinaire pour invalider le 4° congrès du parti», a-t-il encore ajouté, poussant le bouchon de la protestation plus loin, il enchaîne : «Afin de réintégrer les anciens militants de 1963 et tous les autres exclus des structures du parti».