L'intersyndicale de la Fonction publique qui regroupe les syndicats autonomes en l'occurrence le Cnes, Sncp, Snpdsm, Snmam, Unpef, Snte, Snpsp, Snvpap, Snpssp, Snapap et Satef, a durci sa position. De nouvelles actions de protestation vont être lancées par ce groupement de syndicats autonomes. Il appelle à une nouvelle grève pour trois jours, les 24, 25 et 26 février prochains. C'est ce qui a été décidé par les responsables de l'intersyndicale à l'issue de la réunion qu'ils ont tenue, samedi à Chéraga. «On s'attendait à ce qu'on engage des négociations avec les pouvoirs publics sur nos revendications», nous a affirmé, hier, le porte-parole de l'intersyndicale, Méziane Mériane. Celui-ci déplore que «les portes du dialogue restent toujours fermées». L'intersyndicale pose la problématique de la pertinence de son association à l'élaboration des statuts particuliers de la Fonction publique et aux négociations finales des textes qui les régiront. Apparemment, la journée de protestation du 15 janvier courant, déclenchée par l'intersyndicale pour les mêmes motifs et qui a été «un succès», selon les syndicalistes, n'a pas eu de prise sur les pouvoirs publics. Cette grève qui a paralysé les services publics à travers l'ensemble du territoire national, aura été un coup d'épée dans l'eau. Un argument qui fait réagir les syndicats autonomes et leur donne l'occasion de monter au créneau, une nouvelle fois, en radicalisant leur mouvement de protestation. Un nouveau bras de fer s'engage donc avec les pouvoirs publics. Les animateurs de l'intersyndicale exigent des réponses de la part du gouvernement et avertissent que si ce dernier se confine dans son mutisme, les mouvements de protestation vont se poursuivre et seront organisés de manière régulière et de façon plus généralisée jusqu'à ce qu'ils obtiennent satisfaction. Il est peu probable que le gouvernement revoit sa copie, au moment où la plupart des statuts particuliers de la Fonction publique sont sur le point d'être finalisés, selon Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA (Union générale des travailleurs algériens). Sur ce point, le porte-parole de l'intersyndicale, souligne qu' «il est encore possible d'entamer des négociations», indiquant que «l'élaboration des statuts particuliers passe par plusieurs étapes» et que «la dernière n'est encore franchie». La balle se trouve, désormais, dans le camp du gouvernement qui devra répondre aux vœux de l'intersyndicale. Elle estime que ses revendications «sont légitimes» eu égard à «l'érosion spectaculaire» du pouvoir d'achat des travailleurs laminé par une inflation galopante que rien ne semble pouvoir arrêter». L'intersyndicale de la Fonction publique qui regroupe les syndicats autonomes en l'occurrence le Cnes, Sncp, Snpdsm, Snmam, Unpef, Snte, Snpsp, Snvpap, Snpssp, Snapap et Satef, a durci sa position. De nouvelles actions de protestation vont être lancées par ce groupement de syndicats autonomes. Il appelle à une nouvelle grève pour trois jours, les 24, 25 et 26 février prochains. C'est ce qui a été décidé par les responsables de l'intersyndicale à l'issue de la réunion qu'ils ont tenue, samedi à Chéraga. «On s'attendait à ce qu'on engage des négociations avec les pouvoirs publics sur nos revendications», nous a affirmé, hier, le porte-parole de l'intersyndicale, Méziane Mériane. Celui-ci déplore que «les portes du dialogue restent toujours fermées». L'intersyndicale pose la problématique de la pertinence de son association à l'élaboration des statuts particuliers de la Fonction publique et aux négociations finales des textes qui les régiront. Apparemment, la journée de protestation du 15 janvier courant, déclenchée par l'intersyndicale pour les mêmes motifs et qui a été «un succès», selon les syndicalistes, n'a pas eu de prise sur les pouvoirs publics. Cette grève qui a paralysé les services publics à travers l'ensemble du territoire national, aura été un coup d'épée dans l'eau. Un argument qui fait réagir les syndicats autonomes et leur donne l'occasion de monter au créneau, une nouvelle fois, en radicalisant leur mouvement de protestation. Un nouveau bras de fer s'engage donc avec les pouvoirs publics. Les animateurs de l'intersyndicale exigent des réponses de la part du gouvernement et avertissent que si ce dernier se confine dans son mutisme, les mouvements de protestation vont se poursuivre et seront organisés de manière régulière et de façon plus généralisée jusqu'à ce qu'ils obtiennent satisfaction. Il est peu probable que le gouvernement revoit sa copie, au moment où la plupart des statuts particuliers de la Fonction publique sont sur le point d'être finalisés, selon Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA (Union générale des travailleurs algériens). Sur ce point, le porte-parole de l'intersyndicale, souligne qu' «il est encore possible d'entamer des négociations», indiquant que «l'élaboration des statuts particuliers passe par plusieurs étapes» et que «la dernière n'est encore franchie». La balle se trouve, désormais, dans le camp du gouvernement qui devra répondre aux vœux de l'intersyndicale. Elle estime que ses revendications «sont légitimes» eu égard à «l'érosion spectaculaire» du pouvoir d'achat des travailleurs laminé par une inflation galopante que rien ne semble pouvoir arrêter».