Sonatrach clôture l'année sur de bonnes recettes de la vente des hydrocarbures et aussi de la fiscalité sur les entreprises partenaires intervenant sur le marché national, mais aussi sur des perspectives plus claires quant à la consolidation de sa place sur l'international. Sonatrach clôture l'année sur de bonnes recettes de la vente des hydrocarbures et aussi de la fiscalité sur les entreprises partenaires intervenant sur le marché national, mais aussi sur des perspectives plus claires quant à la consolidation de sa place sur l'international. La levée de la restriction espagnole sur la vente du gaz directement sur le marché européen par la commission européenne est en soi un signe fort de la présence de la compagnie pétrolière nationale sur le marché mondial de l'énergie et de sa position de fournisseur incontesté. Une position qui devra être confortée davantage par l'entrée en exploitation du projet Medgaz dès 2009 quand les premiers 8 milliards de mètres cubes par an, de gaz algérien, qui arriveront aux portes d'Almeria. En attendant que le gazoduc soit raccordé au réseau français, c'est à l'Est que Sonatrach s'est ouverte une autre porte sur l'Europe en livrant à l'Italie, via le projet Galsi, dont l'accord intergouvernemental a été signé cette année durant laquelle le ministère de l'Energie avait entamé la promotion du mégaprojet de la Tanssaharian Gas qui reliera le Nigeria à l'Europe via l'Algérie. L'offensive algérienne pour la conquête du marché européen est d'abord justifiée par la consolidation de cette présence européenne qui va permettre, dans un deuxième temps, de mieux négocier les prix du gaz, chose devenue difficile dans les contrats de vente de longue durée suite aux dispositions de l'instruction européenne sur le gaz. La conjoncture s'y prête et les conditions aussi eu égard à la crainte européenne de demeurer dépendante de la Russie qui pourrait livrer, en plus de ses 40% de part de marché, un supplément de 20 milliards de mètres cubes dès que la construction du gazoduc Nord Stream de la mer Caspienne sera achevé. Répondant donc au souhait européen de diversifier ses partenaires, la compagnie pétrolière nationale donne suite aux sollicitations européennes « un partenariat énergétique ». Le premier pas a été fait par la France qui a reconduit ses approvisionnements en gaz algérien jusqu'à horizon 2019. Outre la vente physique, Sonatrach prévoit dans son plan de développement à l'international d'investir le marché de la distribution. Avec les Etats-Unis, les négociations sont « bonnes », pour des réservations de capacités de regazéification du GNL algérien sur des terminaux américains. L'année qui commence ouvre, en outre, pour la compagnie nationale, de plus grandes perspectives dans la prospection ailleurs que sur le marché national. L'expérience du projet Cameséa au Pérou, dont le deuxième gisement entre en production cette année, confirme le savoir – faire de Sonatrach qui, jusque là, a décroché des contrats d'exploration de deux blocs offshore en Egypte avec le groupe pétrolier norvégien Statoil, deux autres blocs en Libye, et encore deux à Taoudenni au Mali et enfin, tout récemment, elle a mis le pied en Mauritanie dans le cadre d'une concession de quatre blocs. En misant sur la diversification de ses activités, la compagnie nationale améliore ses performances – déjà pour l'année 2007, le chiffre d'affaire a frôlé les 60 milliards de dollars – et met le cap sur la production des énergies renouvelables et le dessalement d'eau de mer. La levée de la restriction espagnole sur la vente du gaz directement sur le marché européen par la commission européenne est en soi un signe fort de la présence de la compagnie pétrolière nationale sur le marché mondial de l'énergie et de sa position de fournisseur incontesté. Une position qui devra être confortée davantage par l'entrée en exploitation du projet Medgaz dès 2009 quand les premiers 8 milliards de mètres cubes par an, de gaz algérien, qui arriveront aux portes d'Almeria. En attendant que le gazoduc soit raccordé au réseau français, c'est à l'Est que Sonatrach s'est ouverte une autre porte sur l'Europe en livrant à l'Italie, via le projet Galsi, dont l'accord intergouvernemental a été signé cette année durant laquelle le ministère de l'Energie avait entamé la promotion du mégaprojet de la Tanssaharian Gas qui reliera le Nigeria à l'Europe via l'Algérie. L'offensive algérienne pour la conquête du marché européen est d'abord justifiée par la consolidation de cette présence européenne qui va permettre, dans un deuxième temps, de mieux négocier les prix du gaz, chose devenue difficile dans les contrats de vente de longue durée suite aux dispositions de l'instruction européenne sur le gaz. La conjoncture s'y prête et les conditions aussi eu égard à la crainte européenne de demeurer dépendante de la Russie qui pourrait livrer, en plus de ses 40% de part de marché, un supplément de 20 milliards de mètres cubes dès que la construction du gazoduc Nord Stream de la mer Caspienne sera achevé. Répondant donc au souhait européen de diversifier ses partenaires, la compagnie pétrolière nationale donne suite aux sollicitations européennes « un partenariat énergétique ». Le premier pas a été fait par la France qui a reconduit ses approvisionnements en gaz algérien jusqu'à horizon 2019. Outre la vente physique, Sonatrach prévoit dans son plan de développement à l'international d'investir le marché de la distribution. Avec les Etats-Unis, les négociations sont « bonnes », pour des réservations de capacités de regazéification du GNL algérien sur des terminaux américains. L'année qui commence ouvre, en outre, pour la compagnie nationale, de plus grandes perspectives dans la prospection ailleurs que sur le marché national. L'expérience du projet Cameséa au Pérou, dont le deuxième gisement entre en production cette année, confirme le savoir – faire de Sonatrach qui, jusque là, a décroché des contrats d'exploration de deux blocs offshore en Egypte avec le groupe pétrolier norvégien Statoil, deux autres blocs en Libye, et encore deux à Taoudenni au Mali et enfin, tout récemment, elle a mis le pied en Mauritanie dans le cadre d'une concession de quatre blocs. En misant sur la diversification de ses activités, la compagnie nationale améliore ses performances – déjà pour l'année 2007, le chiffre d'affaire a frôlé les 60 milliards de dollars – et met le cap sur la production des énergies renouvelables et le dessalement d'eau de mer.