La colère, très visible sur les visages des souscripteurs, las d'attendre, a amené certains d'entre eux à parler de recours au suicide au cas où leurs doléances ne connaîtront pas une suite heureuse. La colère, très visible sur les visages des souscripteurs, las d'attendre, a amené certains d'entre eux à parler de recours au suicide au cas où leurs doléances ne connaîtront pas une suite heureuse. Une partie des 47.000 demandeurs de logement Aadl, déchus de leur droit, ont estimé hier être pris en otage par une «convention interministérielle sans fondement, signée entre les ministères de l'Habitat et des Finances». La tension qui régnait parmi les centaines de personnes réunies devant l'AADL a atteint son paroxysme. « Nous comptons organiser un sit-in devant les sièges des deux ministères pour en interpeller les premiers responsables sur le traitement des dossiers des 47.000 demandeurs qui ne trouvent aucun interlocuteur », nous affirme un des représentants des protestataires reçus par les responsables de l'agence, à Saïd Hamdine. Parallèlement aux pourparlers qui se tenaient dans l'enceinte de l'agence, les douloureuses complaintes des demandeurs se sont poursuivies à l'extérieur. La colère, très visible sur les visages des souscripteurs, las d'attendre, a amené certains d'entre eux à parler de recours au suicide au cas où leurs doléances ne connaîtraient pas suite heureuse. Dans une brève apparition, M. Benmekhlouf, responsable au niveau de l'AADL, a expliqué aux déposants de dossiers et signataires d'engagements auprès de l'AADL, que « le problème est situé au niveau du ministère de l'Habitat », ajoutant que « l'AADL n'était plus en charge des dossiers en question ». Devant cette réponse, les représentants s'interrogent : « Pourquoi les ministres, à l'origine de notre malheur, ne daignent pas nous accorder dix minutes, alors qu'ils nous ont fait attendre pendant 8 années après nous avoir fait signer un engagement avec l'AADL, sur lequel il n'y avait aucune allusion à la CNEP ? ». Cet engagement « n'est pas reconnu par la CNEP, faisant de nous les dindons de la farce », a commenté un quinquagénaire, le visage ravagé par la rage. Le cas de cette mère de famille est tout aussi lamentable. « J'ai été expulsée de l'appartement que je louais grâce aux économies destinées à l'acquisition d'un logement dans le programme AADL », nous dira-t-elle d'un ton décidé à tout faire pour acquérir un toit pour ses quatre enfants. Un des demandeurs, dans un état de colère indescriptible, menace de se « jeter du haut d'un immeuble si l'Etat ne prenait pas en charge le cas des 47.000 demandeurs ». Il a dénoncé par ailleurs le fait que «des logements AADL ont été distribués en douce à des personnes qui en ont fait un commerce ». Devant cette grave accusation, Mme Bourenane, responsable de la communication à l'Aadl, nous a indiqué qu'«une enquête est sur le point d'être entreprise par les agents de l'AADL pour lever tout le voile sur la question ». Enfin, les souscripteurs sont perplexes sur le sort de la convention signée entre les deux ministres (Habitat et Finances) dans le cadre du programme complémentaire décidé conformément à la loi de finances, censé leur offrir une possibilité d'acquérir un logement. Le constat qui se dégage de cette journée de contestation des souscripteurs de l'Aadl, réorientés vers la Cnep, est la rage et l'incompréhension du pourquoi de la transformation d'un engagement pour l'acquisition d'un logement selon la formule location-vente en transaction purement commerciale avec la Cnep. Une partie des 47.000 demandeurs de logement Aadl, déchus de leur droit, ont estimé hier être pris en otage par une «convention interministérielle sans fondement, signée entre les ministères de l'Habitat et des Finances». La tension qui régnait parmi les centaines de personnes réunies devant l'AADL a atteint son paroxysme. « Nous comptons organiser un sit-in devant les sièges des deux ministères pour en interpeller les premiers responsables sur le traitement des dossiers des 47.000 demandeurs qui ne trouvent aucun interlocuteur », nous affirme un des représentants des protestataires reçus par les responsables de l'agence, à Saïd Hamdine. Parallèlement aux pourparlers qui se tenaient dans l'enceinte de l'agence, les douloureuses complaintes des demandeurs se sont poursuivies à l'extérieur. La colère, très visible sur les visages des souscripteurs, las d'attendre, a amené certains d'entre eux à parler de recours au suicide au cas où leurs doléances ne connaîtraient pas suite heureuse. Dans une brève apparition, M. Benmekhlouf, responsable au niveau de l'AADL, a expliqué aux déposants de dossiers et signataires d'engagements auprès de l'AADL, que « le problème est situé au niveau du ministère de l'Habitat », ajoutant que « l'AADL n'était plus en charge des dossiers en question ». Devant cette réponse, les représentants s'interrogent : « Pourquoi les ministres, à l'origine de notre malheur, ne daignent pas nous accorder dix minutes, alors qu'ils nous ont fait attendre pendant 8 années après nous avoir fait signer un engagement avec l'AADL, sur lequel il n'y avait aucune allusion à la CNEP ? ». Cet engagement « n'est pas reconnu par la CNEP, faisant de nous les dindons de la farce », a commenté un quinquagénaire, le visage ravagé par la rage. Le cas de cette mère de famille est tout aussi lamentable. « J'ai été expulsée de l'appartement que je louais grâce aux économies destinées à l'acquisition d'un logement dans le programme AADL », nous dira-t-elle d'un ton décidé à tout faire pour acquérir un toit pour ses quatre enfants. Un des demandeurs, dans un état de colère indescriptible, menace de se « jeter du haut d'un immeuble si l'Etat ne prenait pas en charge le cas des 47.000 demandeurs ». Il a dénoncé par ailleurs le fait que «des logements AADL ont été distribués en douce à des personnes qui en ont fait un commerce ». Devant cette grave accusation, Mme Bourenane, responsable de la communication à l'Aadl, nous a indiqué qu'«une enquête est sur le point d'être entreprise par les agents de l'AADL pour lever tout le voile sur la question ». Enfin, les souscripteurs sont perplexes sur le sort de la convention signée entre les deux ministres (Habitat et Finances) dans le cadre du programme complémentaire décidé conformément à la loi de finances, censé leur offrir une possibilité d'acquérir un logement. Le constat qui se dégage de cette journée de contestation des souscripteurs de l'Aadl, réorientés vers la Cnep, est la rage et l'incompréhension du pourquoi de la transformation d'un engagement pour l'acquisition d'un logement selon la formule location-vente en transaction purement commerciale avec la Cnep.