Une des toutes dernières séquelles, et non des moindres, de la guerre froide, la division de la péninsule coréenne en deux Etats distincts qui peine toujours à être dépassée du fait de la décision prise par la partie Nord de repousser la date butoir du 31 décembre passé qui devait consacrer sa totale dénucléarisation. Une des toutes dernières séquelles, et non des moindres, de la guerre froide, la division de la péninsule coréenne en deux Etats distincts qui peine toujours à être dépassée du fait de la décision prise par la partie Nord de repousser la date butoir du 31 décembre passé qui devait consacrer sa totale dénucléarisation. Dès son élection à la présidence de la République sud-coréenne, Lee Myung-Bak n'avait pas fait mystère de son intention de déployer tous les efforts possibles pour dépasser le conflit qui dure depuis la guerre de 1952 avec la Corée du Nord. C'est, en effet, à cette date, en pleine guerre froide, que la péninsule a éclaté pour donner naissance à deux pays que tout oppose, sauf la culture et la langue. Hier, dans une conférence de presse donnée à Séoul, le nouveau chef de l'Etat sud-coréen a rappelé ses engagements préélectoraux tout en précisant davantage sa pensée. Il a ainsi pu déclarer que «si la Corée du Nord respecte ses engagements dans le cadre des pourparlers à six, une coopération intercoréenne totale pourra se mettre en place plus tôt que prévu». Elu le 19 décembre passé, Lee Myung-Bak est partisan tout à la fois d'un rapprochement et d'une ligne plus ferme avec Pyongyang. L'accord des six, contresigné par les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie, stipule que dans le cadre du démantèlement du principal réacteur nucléaire de Yong Byong ainsi que de la déclaration par la Corée du Nord de tous ses programmes nucléaires avant la date du 31 décembre 2007, cette dernière pourra bénéficier d'une aide équivalant à 1 million de tonnes d'énergie, de même qu'à un approvisionnement en produits de première nécessité de la part de son homologue du Sud. Mais, accusant les autres parties signataires de cet accord de manquement à leurs engagements, la Corée du Nord a unilatéralement décidé le report de cette date butoir, bousculant le processus de rapprochement mis en place depuis maintenant deux années. Ce qui n'empêche pas le nouveau président sud-coréen à se déclarer prêt à rencontrer Kim Yong-Il, moment que les deux dirigeants jugeront le plus favorable au développement des relations entre les deux pays. Il a à cet effet annoncé qu'à titre symbolique, cette éventuelle rencontre pourrait avoir pour cadre la ville frontalière de Kaesong. Les pressions internationales nées au lendemain de l'entrée de la Corée du Nord dans le club fermé des puissances atomiques en octobre 2006 s'étaient estompées à la suite des efforts engagés par les «six» et qui avaient abouti à l'engagement de la Corée du Nord pour sa dénucléarisation totale. Depuis, Séoul a financé le développement du complexe industriel de la ville frontalière de Kaesong et autorisé des visites de familles séparées depuis la guerre de Corée d'il y a plus de quarante ans. Dès son élection à la présidence de la République sud-coréenne, Lee Myung-Bak n'avait pas fait mystère de son intention de déployer tous les efforts possibles pour dépasser le conflit qui dure depuis la guerre de 1952 avec la Corée du Nord. C'est, en effet, à cette date, en pleine guerre froide, que la péninsule a éclaté pour donner naissance à deux pays que tout oppose, sauf la culture et la langue. Hier, dans une conférence de presse donnée à Séoul, le nouveau chef de l'Etat sud-coréen a rappelé ses engagements préélectoraux tout en précisant davantage sa pensée. Il a ainsi pu déclarer que «si la Corée du Nord respecte ses engagements dans le cadre des pourparlers à six, une coopération intercoréenne totale pourra se mettre en place plus tôt que prévu». Elu le 19 décembre passé, Lee Myung-Bak est partisan tout à la fois d'un rapprochement et d'une ligne plus ferme avec Pyongyang. L'accord des six, contresigné par les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie, stipule que dans le cadre du démantèlement du principal réacteur nucléaire de Yong Byong ainsi que de la déclaration par la Corée du Nord de tous ses programmes nucléaires avant la date du 31 décembre 2007, cette dernière pourra bénéficier d'une aide équivalant à 1 million de tonnes d'énergie, de même qu'à un approvisionnement en produits de première nécessité de la part de son homologue du Sud. Mais, accusant les autres parties signataires de cet accord de manquement à leurs engagements, la Corée du Nord a unilatéralement décidé le report de cette date butoir, bousculant le processus de rapprochement mis en place depuis maintenant deux années. Ce qui n'empêche pas le nouveau président sud-coréen à se déclarer prêt à rencontrer Kim Yong-Il, moment que les deux dirigeants jugeront le plus favorable au développement des relations entre les deux pays. Il a à cet effet annoncé qu'à titre symbolique, cette éventuelle rencontre pourrait avoir pour cadre la ville frontalière de Kaesong. Les pressions internationales nées au lendemain de l'entrée de la Corée du Nord dans le club fermé des puissances atomiques en octobre 2006 s'étaient estompées à la suite des efforts engagés par les «six» et qui avaient abouti à l'engagement de la Corée du Nord pour sa dénucléarisation totale. Depuis, Séoul a financé le développement du complexe industriel de la ville frontalière de Kaesong et autorisé des visites de familles séparées depuis la guerre de Corée d'il y a plus de quarante ans.