Le syndrome de l'apnée du sommeil est à l'origine de 30% des accidents de la route (praticiens). L'apnée du sommeil touche entre 3 et 4% de la population adulte en Algérie et est à l'origine de 30 % des accidents de la circulation, a-t-on affirmé lors du 1er symposium international sur les troubles respiratoires de l'apnée du sommeil et de l'assistance respiratoire à domicile, ouvert dimanche à Alger. Considérée comme un problème de santé publique, le syndrome de l'apnée du sommeil concerne aussi bien les adultes que les enfants (amygdales importantes), avec une nette prédominance masculine et affecte "la qualité de vie" des patients, a indiqué le professeur H. Douaghi, président de la Société algérienne d'allergologie et d'immunologie clinique, organisatrice de la rencontre. "Les sujets qui ronflent la nuit, dorment très mal, avec des insomnies (arrêts-apnées) et sont dans la journée fatigués", a-t-il expliqué, soulignant que cette fatigue dans la journée occasionne pour ces malades de nombreux accidents de la circulation et du travail. "C'est pourquoi, a-t-il ajouté, il est impératif de diagnostiquer ces malades pour leur proposer des thérapeutiques qui ont fait leur preuve dans le monde (Europe)". Selon le praticien, chef de service d'allergologie au CHU de Beni Messous, les signes qui doivent alerter à la fois le praticien et le malade sont les ronflements intenses et nombreux, l'obésité et la pression artérielle. Le traitement comporte des mesures hygiéno-diététiques (diminuer l'obésité) et surtout le port, durant la nuit, d'un masque respiratoire qui envoie de l'air et crée ainsi un courant d'air au fond de la gorge et l'empêche de se fermer. Si deux tiers des sujets tolèrent cet appareil, il n'en est pas de même pour l'autre tiers des sujets, a-t-il ajouté. Dans les cas d'apnées sévères, la chirurgie se présente comme l'ultime recours, ont affirmé les praticiens. En Algérie, selon le docteur Gharnaout, du CHU Beni Messous, la prise en charge de l'apnée du sommeil reste "très insuffisante", en raison du manque d'appareils de traitement. - "Il existe très peu de prestataires de matériels (d'oxygénation et de soins à domicile) et le peu d'appareils disponibles sur le marché est hors de prix et non remboursé par la sécurité sociale, comme en Europe", a-t-il fait savoir. Pour remédier à cette situation, les participants ont plaidé pour la mise en place d'un programme national de prise en charge des syndromes respiratoires de l'apnée du sommeil (ronfleurs chroniques). Ils ont, dans ce cadre, insisté sur la nécessité de la création de laboratoires du sommeil dans un certain nombre de structures universitaires et la mise en place d'une nomenclature des actes de soins à domicile, incluant l'assistance respiratoire et les autres soins (nursing, douleur, ...). Corollairement à ce dernier point, les participants, des spécialistes de divers horizons, Algériens, Tunisiens et Français, ont également plaidé pour le remboursement par la sécurité sociale des appareillages respiratoires et des actes de soins à domicile. Pour le Pr. Douaghi, ces propositions vont permettre de faire des économies de coûts de santé pour la collectivité, améliorer le fonctionnement des services hospitaliers (publics et privés) et rendre d'énormes services aux malades et leurs familles. "Devant ces situations médicales particulières, tous les pays ont mis en place une stratégie de distribution de l'oxygénothérapie à domicile. Nous pensons qu'il est temps de faciliter l'installation dans notre pays de telles sociétés. Elles rendront aux malades et au système de santé de grands services", a-t-il conclu. Le syndrome de l'apnée du sommeil est à l'origine de 30% des accidents de la route (praticiens). L'apnée du sommeil touche entre 3 et 4% de la population adulte en Algérie et est à l'origine de 30 % des accidents de la circulation, a-t-on affirmé lors du 1er symposium international sur les troubles respiratoires de l'apnée du sommeil et de l'assistance respiratoire à domicile, ouvert dimanche à Alger. Considérée comme un problème de santé publique, le syndrome de l'apnée du sommeil concerne aussi bien les adultes que les enfants (amygdales importantes), avec une nette prédominance masculine et affecte "la qualité de vie" des patients, a indiqué le professeur H. Douaghi, président de la Société algérienne d'allergologie et d'immunologie clinique, organisatrice de la rencontre. "Les sujets qui ronflent la nuit, dorment très mal, avec des insomnies (arrêts-apnées) et sont dans la journée fatigués", a-t-il expliqué, soulignant que cette fatigue dans la journée occasionne pour ces malades de nombreux accidents de la circulation et du travail. "C'est pourquoi, a-t-il ajouté, il est impératif de diagnostiquer ces malades pour leur proposer des thérapeutiques qui ont fait leur preuve dans le monde (Europe)". Selon le praticien, chef de service d'allergologie au CHU de Beni Messous, les signes qui doivent alerter à la fois le praticien et le malade sont les ronflements intenses et nombreux, l'obésité et la pression artérielle. Le traitement comporte des mesures hygiéno-diététiques (diminuer l'obésité) et surtout le port, durant la nuit, d'un masque respiratoire qui envoie de l'air et crée ainsi un courant d'air au fond de la gorge et l'empêche de se fermer. Si deux tiers des sujets tolèrent cet appareil, il n'en est pas de même pour l'autre tiers des sujets, a-t-il ajouté. Dans les cas d'apnées sévères, la chirurgie se présente comme l'ultime recours, ont affirmé les praticiens. En Algérie, selon le docteur Gharnaout, du CHU Beni Messous, la prise en charge de l'apnée du sommeil reste "très insuffisante", en raison du manque d'appareils de traitement. - "Il existe très peu de prestataires de matériels (d'oxygénation et de soins à domicile) et le peu d'appareils disponibles sur le marché est hors de prix et non remboursé par la sécurité sociale, comme en Europe", a-t-il fait savoir. Pour remédier à cette situation, les participants ont plaidé pour la mise en place d'un programme national de prise en charge des syndromes respiratoires de l'apnée du sommeil (ronfleurs chroniques). Ils ont, dans ce cadre, insisté sur la nécessité de la création de laboratoires du sommeil dans un certain nombre de structures universitaires et la mise en place d'une nomenclature des actes de soins à domicile, incluant l'assistance respiratoire et les autres soins (nursing, douleur, ...). Corollairement à ce dernier point, les participants, des spécialistes de divers horizons, Algériens, Tunisiens et Français, ont également plaidé pour le remboursement par la sécurité sociale des appareillages respiratoires et des actes de soins à domicile. Pour le Pr. Douaghi, ces propositions vont permettre de faire des économies de coûts de santé pour la collectivité, améliorer le fonctionnement des services hospitaliers (publics et privés) et rendre d'énormes services aux malades et leurs familles. "Devant ces situations médicales particulières, tous les pays ont mis en place une stratégie de distribution de l'oxygénothérapie à domicile. Nous pensons qu'il est temps de faciliter l'installation dans notre pays de telles sociétés. Elles rendront aux malades et au système de santé de grands services", a-t-il conclu.