Animant une conférence hier, à la mutualité des travailleurs de Zéralda, Mme Hanoune a déclaré refuser «le débat biaisé» concernant la question du troisième mandat. Animant une conférence hier, à la mutualité des travailleurs de Zéralda, Mme Hanoune a déclaré refuser «le débat biaisé» concernant la question du troisième mandat. La secrétaire générale du Parti des travailleurs fait l'impasse sur la position de son parti quant à un éventuel troisième mandat du Président Abdelaziz Bouteflika. Se gardant d'émettre un quelconque commentaire sur la question, Louisa Hanoune a précisé que «chaque parti est libre de ses convictions», laissant échapper du bout des lèvres cependant que «le nombre de mandats présidentiels ne nous intéresse pas (…) Nous sommes des partisans de l'alternance au pouvoir pour cette simple raison d'assurer l'alternance», gardant ainsi le mystère tout entier. En effet, animant une conférence hier, à la mutualité des travailleurs de Zéralda à Alger, pour évaluer les résultats de la session du comité central de son parti, Mme Hanoune a déclaré refuser «le débat biaisé» concernant la question du troisième mandat qui suppose une révision de la Constitution «ne devant pas être confinée à ce seul point de délimitation des mandats présidentiels», a-t-elle affirmé. Pour la SG du PT, la révision de la Constitution devra aussi se pencher sur une meilleure séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire par des moyens et mécanismes à même d'asseoir une véritable démocratie politique. Pour cela, Louisa Hanoune prévoit que «2008 ne sera pas une année de repos», bien qu'aucun rendez-vous électoral n'y est prévu. «Il y aura emballement sur la scène politique, à l'approche des élections présidentielles», a-t-elle clairement signifié, au vu des «enjeux politiques majeurs», qui marqueront cette étape décisive que sont les préparatifs des présidentielles de 2009, et qui sont étroitement liés à la gestion des Assemblées locales, dont le PT est partie prenante désormais, en réussissant à arracher, pas moins de 50 APC et plus d'un milliers d'élus à travers le territoire national. Pour une première participation à des élections locales, Louisa Hanoune est satisfaite. C'est dans cet esprit que le PT prévoit une autre réunion de son comité central en janvier prochain, pour évaluer l'actuel exercice politique, qui tire à sa fin, arrêter le budget du parti et surtout préparer la Conférence nationale des élus qui se tiendra au courant de 2008, a annoncé la SG du PT. Cette conférence qui sera précédée par des réunions régionales aux quatre coins du pays, permettra d'unifier la stratégie et les méthodes de gestion des APC dirigées par des élus du parti, et surtout enraciner «la force de recomposition politique », prônée par le PT dans la gestion des assemblées locales. Dans cette optique, Louisa Hanoune a mis l'accent sur la nécessité d'endiguer «la corruption politique» qui gangrène la scène nationale, en renforçant la capacité des élus à prendre en charge les revendications des populations, ce qui supposerait l'élargissement de leurs prérogatives, à travers la révision des codes communal et de wilaya, qui se veut, selon la SG du PT, une rupture avec l'ancienne gestion, sous le joug de l'administration. Par ailleurs, la conférencière n'a pas manqué, comme à l'accoutumée, de critiquer les différentes opérations de privatisation, et les autres mesures qu'elle juge «antisociales», comme la nouvelle carte Chiffa, le système LMD, la loi d'orientation de l'éducation nationale et les amendements introduits sur la loi de l'aviation civile, pour ne citer que celles-ci. La secrétaire générale du Parti des travailleurs fait l'impasse sur la position de son parti quant à un éventuel troisième mandat du Président Abdelaziz Bouteflika. Se gardant d'émettre un quelconque commentaire sur la question, Louisa Hanoune a précisé que «chaque parti est libre de ses convictions», laissant échapper du bout des lèvres cependant que «le nombre de mandats présidentiels ne nous intéresse pas (…) Nous sommes des partisans de l'alternance au pouvoir pour cette simple raison d'assurer l'alternance», gardant ainsi le mystère tout entier. En effet, animant une conférence hier, à la mutualité des travailleurs de Zéralda à Alger, pour évaluer les résultats de la session du comité central de son parti, Mme Hanoune a déclaré refuser «le débat biaisé» concernant la question du troisième mandat qui suppose une révision de la Constitution «ne devant pas être confinée à ce seul point de délimitation des mandats présidentiels», a-t-elle affirmé. Pour la SG du PT, la révision de la Constitution devra aussi se pencher sur une meilleure séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire par des moyens et mécanismes à même d'asseoir une véritable démocratie politique. Pour cela, Louisa Hanoune prévoit que «2008 ne sera pas une année de repos», bien qu'aucun rendez-vous électoral n'y est prévu. «Il y aura emballement sur la scène politique, à l'approche des élections présidentielles», a-t-elle clairement signifié, au vu des «enjeux politiques majeurs», qui marqueront cette étape décisive que sont les préparatifs des présidentielles de 2009, et qui sont étroitement liés à la gestion des Assemblées locales, dont le PT est partie prenante désormais, en réussissant à arracher, pas moins de 50 APC et plus d'un milliers d'élus à travers le territoire national. Pour une première participation à des élections locales, Louisa Hanoune est satisfaite. C'est dans cet esprit que le PT prévoit une autre réunion de son comité central en janvier prochain, pour évaluer l'actuel exercice politique, qui tire à sa fin, arrêter le budget du parti et surtout préparer la Conférence nationale des élus qui se tiendra au courant de 2008, a annoncé la SG du PT. Cette conférence qui sera précédée par des réunions régionales aux quatre coins du pays, permettra d'unifier la stratégie et les méthodes de gestion des APC dirigées par des élus du parti, et surtout enraciner «la force de recomposition politique », prônée par le PT dans la gestion des assemblées locales. Dans cette optique, Louisa Hanoune a mis l'accent sur la nécessité d'endiguer «la corruption politique» qui gangrène la scène nationale, en renforçant la capacité des élus à prendre en charge les revendications des populations, ce qui supposerait l'élargissement de leurs prérogatives, à travers la révision des codes communal et de wilaya, qui se veut, selon la SG du PT, une rupture avec l'ancienne gestion, sous le joug de l'administration. Par ailleurs, la conférencière n'a pas manqué, comme à l'accoutumée, de critiquer les différentes opérations de privatisation, et les autres mesures qu'elle juge «antisociales», comme la nouvelle carte Chiffa, le système LMD, la loi d'orientation de l'éducation nationale et les amendements introduits sur la loi de l'aviation civile, pour ne citer que celles-ci.