Dans notre pays actuellement, les activités d'assistance médicale à la procréation connaissent un bon démarrage dans le secteur privé avec sept centres agréés par le ministère de la santé. Dans notre pays actuellement, les activités d'assistance médicale à la procréation connaissent un bon démarrage dans le secteur privé avec sept centres agréés par le ministère de la santé. Sous le haut patronage du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, un symposium international de deux jours a été organisé avant-hier et hier à l'hôtel Hilton à Alger sur la procréation médicalement assisté (PMA). Durant ces journées plusieurs communications ont été présentées par de experts internationaux venus des différents pays : la France, la Belgique, la Jordanie, la Tunisie, le Maroc. Les interventions de ces derniers ont porté sur les aspects réglementaires et éthiques en matière de procréation médicalement assistée, sur les techniques de PMA et la mise en place de l'assurance de la qualité et des bonnes pratiques que suscite cette nouvelle technologie, tout en rappelant que cette technique devrait se faire dans le respect des valeurs socio-culturelles et religieuses. Dans notre pays actuellement, les activités d'assistance médicale à la procréation connaissent un bon démarrage dans le secteur privé avec sept centres agréés par le ministère de la santé, dont six sont déjà fonctionnels depuis quelques années. De nombreux intervenants exerçant dans le secteur privé ont fait part de leur satisfaction et de leur contentement d'avoir eu cette occasion qui leur a permis de se rencontrer dans le but de trouver des issus et un consensus pour pouvoir travailler an collaboration avec le secteur public notamment, lorsque ces centres de PMA verront le jour. «c'est la première fois qu'on m'invite officiellement à un débat public sur la création de centres de procréation médicalement assistée, et j'en suis enchanté». déclare le Dr C. Nedir, président de l'association de procréation médicalement assistée en Algérie et président du centre PMA Feriel de Bab Ezouar. Cela signifie qu'il existe une bonne volonté de travailler en collaboration avec le secteur public. Les activités de PMA sont également en cours d'implantation dans le secteur public. Cependant, reste à définir le cadre d'exercice de l'assistance médicale à la procréation qui doit fixer les principes éthiques et organisationnels en matière de santé de la reproduction et définir également les conditions de bonnes pratiques cliniques et biologiques. Sur le plan juridique, les communicants déplorent le vide flagrant dans la législation des activités de la PMA. Selon Mme Benmansour représentante du ministère de la justice, membre du conseil de l'éthique des sciences et de la santé, seul un article du 25 février 2005 existe et qui stipule que les deux conjoints peuvent recourir à l'insémination artificielle soumise à certaines conditions exigeant que le couple soit vivant et consentant. Cet unique article ne prend pas en charge tous les aspects de la PMA. «Il est donc indispensable de faire une loi pour la PMA qui devra déterminer et définir les pratiques des activités cliniques autorisées, les champs d'intervention, les règles de sécurité sanitaire…» dit-elle. La deuxième journée a été consacrée aux aspects pratiques pour le développement de PMA en Algérie. Pour la majorité des intervenants le problème essentiel qui se pose pour ces centres de PMA est le fait que la technique de PMA ne soit pas remboursée et que la sécurité sociale ne prend pas en charge ce côté-là qui coûte quand même très cher. Les praticiens dans les centres privés ont exprimé clairement leur déception quant à l'inégalité qui existe pour le remboursement de la PMA pour tous les assurés. Or, les militaires bénéficient d'une prise en charge totale par leur caisse de la sécurité sociale alors que pour les simples citoyens assurés, le remboursement n'est garanti que pour les médicaments. Quant au projet de création des centres de PMA dans le secteur public, le professeur Bouzekrini, chef de service de gynécologie obstétrique à l'hôpital Parnet à Hussein Dey, s'estime optimiste par rapport à l'ouverture de trois centres de PMA dans le secteur public, à Alger, Annaba et Constantine dans les prochains mois à venir. «Je tiens à dire que ce projet existe depuis des années mais pour de multiples raisons, ce centre que je tente de relancer actuellement n'a pas encore vu le jour», déclare le Pr bouzekrini. Rappellant que le premier bébé né en Algérie par fécondation in vitro (FIV) a eu lieu en 1991 à l'hôpital Parnet et une dizaine de naissances a eu lieu en 1994. Nous avons obtenu les moyens qu'il faut et il ne reste que très peu de choses qu'il faut organiser pour pouvoir démarrer vers le