Bien que la sentence ne soit pas encore officiellement rendue, quant aux résultats définitifs des quelque 400 assemblées communales restées en ballottage, les élections locales n'ont pas bouleversé la donne qui prévaut sur la scène politique nationale. En effet, les partis de l'Alliance présidentielle maintiennent toujours la cadence, et renforcent leur suprématie sur les assemblées communale et de wilaya, comme ils l'ont déjà fait lors des élections législatives du 17 mai dernier. De ce fait, bien que les élections locales aient propulsé un invité surprise sur l'échiquier politique national, avec l'ascension fulgurante du Front national algérien (FNA) de Moussa Touati, la configuration reste inchangée et les trois partis de l'alliance, le FLN, le RND et le MSP en l'occurrence, consolident leur hégémonie en raflant la majorité écrasante des communes et wilayas. Le vieux parti qui a reculé certes en matière de sièges, ne cède pas pour autant son leadership, de même que ses deux partenaires de l'alliance, le RND et le MSP qui ont gagné en sièges et en assemblées. C'est dire que l'Alliance présidentielle créée en 2004 pour soutenir et accompagner le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réussi à s'emparer de toutes les assemblées élues. Cette nouvelle reconfiguration, née depuis le deuxième mandat de Bouteflika, a réussi à mater toute expression d'opposition. Et pour preuve, le camp démocratique ne cesse de poursuivre sa descente aux enfers. Les récentes élections locales du 29 novembre ont bien confirmé cette tendance. La dégringolade subie par les partis représentant cette mouvance, c'est-à-dire les formations démocratiques, renseigne davantage sur le maintien de la même logique. Cependant, le Parti des travailleurs (PT) et le FNA qui se sont invités dans la cour des «grands» en multipliant leurs représentants à l'Assemblée populaire nationale (APN) à l'occasion des législatives du 17 mai dernier, confirmant leur percée lors de ces locales, ne semblent pas perturber l'ordre sur la scène politique nationale. En revanche, le RCD du docteur Saïd Sadi et le plus vieux parti de l'opposition de Hocine Ait Ahmed, ont subi de sérieux revers. Quant aux autres formations démocratiques, l'ANR, le MDS et PST entre autres, ils sont carrément évincés du paysage politique. Les amendements introduits sur la loi électorale ont écarté plusieurs formations dites «petites» de la course aux élections locales, et puis les résultats des élections locales sont venus signer leurs actes de décès politique. Bien que la sentence ne soit pas encore officiellement rendue, quant aux résultats définitifs des quelque 400 assemblées communales restées en ballottage, les élections locales n'ont pas bouleversé la donne qui prévaut sur la scène politique nationale. En effet, les partis de l'Alliance présidentielle maintiennent toujours la cadence, et renforcent leur suprématie sur les assemblées communale et de wilaya, comme ils l'ont déjà fait lors des élections législatives du 17 mai dernier. De ce fait, bien que les élections locales aient propulsé un invité surprise sur l'échiquier politique national, avec l'ascension fulgurante du Front national algérien (FNA) de Moussa Touati, la configuration reste inchangée et les trois partis de l'alliance, le FLN, le RND et le MSP en l'occurrence, consolident leur hégémonie en raflant la majorité écrasante des communes et wilayas. Le vieux parti qui a reculé certes en matière de sièges, ne cède pas pour autant son leadership, de même que ses deux partenaires de l'alliance, le RND et le MSP qui ont gagné en sièges et en assemblées. C'est dire que l'Alliance présidentielle créée en 2004 pour soutenir et accompagner le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réussi à s'emparer de toutes les assemblées élues. Cette nouvelle reconfiguration, née depuis le deuxième mandat de Bouteflika, a réussi à mater toute expression d'opposition. Et pour preuve, le camp démocratique ne cesse de poursuivre sa descente aux enfers. Les récentes élections locales du 29 novembre ont bien confirmé cette tendance. La dégringolade subie par les partis représentant cette mouvance, c'est-à-dire les formations démocratiques, renseigne davantage sur le maintien de la même logique. Cependant, le Parti des travailleurs (PT) et le FNA qui se sont invités dans la cour des «grands» en multipliant leurs représentants à l'Assemblée populaire nationale (APN) à l'occasion des législatives du 17 mai dernier, confirmant leur percée lors de ces locales, ne semblent pas perturber l'ordre sur la scène politique nationale. En revanche, le RCD du docteur Saïd Sadi et le plus vieux parti de l'opposition de Hocine Ait Ahmed, ont subi de sérieux revers. Quant aux autres formations démocratiques, l'ANR, le MDS et PST entre autres, ils sont carrément évincés du paysage politique. Les amendements introduits sur la loi électorale ont écarté plusieurs formations dites «petites» de la course aux élections locales, et puis les résultats des élections locales sont venus signer leurs actes de décès politique.