«Notre mouvement n'a pas demandé la révision de la Constitution», a indiqué le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP). Façon de dire que ce qui a été annoncé par les responsables des autres partis dans ce domaine n'engage que leurs institutions. Dans une conférence de presse organisée, hier, au CIP, Bouguerra Soltani affirme que la révision de la Constitution « est une des prérogatives du président de la République », précisant au passage qu' « au moment de l'annonce par le premier magistrat du pays, il reviendra au conseil consultatif de se prononcer définitivement sur cette question». Plus explicite, il a exprimé l'opposition de son mouvement à toute tentative de «passer outre la Constitution» mais s'est dit favorable à tout amendement susceptible de renforcer le pluralisme et la démocratie dans le pays. Toutefois, il met en garde contre toute tentative qui «remette en cause les six premiers articles de la Constitution», ajoutant que «si révision il y a, elle devra se faire autour d'un dialogue et qu'elle émane d'une volonté de réforme de la Constitution pour plus d'équilibre entre les institutions et non pas obéir à des visées partisanes ou personnelles.» S'agissant du bruit fait autour de la date du congrès du MSP, le ministre d'Etat balaie d'un revers de la main toutes les spéculations induites par cette décision. «Devant les aléas du calendrier, le bureau exécutif a décidé d'avancer la date du congrès pour faire face et se consacrer aux futures échéances politiques qui attendent le pays », a-t-il justifié, sans prononcer le moindre mot sur sa candidature pour sa propre succession, laissant le soin, d'après ses dires aux militants du parti de choisir le futur président du Mouvement. Reconnaissant à demi-mot, l'échec de la politique sociale, Soltani, évoque, dans ce cadre, le pouvoir d'achat des masses laborieuses qui ne cesse de se dégrader, d'année en année. Et de citer plusieurs propositions dont la plus importantes a trait à la baisse des prix pendant une période de trois ans «le temps de doter notre économie de mécanismes qui feront face à l'économie de marché ». Sur le plan de la situation sécuritaire en Algérie, l'orateur a plaidé « l'injection d'une quatrième dose » pour donner « un autre sens à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ». L'autre chapitre abordé par le leader de la formation islamiste a trait à la revendication des lycéens qu'il dit soutenir, répondant par une boutade aux déclarations de Benbouzid lorsque ce dernier déclare que la grève des lycéens ont été manipulées par des «parties occultes». Sur sa lancée, il revendique la programmation d'un « baccalauréat islamique ». «Notre mouvement n'a pas demandé la révision de la Constitution», a indiqué le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP). Façon de dire que ce qui a été annoncé par les responsables des autres partis dans ce domaine n'engage que leurs institutions. Dans une conférence de presse organisée, hier, au CIP, Bouguerra Soltani affirme que la révision de la Constitution « est une des prérogatives du président de la République », précisant au passage qu' « au moment de l'annonce par le premier magistrat du pays, il reviendra au conseil consultatif de se prononcer définitivement sur cette question». Plus explicite, il a exprimé l'opposition de son mouvement à toute tentative de «passer outre la Constitution» mais s'est dit favorable à tout amendement susceptible de renforcer le pluralisme et la démocratie dans le pays. Toutefois, il met en garde contre toute tentative qui «remette en cause les six premiers articles de la Constitution», ajoutant que «si révision il y a, elle devra se faire autour d'un dialogue et qu'elle émane d'une volonté de réforme de la Constitution pour plus d'équilibre entre les institutions et non pas obéir à des visées partisanes ou personnelles.» S'agissant du bruit fait autour de la date du congrès du MSP, le ministre d'Etat balaie d'un revers de la main toutes les spéculations induites par cette décision. «Devant les aléas du calendrier, le bureau exécutif a décidé d'avancer la date du congrès pour faire face et se consacrer aux futures échéances politiques qui attendent le pays », a-t-il justifié, sans prononcer le moindre mot sur sa candidature pour sa propre succession, laissant le soin, d'après ses dires aux militants du parti de choisir le futur président du Mouvement. Reconnaissant à demi-mot, l'échec de la politique sociale, Soltani, évoque, dans ce cadre, le pouvoir d'achat des masses laborieuses qui ne cesse de se dégrader, d'année en année. Et de citer plusieurs propositions dont la plus importantes a trait à la baisse des prix pendant une période de trois ans «le temps de doter notre économie de mécanismes qui feront face à l'économie de marché ». Sur le plan de la situation sécuritaire en Algérie, l'orateur a plaidé « l'injection d'une quatrième dose » pour donner « un autre sens à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ». L'autre chapitre abordé par le leader de la formation islamiste a trait à la revendication des lycéens qu'il dit soutenir, répondant par une boutade aux déclarations de Benbouzid lorsque ce dernier déclare que la grève des lycéens ont été manipulées par des «parties occultes». Sur sa lancée, il revendique la programmation d'un « baccalauréat islamique ».