La révision de la Constitution est au centre de la réflexion du parti de feu Hachemi Chérif. Dans un communiqué rendu public, le Mouvement démocratique et social (MDS), assimile la révision de la Constitution à un «coup de force » qui «nous ramènera à des décennies en arrière». Il revendique la construction d'un «Etat républicain, démocratique et moderne». Ce qui veut dire en clair que l'Etat algérien actuel est loin de répondre à ces attributs. «Il faut d'abord appliquer la Constitution qui dit qu'il ne faut pas utiliser la religion à des fins politiques », note le communiqué.. «Un Etat républicain ne peut se faire sans républicains» et « un pays moderne sans opposition démocratique », ou encore : «On ne peut pas diriger un pays de plus de 30 millions de personnes avec des méthodes qui existaient au lendemain de l'indépendance». Abordant la situation sécuritaire, le MDS constate curieusement que la théorie du «qui tue qui» est remise en selle, vu que «le Secrétaire général de l'ONU a décidé unilatéralement de mettre en place une commission internationale composée d'experts étrangers pour enquêter sur les attentats du 11 décembre 2007». «Cette nouvelle situation est la conséquence directe de la politique de la réconciliation nationale de Boutefllika qui a permis à des repentis de circuler librement et de commettre de nouveaux attentats», ajoute le communiqué. Sur sa lancée, il établi un long diagnostic de la situation nationale, révélant qu'elle est critique et se démarque «les remises en cause et de la déliquescence ». S'attaquant à tout symbole qui représente le pouvoir, le MDS accuse le système d'entretenir la rente. « Preuve en est le budget de fonctionnement du ministère des Moudjahiddine pour 2008 équivaut à 15 ministères réunis (justice, formation professionnelle, jeunesse et sports hydraulique, culture, transport, habitat, commerce, énergie mines, communication, aménagement territoire, travaux publics poste, artisanat, industrie, pêche). Il se demande si les vrais moudjahiddine et leurs ayants-droit bénéficient réellement de ce budget. Plaidant pour un éveil républicain et démocratique, pour que « la jeunesse ait de l'espoir », le MDS salue la résistance des citoyens structurés ou pas, dans des associations, syndicats, partis ou autres. «La preuve en est donnée par la démonstration de force des lycéens à travers le territoire national qui exigent plus de clarté et de non précipitation dans les réformes du système éducatif, et par celle des travailleurs de la Fonction publique avec la grève réussie déclenchée pour l'amélioration du pouvoir d'achat, par 14 syndicats autonomes qui disqualifient de facto l'UGTA», conclut le communiqué. La révision de la Constitution est au centre de la réflexion du parti de feu Hachemi Chérif. Dans un communiqué rendu public, le Mouvement démocratique et social (MDS), assimile la révision de la Constitution à un «coup de force » qui «nous ramènera à des décennies en arrière». Il revendique la construction d'un «Etat républicain, démocratique et moderne». Ce qui veut dire en clair que l'Etat algérien actuel est loin de répondre à ces attributs. «Il faut d'abord appliquer la Constitution qui dit qu'il ne faut pas utiliser la religion à des fins politiques », note le communiqué.. «Un Etat républicain ne peut se faire sans républicains» et « un pays moderne sans opposition démocratique », ou encore : «On ne peut pas diriger un pays de plus de 30 millions de personnes avec des méthodes qui existaient au lendemain de l'indépendance». Abordant la situation sécuritaire, le MDS constate curieusement que la théorie du «qui tue qui» est remise en selle, vu que «le Secrétaire général de l'ONU a décidé unilatéralement de mettre en place une commission internationale composée d'experts étrangers pour enquêter sur les attentats du 11 décembre 2007». «Cette nouvelle situation est la conséquence directe de la politique de la réconciliation nationale de Boutefllika qui a permis à des repentis de circuler librement et de commettre de nouveaux attentats», ajoute le communiqué. Sur sa lancée, il établi un long diagnostic de la situation nationale, révélant qu'elle est critique et se démarque «les remises en cause et de la déliquescence ». S'attaquant à tout symbole qui représente le pouvoir, le MDS accuse le système d'entretenir la rente. « Preuve en est le budget de fonctionnement du ministère des Moudjahiddine pour 2008 équivaut à 15 ministères réunis (justice, formation professionnelle, jeunesse et sports hydraulique, culture, transport, habitat, commerce, énergie mines, communication, aménagement territoire, travaux publics poste, artisanat, industrie, pêche). Il se demande si les vrais moudjahiddine et leurs ayants-droit bénéficient réellement de ce budget. Plaidant pour un éveil républicain et démocratique, pour que « la jeunesse ait de l'espoir », le MDS salue la résistance des citoyens structurés ou pas, dans des associations, syndicats, partis ou autres. «La preuve en est donnée par la démonstration de force des lycéens à travers le territoire national qui exigent plus de clarté et de non précipitation dans les réformes du système éducatif, et par celle des travailleurs de la Fonction publique avec la grève réussie déclenchée pour l'amélioration du pouvoir d'achat, par 14 syndicats autonomes qui disqualifient de facto l'UGTA», conclut le communiqué.