Le célèbre réalisateur serbe Emir Kusturica a inauguré lundi un nouveau festival de cinéma consacré à la promotion de jeunes auteurs et metteurs en scène indépendants, dans un village montagneux de Serbie. Le festival du film de Küstendorf qui s'assigne comme objectif d'empêcher Holywood d'influencer les réalisateurs en herbe et autres étudiants, a démarré par l'enterrement symbolique d'une copie du champion du box office américain "Live Free Or Die Hard". Le long métrage a été enseveli dans une "Tombe pour mauvais films". L'événement, partiellement financé par le gouvernement serbe, est organisé à Drvengrad (qui veut dire village en bois). Kusturica avait fait construire ce site en 2005 pour le tournage de "la Vie est un miracle". Le réalisateur a depuis transformé l'endroit, proche du village montagneux de Mokra Gora (centre de la Serbie), en un ethno-village artisanal et en école de cinéma où il vit depuis 2006. Des étudiants en cinéma de 12 pays dont les Etats-Unis, Cuba, la Grande-Bretagne, l'Espagne et la France, sont en compétition avec des courts métrages pour décrocher l'Oeuf d'or, d'argent et de bronze décernés par un jury présidé par l'écrivain autrichien controversé Peter Handke. Environ 300 invités - pour la plupart des hommes politiques, des célébrités et des réalisateurs de films - assistent au festival dont la clôture est prévue le 21 janvier. "Pas un seul spot publicitaire ne sera montré ici et ce sont les auteurs qui seront sous les projecteurs", a affirmé Kusturica à la télévision d'Etat. Le réalisateur né à Sarajevo a été couronné par deux Palmes d'or au festival français de Cannes pour "Underground" (1995) et "Papa est en voyage d'affaires" (1985). Son dernier film "Promets-moi", qui sort prochainement, avait été mal accueilli au dernier festival de Cannes, malgré une nomination pour la Palme d'or. Le célèbre réalisateur serbe Emir Kusturica a inauguré lundi un nouveau festival de cinéma consacré à la promotion de jeunes auteurs et metteurs en scène indépendants, dans un village montagneux de Serbie. Le festival du film de Küstendorf qui s'assigne comme objectif d'empêcher Holywood d'influencer les réalisateurs en herbe et autres étudiants, a démarré par l'enterrement symbolique d'une copie du champion du box office américain "Live Free Or Die Hard". Le long métrage a été enseveli dans une "Tombe pour mauvais films". L'événement, partiellement financé par le gouvernement serbe, est organisé à Drvengrad (qui veut dire village en bois). Kusturica avait fait construire ce site en 2005 pour le tournage de "la Vie est un miracle". Le réalisateur a depuis transformé l'endroit, proche du village montagneux de Mokra Gora (centre de la Serbie), en un ethno-village artisanal et en école de cinéma où il vit depuis 2006. Des étudiants en cinéma de 12 pays dont les Etats-Unis, Cuba, la Grande-Bretagne, l'Espagne et la France, sont en compétition avec des courts métrages pour décrocher l'Oeuf d'or, d'argent et de bronze décernés par un jury présidé par l'écrivain autrichien controversé Peter Handke. Environ 300 invités - pour la plupart des hommes politiques, des célébrités et des réalisateurs de films - assistent au festival dont la clôture est prévue le 21 janvier. "Pas un seul spot publicitaire ne sera montré ici et ce sont les auteurs qui seront sous les projecteurs", a affirmé Kusturica à la télévision d'Etat. Le réalisateur né à Sarajevo a été couronné par deux Palmes d'or au festival français de Cannes pour "Underground" (1995) et "Papa est en voyage d'affaires" (1985). Son dernier film "Promets-moi", qui sort prochainement, avait été mal accueilli au dernier festival de Cannes, malgré une nomination pour la Palme d'or.