deuxième semestre 2008. Pour que ces centres puissent enfin être du concret, les autorités doivent donner un budget de fonctionnement afin de renforcer aussi l'équipe médicale et para-médicale. Sous le haut patronage du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, un symposium international de deux jours a été organisé avant-hier et hier à l'hôtel Hilton à Alger sur la procréation médicalement assisté (PMA). Durant ces journées plusieurs communications ont été présentées par de experts internationaux venus des différents pays : la France, la Belgique, la Jordanie, la Tunisie, le Maroc. Les interventions de ces derniers ont porté sur les aspects réglementaires et éthiques en matière de procréation médicalement assistée, sur les techniques de PMA et la mise en place de l'assurance de la qualité et des bonnes pratiques que suscite cette nouvelle technologie, tout en rappelant que cette technique devrait se faire dans le respect des valeurs socio-culturelles et religieuses. Dans notre pays actuellement, les activités d'assistance médicale à la procréation connaissent un bon démarrage dans le secteur privé avec sept centres agréés par le ministère de la santé, dont six sont déjà fonctionnels depuis quelques années. De nombreux intervenants exerçant dans le secteur privé ont fait part de leur satisfaction et de leur contentement d'avoir eu cette occasion qui leur a permis de se rencontrer dans le but de trouver des issus et un consensus pour pouvoir travailler an collaboration avec le secteur public notamment, lorsque ces centres de PMA verront le jour. «c'est la première fois qu'on m'invite officiellement à un débat public sur la création de centres de procréation médicalement assistée, et j'en suis enchanté». déclare le Dr C. Nedir, président de l'association de procréation médicalement assistée en Algérie et président du centre PMA Feriel de Bab Ezouar. Cela signifie qu'il existe une bonne volonté de travailler en collaboration avec le secteur public. Les activités de PMA sont également en cours d'implantation dans le secteur public. Cependant, reste à définir le cadre d'exercice de l'assistance médicale à la procréation qui doit fixer les principes éthiques et organisationnels en matière de santé de la reproduction et définir également les conditions de bonnes pratiques cliniques et biologiques. Sur le plan juridique, les communicants déplorent le vide flagrant dans la législation des activités de la PMA. Selon Mme Benmansour représentante du ministère de la justice, membre du conseil de l'éthique des sciences et de la santé, seul un article du 25 février 2005 existe et qui stipule que les deux conjoints peuvent recourir à l'insémination artificielle soumise à certaines conditions exigeant que le couple soit vivant et consentant. Cet unique article ne prend pas en charge tous les aspects de la PMA. «Il est donc indispensable de faire une loi pour la PMA qui devra déterminer et définir les pratiques des activités cliniques autorisées, les champs d'intervention, les règles de sécurité sanitaire…» dit-elle. La deuxième journée a été consacrée aux aspects pratiques pour le développement de PMA en Algérie. Pour la majorité des intervenants le problème essentiel qui se pose pour ces centres de PMA est le fait que la technique de PMA ne soit pas remboursée et que la sécurité sociale ne prend pas en charge ce côté-là qui coûte quand même très cher. Les praticiens dans les centres privés ont exprimé clairement leur déception quant à l'inégalité qui existe pour le remboursement de la PMA pour tous les assurés. Or, les militaires bénéficient d'une prise en charge totale par leur caisse de la sécurité sociale alors que pour les simples citoyens assurés, le remboursement n'est garanti que pour les médicaments. Quant au projet de création des centres de PMA dans le secteur public, le professeur Bouzekrini, chef de service de gynécologie obstétrique à l'hôpital Parnet à Hussein Dey, s'estime optimiste par rapport à l'ouverture de trois centres de PMA dans le secteur public, à Alger, Annaba et Constantine dans les prochains mois à venir. «Je tiens à dire que ce projet existe depuis des années mais pour de multiples raisons, ce centre que je tente de relancer actuellement n'a pas encore vu le jour», déclare le Pr bouzekrini. Rappellant que le premier bébé né en Algérie par fécondation in vitro (FIV) a eu lieu en 1991 à l'hôpital Parnet et une dizaine de naissances a eu lieu en 1994. Nous avons obtenu les moyens qu'il faut et il ne reste que très peu de choses qu'il faut organiser pour pouvoir démarrer vers le deuxième semestre 2008. Pour que ces centres puissent enfin être du concret, les autorités doivent donner un budget de fonctionnement afin de renforcer aussi l'équipe médicale et para-médicale.