L'Algérie négocie avec le groupe émirati une prise de participation de l'Etat dans les projets. «Nous voulons être partie prenante dans les projets d'Emaar, il ne s'agit pas pour nous de vendre des terres seulement», a annoncé hier Hamid Temmar. L'Algérie négocie avec le groupe émirati une prise de participation de l'Etat dans les projets. «Nous voulons être partie prenante dans les projets d'Emaar, il ne s'agit pas pour nous de vendre des terres seulement», a annoncé hier Hamid Temmar. Au deuxième et dernier jour du forum des hommes d'affaires arabes, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, a créé la surprise. Dans une conférence de presse animée à la clôture du forum, il a jeté un pavé dans la mare au sujet de l'investisseur émirati, Emaar. A ce propos, M. Temmar a tenu à remettre les pendules à l'heure en réfutant les annonces faisant état d'un investissement de 25 milliards de dollars. Selon lui, Emaar n'a investi que 5,5 milliards de dollars, précisant que son département est en négociation directe avec le groupe émirati. Selon M. Temmar, la mise à disposition des terrains pour les projets immobiliers d'Emaar, touche à sa fin. Le ministre a fait une révélation de taille à propos des fameux projets du groupe émirati destinés à Alger. Il s'agit de négociations portant sur la prise de participation de l'Etat par le truchement du foncier. «Nous voulons être partie prenante dans les projets d'Emaar, il ne s'agit pas pour nous de vendre des terres seulement», a-t-il martelé. Par ailleurs, M. Temmar a annoncé que son département est tombé d'accord avec certains investisseurs arabes pour le lancement de projets portant sur l'industrie et les composants automobiles, sans donner plus de détails. S'agissant du problème de l'indisponibilité du foncier tel que relevé par les investisseurs arabes, le ministre a rassuré en faisant savoir qu'une commission est en passe d'être créée au niveau du ministère de l'Agriculture en vue de lever le statut agricole de certaines assiettes foncières à proximité des villes pour les rendre aptes à accueillir les grands projets d'investissements. Les investisseurs arabes présents au forum économique sur les investissements arabes et qui a été clôturé hier, ont été unanimes à relever les bons indicateurs macroéconomiques conjugués à d'importants chantiers d'infrastructures. Autant d'atouts qui font de notre pays, disent-ils, une destination sûre pour l'investissement. Cela dit, ils ont également profité de ce forum pour relever les blocages qui freinent l'attrait de l'investissement. Ce n'est pas tant l'environnement économique qu'ils remettent en cause, mais les conditions d'investissement qui sont régies actuellement, par un imbroglio juridique et réglementaire des plus lourds. Ils relèvent ainsi, des complications inhérentes aux codes fiscal et douanier qui ont besoin d'un allègement en vue d'offrir un cadre plus incitatif. Sur ce point précisément, le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, M. Temmar, a été catégorique : «Nous n'allons pas toucher à la législation. Le gouvernement ne peut pas aller plus loin dans les réformes de la législation régissant l'activité financière. Nous ne pouvons pas dire que notre législation n'est pas adaptée». Et au ministre de reconnaître néanmoins que « nos administrations économiques (impôts, douanes, inspections régionales du commerce) ont besoin davantage de flexibilité». Au deuxième et dernier jour du forum des hommes d'affaires arabes, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, a créé la surprise. Dans une conférence de presse animée à la clôture du forum, il a jeté un pavé dans la mare au sujet de l'investisseur émirati, Emaar. A ce propos, M. Temmar a tenu à remettre les pendules à l'heure en réfutant les annonces faisant état d'un investissement de 25 milliards de dollars. Selon lui, Emaar n'a investi que 5,5 milliards de dollars, précisant que son département est en négociation directe avec le groupe émirati. Selon M. Temmar, la mise à disposition des terrains pour les projets immobiliers d'Emaar, touche à sa fin. Le ministre a fait une révélation de taille à propos des fameux projets du groupe émirati destinés à Alger. Il s'agit de négociations portant sur la prise de participation de l'Etat par le truchement du foncier. «Nous voulons être partie prenante dans les projets d'Emaar, il ne s'agit pas pour nous de vendre des terres seulement», a-t-il martelé. Par ailleurs, M. Temmar a annoncé que son département est tombé d'accord avec certains investisseurs arabes pour le lancement de projets portant sur l'industrie et les composants automobiles, sans donner plus de détails. S'agissant du problème de l'indisponibilité du foncier tel que relevé par les investisseurs arabes, le ministre a rassuré en faisant savoir qu'une commission est en passe d'être créée au niveau du ministère de l'Agriculture en vue de lever le statut agricole de certaines assiettes foncières à proximité des villes pour les rendre aptes à accueillir les grands projets d'investissements. Les investisseurs arabes présents au forum économique sur les investissements arabes et qui a été clôturé hier, ont été unanimes à relever les bons indicateurs macroéconomiques conjugués à d'importants chantiers d'infrastructures. Autant d'atouts qui font de notre pays, disent-ils, une destination sûre pour l'investissement. Cela dit, ils ont également profité de ce forum pour relever les blocages qui freinent l'attrait de l'investissement. Ce n'est pas tant l'environnement économique qu'ils remettent en cause, mais les conditions d'investissement qui sont régies actuellement, par un imbroglio juridique et réglementaire des plus lourds. Ils relèvent ainsi, des complications inhérentes aux codes fiscal et douanier qui ont besoin d'un allègement en vue d'offrir un cadre plus incitatif. Sur ce point précisément, le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, M. Temmar, a été catégorique : «Nous n'allons pas toucher à la législation. Le gouvernement ne peut pas aller plus loin dans les réformes de la législation régissant l'activité financière. Nous ne pouvons pas dire que notre législation n'est pas adaptée». Et au ministre de reconnaître néanmoins que « nos administrations économiques (impôts, douanes, inspections régionales du commerce) ont besoin davantage de flexibilité».