L'ancien chef de gouvernement, M. Rédha Malek, a animé, hier, une conférence-débat sous le thème «l'écho médiatique et les réactions diplomatiques aux manifestations du 11 Décembre 1960». « Les manifestations du 11 Décembre 1961 représentent une grande étape de la Révolution algérienne, dont l'impact médiatique et les réactions diplomatiques ont conduit à l'ouverture des négociations officielles entre le GPRA et le gouvernement français », a-t-il indiqué. Réda Malek a affirmé que les manifestations ont faussé tous les calculs de De Gaulle, concernant son évaluation de l'adhésion du peuple à la révolution. Le raz de marée qu'ont connu les villes et villages algériens, ce jour là, provoqué par des populations revendiquant l'indépendance du pays, n'a-t-il pas fait dire au général Challe, chef d'état major de l'armée française à l'époque, a affirmé l'orateur que «la France est en train de vivre un véritable Dien Bien Phu psychologique». Ces manifestations, «d'abord spontanées puis encadrées par le FLN», a tenu à souligner le conférencier, «ont contraint De Gaulle à contourner les grandes villes du pays pour réserver sa visite aux petites bourgades». Rappelant que De Gaulle était arrivé à Ain Témouchent le 9 décembre dans le but de porter un ultime coup militaire à la Révolution algérienne. Mal lui en prit, indiquera Rédha Malek, puisque c'est ce jour là et à partir de cette ville que la manifestation a éclatéeavant de s'étendre à toutes les villes d'Algérie, les jours suivants. De Gaulle se verra orienter vers les représentants du Gouvernement provisoire ( GPRA) seuls négociateurs dans ce contexte. « Depuis, De Gaulle comprendra que la seule solution à la question algérienne réside dans l'ouverture de négociations avec le FLN », a indiqué M. Malek, précisant que « dès février 1961, il avait chargé un de ses confidents, George Pompidou, d'opérer le premier contact avec le GPRA ». Celui qui fut l'un des négociateurs des accords d'Evian, a indiqué lors de la rencontre d'hier, à El Moudjahid, que ce premier contact avec les dirigeants de la Révolution à Luzerne, a été suivi, un mois plus tard, par la rencontre de Neuchâtel qui a abouti aux négociations de Mars 1962 qui ont donné lieu au cessez-le-feu et aux accords d'Evian. L'ancien chef de gouvernement, M. Rédha Malek, a animé, hier, une conférence-débat sous le thème «l'écho médiatique et les réactions diplomatiques aux manifestations du 11 Décembre 1960». « Les manifestations du 11 Décembre 1961 représentent une grande étape de la Révolution algérienne, dont l'impact médiatique et les réactions diplomatiques ont conduit à l'ouverture des négociations officielles entre le GPRA et le gouvernement français », a-t-il indiqué. Réda Malek a affirmé que les manifestations ont faussé tous les calculs de De Gaulle, concernant son évaluation de l'adhésion du peuple à la révolution. Le raz de marée qu'ont connu les villes et villages algériens, ce jour là, provoqué par des populations revendiquant l'indépendance du pays, n'a-t-il pas fait dire au général Challe, chef d'état major de l'armée française à l'époque, a affirmé l'orateur que «la France est en train de vivre un véritable Dien Bien Phu psychologique». Ces manifestations, «d'abord spontanées puis encadrées par le FLN», a tenu à souligner le conférencier, «ont contraint De Gaulle à contourner les grandes villes du pays pour réserver sa visite aux petites bourgades». Rappelant que De Gaulle était arrivé à Ain Témouchent le 9 décembre dans le but de porter un ultime coup militaire à la Révolution algérienne. Mal lui en prit, indiquera Rédha Malek, puisque c'est ce jour là et à partir de cette ville que la manifestation a éclatéeavant de s'étendre à toutes les villes d'Algérie, les jours suivants. De Gaulle se verra orienter vers les représentants du Gouvernement provisoire ( GPRA) seuls négociateurs dans ce contexte. « Depuis, De Gaulle comprendra que la seule solution à la question algérienne réside dans l'ouverture de négociations avec le FLN », a indiqué M. Malek, précisant que « dès février 1961, il avait chargé un de ses confidents, George Pompidou, d'opérer le premier contact avec le GPRA ». Celui qui fut l'un des négociateurs des accords d'Evian, a indiqué lors de la rencontre d'hier, à El Moudjahid, que ce premier contact avec les dirigeants de la Révolution à Luzerne, a été suivi, un mois plus tard, par la rencontre de Neuchâtel qui a abouti aux négociations de Mars 1962 qui ont donné lieu au cessez-le-feu et aux accords d'Evian.