La grève de deux jours à laquelle a appelé le Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), entamée hier, semble avoir donné matière à satisfaction à ce syndicat. Son taux de suivi, selon les responsables du Cnapest, a atteint hier 90%. Selon les chiffres communiqués par Ali Lamdani, membre de son bureau national chargé de l'information, ce débrayage a été suivi par les enseignants un peu partout dans les lycées du pays. A titre d'exemple, à Tlemcen, 22 lycées sur 22 ont répondu favorablement à l'appel du syndicat, alors qu'à Ain Defla ce sont 30 lycées sur les 30 existants qui ont débrayé. La wilaya de Bouira s'est aussi distinguée par un taux de suivi massif, puisque tous les lycées, au nombre de 30, ont adhéré au mot d'ordre de grève comme d'ailleurs la wilaya de Bordj Bou-Arréridj (34 lycées sur 34) où le mouvement de grève a été rejoint par les enseignants du moyen. Dans d'autres wilayas, le score, s'il n'a pas atteint les 100% de suivi, n'en reste pas moins important. C'était le cas à Tissemsilt (17 lycées sur 24), à Sétif (40 lycées sur 65) et à Constantine (43 lycées sur 64). A Oran, par contre, moins de la moitié des établissements du secondaire ont répondu à l'appel puisque, selon Lamdani, seulement 18 sur 55 lycées ont fait grève. Ce syndicaliste reste très optimiste et considère que, dès aujourd'hui, beaucoup d'autres lycées vont rejoindre le mouvement. Pour Lamdani, contacté hier, «nous demandons à la tutelle, c'est-à-dire le ministère de l'Education nationale, de prendre au sérieux les revendications des enseignants qui tournent principalement autour des indemnités qui vont figurer dans le statut particulier en cours d'élaboration». Le Cnapest, qui a rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, accuse le département de Boubekeur Benbouzid de faire la sourde oreille à ses doléances et de vouloir marginaliser le syndicat dans les pourparlers sur la question du statut particulier et du régime indemnitaire. Le Cnapest menace en outre de déclencher à l'avenir d'autres actions de protestations dans le cas où ses revendications ne sont pas prises en compte. Par ailleurs, Lamdani a réitéré la position du Cnapest qui, dira-t-il, «ne va pas participer à la grève du 15 janvier». La grève de deux jours à laquelle a appelé le Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), entamée hier, semble avoir donné matière à satisfaction à ce syndicat. Son taux de suivi, selon les responsables du Cnapest, a atteint hier 90%. Selon les chiffres communiqués par Ali Lamdani, membre de son bureau national chargé de l'information, ce débrayage a été suivi par les enseignants un peu partout dans les lycées du pays. A titre d'exemple, à Tlemcen, 22 lycées sur 22 ont répondu favorablement à l'appel du syndicat, alors qu'à Ain Defla ce sont 30 lycées sur les 30 existants qui ont débrayé. La wilaya de Bouira s'est aussi distinguée par un taux de suivi massif, puisque tous les lycées, au nombre de 30, ont adhéré au mot d'ordre de grève comme d'ailleurs la wilaya de Bordj Bou-Arréridj (34 lycées sur 34) où le mouvement de grève a été rejoint par les enseignants du moyen. Dans d'autres wilayas, le score, s'il n'a pas atteint les 100% de suivi, n'en reste pas moins important. C'était le cas à Tissemsilt (17 lycées sur 24), à Sétif (40 lycées sur 65) et à Constantine (43 lycées sur 64). A Oran, par contre, moins de la moitié des établissements du secondaire ont répondu à l'appel puisque, selon Lamdani, seulement 18 sur 55 lycées ont fait grève. Ce syndicaliste reste très optimiste et considère que, dès aujourd'hui, beaucoup d'autres lycées vont rejoindre le mouvement. Pour Lamdani, contacté hier, «nous demandons à la tutelle, c'est-à-dire le ministère de l'Education nationale, de prendre au sérieux les revendications des enseignants qui tournent principalement autour des indemnités qui vont figurer dans le statut particulier en cours d'élaboration». Le Cnapest, qui a rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, accuse le département de Boubekeur Benbouzid de faire la sourde oreille à ses doléances et de vouloir marginaliser le syndicat dans les pourparlers sur la question du statut particulier et du régime indemnitaire. Le Cnapest menace en outre de déclencher à l'avenir d'autres actions de protestations dans le cas où ses revendications ne sont pas prises en compte. Par ailleurs, Lamdani a réitéré la position du Cnapest qui, dira-t-il, «ne va pas participer à la grève du 15 janvier».