Un Algérien, un Tunisien et six Français, présumés proches de la Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI, ex-GSPC algérien), ont été interpellés mardi matin, dans la banlieue parisienne, et dans la région de Rouen, au nord-ouest de la France, par les éléments de la DST (contre-espionnage français). Après une longue et minutieuse enquête menée sur la base de renseignements confirmés, ces suspects sont appréhendés et un lot de matériel, notamment des ordinateurs et des moyens de télécommunications destinés, selon des sources, «aux maquis algériens», a été saisi à leur domicile. Les huit suspects ont été placés en garde à vue à la direction du renseignement intérieur à Levallois-Perret, près de Paris, a-t-on appris jeudi dernier. Les huit membres, âgés entre 30 et 35 ans, sont soupçonnés d'avoir fourni du matériel informatique à la BAQMI. Des soupçons qui seraient confirmés au cours d'une enquête diligentée par la DST durant plusieurs mois et qui a conduit à l'ouverture d'une information judiciaire. Ce coup de filet opéré par le Département de la Sécurité territoriale est considéré comme l'un des plus importants de l'année 2007 et intervient moins de quinze jours après un autre coup de filet du même département, dans la région de Nice (Alpes Maritimes), concernant le dossier dit «des filières irakiennes impliquant des Tunisiens». Les six personnes étaient soupçonnées d'avoir entretenu des relations avec Muriel Degauque, 37 ans, la kamikaze belge, convertie à l'islam qui s'était fait exploser le 9 novembre 2006 au nord de Baghdad. Ils avaient été arrêtés puis relâchés après avoir été soupçonnés d'avoir entretenu des relations avec un jeune djihadiste français, disparu en Irak. En outre, ce coup de filet opéré à la veille des fêtes de Noël, laisse entrevoir d'autres arrestations et met les autorités françaises et les services antiterroristes en état d'alerte maximum. Le plan Vigipirate est ainsi maintenu au niveau rouge. Ces opérations antiterroristes entrant dans le cadre d'échanges de renseignements entre les services de sécurité algériens et français via Interpol ont permis de démantèlements de groupes similaires en France et en Algérie. Un Algérien, un Tunisien et six Français, présumés proches de la Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI, ex-GSPC algérien), ont été interpellés mardi matin, dans la banlieue parisienne, et dans la région de Rouen, au nord-ouest de la France, par les éléments de la DST (contre-espionnage français). Après une longue et minutieuse enquête menée sur la base de renseignements confirmés, ces suspects sont appréhendés et un lot de matériel, notamment des ordinateurs et des moyens de télécommunications destinés, selon des sources, «aux maquis algériens», a été saisi à leur domicile. Les huit suspects ont été placés en garde à vue à la direction du renseignement intérieur à Levallois-Perret, près de Paris, a-t-on appris jeudi dernier. Les huit membres, âgés entre 30 et 35 ans, sont soupçonnés d'avoir fourni du matériel informatique à la BAQMI. Des soupçons qui seraient confirmés au cours d'une enquête diligentée par la DST durant plusieurs mois et qui a conduit à l'ouverture d'une information judiciaire. Ce coup de filet opéré par le Département de la Sécurité territoriale est considéré comme l'un des plus importants de l'année 2007 et intervient moins de quinze jours après un autre coup de filet du même département, dans la région de Nice (Alpes Maritimes), concernant le dossier dit «des filières irakiennes impliquant des Tunisiens». Les six personnes étaient soupçonnées d'avoir entretenu des relations avec Muriel Degauque, 37 ans, la kamikaze belge, convertie à l'islam qui s'était fait exploser le 9 novembre 2006 au nord de Baghdad. Ils avaient été arrêtés puis relâchés après avoir été soupçonnés d'avoir entretenu des relations avec un jeune djihadiste français, disparu en Irak. En outre, ce coup de filet opéré à la veille des fêtes de Noël, laisse entrevoir d'autres arrestations et met les autorités françaises et les services antiterroristes en état d'alerte maximum. Le plan Vigipirate est ainsi maintenu au niveau rouge. Ces opérations antiterroristes entrant dans le cadre d'échanges de renseignements entre les services de sécurité algériens et français via Interpol ont permis de démantèlements de groupes similaires en France et en Algérie.