Le directeur général de l'ONIL, M. Benyoucef, a accusé les producteurs de lait privés de détourner des quantités de poudre de lait subventionnée par l'Etat à des fins autres que la production de lait pasteurisé en sachet . Le directeur général de l'ONIL, M. Benyoucef, a accusé les producteurs de lait privés de détourner des quantités de poudre de lait subventionnée par l'Etat à des fins autres que la production de lait pasteurisé en sachet . M. Benyoucef a réagi suite à la décision prise par les producteurs de lait privés de cesser leur production. Rappelons à titre indicatif que seules les quantités destinées à produire du lait en sachet de 1 litre bénéficient de la subvention de l'Etat. Alors qu'on la croyait réglée, voilà que la crise du lait revient sur le devant de la scène, tant et si bien que la pénurie commence à poindre. En effet, le lait en sachet se fait rare depuis que les producteurs ont cessé leur activité, samedi dernier, en signe de protestation. Les délégués régionaux réunis au siège de la CIPA (Confédération des industriels et producteurs algériens) ont relevé l'insuffisance de la subvention qui leur est accordée et qui ne représente désormais que la moitié du différentiel entre le prix de rétrocession et le prix de vente. De plus, ils réclament les subventions devant être versées par l'Etat depuis septembre et s'élevant à 3 milliards de dinars. A cet égard, le DG de l'ONIL, office créé en juillet dernier et devant réguler la filière lait, qui s'exprimait hier lors de l'émission «L'invité de la rédaction » de la chaîne III, a annoncé du nouveau en indiquant que désormais «il faut tendre vers une nouvelle optique qui prévoit d'alimenter directement les producteurs privés en tonnage nécessaire, au lieu de leur accorder une subvention directe, pour peu qu'ils expriment clairement leurs besoins relatifs à la production de lait pasteurisé en sachet et ce, de manière claire». Cette décision vise à «mettre un terme au détournement de quantités de poudre de lait pour la production de dérivés de produits laitiers» indique le DG de l'ONIL tout en rappelant que son office dispose d'un stock suffisant pour couvrir les besoins jusqu'à mai 2008, ce qui correspond à pas moins de 8.500 tonnes de poudre de lait par mois. Dans ce sillage, la même source indique qu'une rencontre devant réunir les producteurs de lait et les responsables de l'ONIL à l'effet de convenir d'un prix de rétrocession de la matière première pour permettre aux producteurs de dégager une marge bénéficiaire qui les satisfasse sur la base d'un prix de vente de 25 DA, aura lieu prochainement. Enfin, il y a lieu de noter que la pénurie de lait en sachet risque d'être durement ressentie, d'autant plus que la production privée se taille la part du lion sur le marché. Ainsi, les laiteries privées produisent 3 millions de litres par jour contre 2 millions quotidiennement pour les laiteries publiques de Giplait. M. Benyoucef a réagi suite à la décision prise par les producteurs de lait privés de cesser leur production. Rappelons à titre indicatif que seules les quantités destinées à produire du lait en sachet de 1 litre bénéficient de la subvention de l'Etat. Alors qu'on la croyait réglée, voilà que la crise du lait revient sur le devant de la scène, tant et si bien que la pénurie commence à poindre. En effet, le lait en sachet se fait rare depuis que les producteurs ont cessé leur activité, samedi dernier, en signe de protestation. Les délégués régionaux réunis au siège de la CIPA (Confédération des industriels et producteurs algériens) ont relevé l'insuffisance de la subvention qui leur est accordée et qui ne représente désormais que la moitié du différentiel entre le prix de rétrocession et le prix de vente. De plus, ils réclament les subventions devant être versées par l'Etat depuis septembre et s'élevant à 3 milliards de dinars. A cet égard, le DG de l'ONIL, office créé en juillet dernier et devant réguler la filière lait, qui s'exprimait hier lors de l'émission «L'invité de la rédaction » de la chaîne III, a annoncé du nouveau en indiquant que désormais «il faut tendre vers une nouvelle optique qui prévoit d'alimenter directement les producteurs privés en tonnage nécessaire, au lieu de leur accorder une subvention directe, pour peu qu'ils expriment clairement leurs besoins relatifs à la production de lait pasteurisé en sachet et ce, de manière claire». Cette décision vise à «mettre un terme au détournement de quantités de poudre de lait pour la production de dérivés de produits laitiers» indique le DG de l'ONIL tout en rappelant que son office dispose d'un stock suffisant pour couvrir les besoins jusqu'à mai 2008, ce qui correspond à pas moins de 8.500 tonnes de poudre de lait par mois. Dans ce sillage, la même source indique qu'une rencontre devant réunir les producteurs de lait et les responsables de l'ONIL à l'effet de convenir d'un prix de rétrocession de la matière première pour permettre aux producteurs de dégager une marge bénéficiaire qui les satisfasse sur la base d'un prix de vente de 25 DA, aura lieu prochainement. Enfin, il y a lieu de noter que la pénurie de lait en sachet risque d'être durement ressentie, d'autant plus que la production privée se taille la part du lion sur le marché. Ainsi, les laiteries privées produisent 3 millions de litres par jour contre 2 millions quotidiennement pour les laiteries publiques de Giplait.