Kaddour M'hamsadji est l'un des écrivains algériens qui ont rarement déserté les étals des librairies. Pour ce "dernier survivant" de la génération des pionniers de la littérature algérienne post-indépendance, écrire «c'est se présenter d'abord», c'est avant tout une façon de vouloir être. Kaddour M'hamsadji, qui avait pour amis Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Moufdi Zakaria, Mohamed Dib, Kateb Yacine, Jean Sénac et autres "monuments" de la littérature algérienne, a parlé ce jeudi à Alger d'une voix émue de ses "cinquante années d'écriture" lors d'une cérémonie d'hommage que lui ont présentée ses pairs, anciens et jeunes à la Bibliothèque nationale. "Après l'indépendance, et après avoir publié mes premières œuvres, j'ai connu tous les anciens, avec lesquels j'ai entretenu une amitié totale", a-t-il commencé à raconter, devant un parterre d'écrivains et de fidèles lecteurs. "Où sont tous ceux-là et les autres, Malek Haddad et Mohamed-Cherif El-Aïd ? Je crois bien que je suis le dernier de ma génération", a-t-il ajouté avec nostalgie. Il faut dire que Kaddour M'hamsadji est non seulement un homme de théâtre, mais aussi poète, romancier, essayiste, scénariste pour le cinéma et la télévision, chroniqueur littéraire et amoureux de la culture populaire algéroise. A cet effet, il a touché avec bonheur à tous les genres. Il a ainsi écrit des contes "Le Coq du bûcheron" (1967), "La Fillette, le cheval et le colon" (1984), des essais sur la jeunesse de l'Emir Abdelkader, la Casbah d'Alger et le jeu de la bouqâla, des nouvelles, "Fleurs de Novembre" (1969) et divers poèmes. Son dernier roman qui date de 2000, "Le rêve derrière soi" est par quelques aspects une autobiographie romancée. Ayant pour cadre romanesque les manifestations d'Octobre 88, l'auteur tente dans son récit une introspection d'une Algérie qui peine à trouver sa voie. De ce roman qui est écrit dans un style très limpide, le doyen des écrivains algériens donne une forte tonalité et un rythme majestueux à une histoire dramatique. L'histoire d'un pays qui tire sur ses enfants, alors que plus d'un million de martyrs l'ont rêvé libre et digne. Notons par ailleurs que Kaddour M'hamsadji a été également le premier écrivain algérien à être traduit en chinois, avec le roman "Le silence des cendres" (1963) qui porte sur la Révolution. Cette œuvre a été portée à l'écran par Youcef Sahraoui en 1975. Pour sa part, M. Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, a qualifié M'hamsadji de "véritable pont entre les intellectuels algériens, arabophones et francophones". "Vous et les écrivains de votre génération", de Moufdi Zakaria à Mouloud Mammeri, "vous nous donnez une leçon : l'Algérie a besoin de toutes ses énergies, de tous ses enfants", a-t-il dit en s'adressant à l'auteur. De son côté, M'hamsadji a confié que "cet hommage, auquel d'ailleurs je ne m'y attendais pas, me fait chaud au cœur, car tout écrivain, tout artiste, aime à être reconnu et honoré par ses lecteurs". Kaddour M'hamsadji est l'un des écrivains algériens qui ont rarement déserté les étals des librairies. Pour ce "dernier survivant" de la génération des pionniers de la littérature algérienne post-indépendance, écrire «c'est se présenter d'abord», c'est avant tout une façon de vouloir être. Kaddour M'hamsadji, qui avait pour amis Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Moufdi Zakaria, Mohamed Dib, Kateb Yacine, Jean Sénac et autres "monuments" de la littérature algérienne, a parlé ce jeudi à Alger d'une voix émue de ses "cinquante années d'écriture" lors d'une cérémonie d'hommage que lui ont présentée ses pairs, anciens et jeunes à la Bibliothèque nationale. "Après l'indépendance, et après avoir publié mes premières œuvres, j'ai connu tous les anciens, avec lesquels j'ai entretenu une amitié totale", a-t-il commencé à raconter, devant un parterre d'écrivains et de fidèles lecteurs. "Où sont tous ceux-là et les autres, Malek Haddad et Mohamed-Cherif El-Aïd ? Je crois bien que je suis le dernier de ma génération", a-t-il ajouté avec nostalgie. Il faut dire que Kaddour M'hamsadji est non seulement un homme de théâtre, mais aussi poète, romancier, essayiste, scénariste pour le cinéma et la télévision, chroniqueur littéraire et amoureux de la culture populaire algéroise. A cet effet, il a touché avec bonheur à tous les genres. Il a ainsi écrit des contes "Le Coq du bûcheron" (1967), "La Fillette, le cheval et le colon" (1984), des essais sur la jeunesse de l'Emir Abdelkader, la Casbah d'Alger et le jeu de la bouqâla, des nouvelles, "Fleurs de Novembre" (1969) et divers poèmes. Son dernier roman qui date de 2000, "Le rêve derrière soi" est par quelques aspects une autobiographie romancée. Ayant pour cadre romanesque les manifestations d'Octobre 88, l'auteur tente dans son récit une introspection d'une Algérie qui peine à trouver sa voie. De ce roman qui est écrit dans un style très limpide, le doyen des écrivains algériens donne une forte tonalité et un rythme majestueux à une histoire dramatique. L'histoire d'un pays qui tire sur ses enfants, alors que plus d'un million de martyrs l'ont rêvé libre et digne. Notons par ailleurs que Kaddour M'hamsadji a été également le premier écrivain algérien à être traduit en chinois, avec le roman "Le silence des cendres" (1963) qui porte sur la Révolution. Cette œuvre a été portée à l'écran par Youcef Sahraoui en 1975. Pour sa part, M. Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, a qualifié M'hamsadji de "véritable pont entre les intellectuels algériens, arabophones et francophones". "Vous et les écrivains de votre génération", de Moufdi Zakaria à Mouloud Mammeri, "vous nous donnez une leçon : l'Algérie a besoin de toutes ses énergies, de tous ses enfants", a-t-il dit en s'adressant à l'auteur. De son côté, M'hamsadji a confié que "cet hommage, auquel d'ailleurs je ne m'y attendais pas, me fait chaud au cœur, car tout écrivain, tout artiste, aime à être reconnu et honoré par ses lecteurs".