Le deuxième jour de la contestation lycéenne a été houleux. A Constantine, et comme cela était prévisible, la majorité des lycées ont rejoint le mouvement de grève déclenché par les élèves de terminale. Hier, ils étaient des centaines à sortir dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol. A cet effet, un important dispositif sécuritaire a été installé aux alentours de l'académie et des rues adjacentes. Des heurts ont eu lieu. Et la police anti-émeutes a fait usage de matraques. Selon des lycéens, le directeur de l'éducation a refusé de recevoir leurs représentants. Mieux, il a tout prévu pour dévier les protestataires loin du siège de l'académie, comme si le problème ne l'intéressait pas. La police s'est redéployée avec force pour chasser les centaines de lycéens en dehors du centre-ville. Les élèves contestataires ont été violemment matraqués par la police. D'autres ont été même conduits menottes aux poings, au commissariat. Pour rappel, la majorité des contestataires sont des mineurs. A Constantine, on a voulu, à tout prix, faire avorter la protesta lycéenne, mais la détermination des élèves concernés était tellement grande que toute tentative d'étouffement s'est avérée vaine. Dans une lettre signée par des directeurs de lycées, les lycéens démontrent une certaine maturité. Leurs revendications sont claires : révision rationnelle et objective du programme architecturé pour l'examen du baccalauréat. Ils veulent être déterminés sur les cours qu'ils doivent préparer en vue des épreuves du Bac. Les élèves de la terminale rejettent les solutions vagues, floues et imprécises. C'est leur avenir qui est en jeu, déplorent-ils. Ce mouvement de contestation a été l'occasion pour les lycéens constantinois de dénoncer le système de la vacation continue introduit dans quelque cinquante-quatre établissements secondaires de la wilaya : «Il ne nous manquait que ça pour anéantir notre année scolaire» affirment-ils. Les enseignants du secondaire ont été solidaires avec leurs élèves et ont réitéré, eux aussi, les revendications exprimées par les lycéens. Les lycées sont toujours sous haute surveillance. Le deuxième jour de la contestation lycéenne a été houleux. A Constantine, et comme cela était prévisible, la majorité des lycées ont rejoint le mouvement de grève déclenché par les élèves de terminale. Hier, ils étaient des centaines à sortir dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol. A cet effet, un important dispositif sécuritaire a été installé aux alentours de l'académie et des rues adjacentes. Des heurts ont eu lieu. Et la police anti-émeutes a fait usage de matraques. Selon des lycéens, le directeur de l'éducation a refusé de recevoir leurs représentants. Mieux, il a tout prévu pour dévier les protestataires loin du siège de l'académie, comme si le problème ne l'intéressait pas. La police s'est redéployée avec force pour chasser les centaines de lycéens en dehors du centre-ville. Les élèves contestataires ont été violemment matraqués par la police. D'autres ont été même conduits menottes aux poings, au commissariat. Pour rappel, la majorité des contestataires sont des mineurs. A Constantine, on a voulu, à tout prix, faire avorter la protesta lycéenne, mais la détermination des élèves concernés était tellement grande que toute tentative d'étouffement s'est avérée vaine. Dans une lettre signée par des directeurs de lycées, les lycéens démontrent une certaine maturité. Leurs revendications sont claires : révision rationnelle et objective du programme architecturé pour l'examen du baccalauréat. Ils veulent être déterminés sur les cours qu'ils doivent préparer en vue des épreuves du Bac. Les élèves de la terminale rejettent les solutions vagues, floues et imprécises. C'est leur avenir qui est en jeu, déplorent-ils. Ce mouvement de contestation a été l'occasion pour les lycéens constantinois de dénoncer le système de la vacation continue introduit dans quelque cinquante-quatre établissements secondaires de la wilaya : «Il ne nous manquait que ça pour anéantir notre année scolaire» affirment-ils. Les enseignants du secondaire ont été solidaires avec leurs élèves et ont réitéré, eux aussi, les revendications exprimées par les lycéens. Les lycées sont toujours sous haute surveillance.