Le président américain George W. Bush a menacé mardi le régime birman de nouvelles sanctions s'il ne permet pas une transition démocratique et ne libère pas l'icône de l'opposition Aung San Suu Kyi et les prisonniers politiques. "Si le régime continue à ignorer les appels à une véritable transition démocratique et à la libération d'Aung San Suu Kyi et d'autres prisonniers politiques, les Etats-Unis sont prêts à prendre la tête d'efforts internationaux pour imposer davantage de sanctions au régime", a dit M. Bush dans un communiqué. M. Bush réagissait à la publication d'un rapport d'un expert de l'ONU, Sergio Pinheiro, qui a enquêté en Birmanie du 11 au 15 novembre, quelques semaines après la répression d'un mouvement de protestation emmené par les moines bouddhistes contre la junte militaire au pouvoir. Au cours des dernières semaines, M. Bush a annoncé deux trains de sanctions américaines contre la junte militaire au pouvoir à la suite de la répression meurtrière de cette contestation sans précédent depuis 1988. L'Union européenne et le Canada ont également durci les mesures de rétorsion contre le régime birman. Mais le Conseil de sécurité de l'ONU n'avait pu, lui, que "déplorer" la répression le 11 octobre dans une déclaration dépourvue de caractère contraignant. Les Etats-Unis s'étaient heurtés à l'opposition de la Chine, principal allié de la Birmanie, à un texte plus vigoureux. M. Bush lui-même a reconnu les limites de l'action américaine si elle n'est pas soutenue par des partenaires de la Birmanie aussi importants que la Chine et l'Inde. Mais, a-t-il dit mardi, "le rapport de M. Pinheiro montre pourquoi le monde ne peut pas revenir aux affaires courantes avec le général Than Shwe et sa junte". "J'appelle tous les membres de la communauté internationale à condamner dans les termes les plus forts possibles les atrocités détaillées dans le rapport de M. Pinheiro", a-t-il dit. Le président américain George W. Bush a menacé mardi le régime birman de nouvelles sanctions s'il ne permet pas une transition démocratique et ne libère pas l'icône de l'opposition Aung San Suu Kyi et les prisonniers politiques. "Si le régime continue à ignorer les appels à une véritable transition démocratique et à la libération d'Aung San Suu Kyi et d'autres prisonniers politiques, les Etats-Unis sont prêts à prendre la tête d'efforts internationaux pour imposer davantage de sanctions au régime", a dit M. Bush dans un communiqué. M. Bush réagissait à la publication d'un rapport d'un expert de l'ONU, Sergio Pinheiro, qui a enquêté en Birmanie du 11 au 15 novembre, quelques semaines après la répression d'un mouvement de protestation emmené par les moines bouddhistes contre la junte militaire au pouvoir. Au cours des dernières semaines, M. Bush a annoncé deux trains de sanctions américaines contre la junte militaire au pouvoir à la suite de la répression meurtrière de cette contestation sans précédent depuis 1988. L'Union européenne et le Canada ont également durci les mesures de rétorsion contre le régime birman. Mais le Conseil de sécurité de l'ONU n'avait pu, lui, que "déplorer" la répression le 11 octobre dans une déclaration dépourvue de caractère contraignant. Les Etats-Unis s'étaient heurtés à l'opposition de la Chine, principal allié de la Birmanie, à un texte plus vigoureux. M. Bush lui-même a reconnu les limites de l'action américaine si elle n'est pas soutenue par des partenaires de la Birmanie aussi importants que la Chine et l'Inde. Mais, a-t-il dit mardi, "le rapport de M. Pinheiro montre pourquoi le monde ne peut pas revenir aux affaires courantes avec le général Than Shwe et sa junte". "J'appelle tous les membres de la communauté internationale à condamner dans les termes les plus forts possibles les atrocités détaillées dans le rapport de M. Pinheiro", a-t-il dit.