La farine est-elle suffisamment disponible sur le marché national? Le ministère du Commerce, premier concerné par cette affaire, a été clair sur la question. Depuis le début de la crise qui a secoué les boulangers, le ministère a affirmé que « cette matière première est suffisamment disponible pour couvrir plusieurs mois de consommation du pays sans autant sentir la pénurie». Cependant les dernières déclarations du directeur du commerce de la wilaya d'Alger, M. youcef Lamari, contredisent celles avancées par le ministère de tutelle. En effet, ce responsable a affirmé que le marché local souffre d'un «manque de farine» du, essentiellement, à «la récente augmentation des prix de la farine sur les marchés mondiaux» qui a obligé les importateurs privés à cesser toute activité. «L'importation de la farine se trouve actuellement sous le monopole de l'Office national des céréales (ONC)», a constaté le directeur du commerce, en ajoutant qu'après ces augmentations sur les marchés internationaux, fortement ressenties par les importateurs privés « ces derniers ont cessé toute importation de cette matière», a-t-il souligné. Une situation qui a conduit, non seulement la raréfaction du produit, mais également à une augmentation considérable de son prix au niveau des minoteries, passant ainsi de 2.000 DA le quintal, prix administré, à 2.200 DA le quintal. Pour mettre fin à cette anarchie M. Lamari a affirmé que la direction du commerce de la wilaya d'Alger, dont il est le premier responsable, a entamé, début janvier, des opération de contrôle des boulangeries et des minoteries de blé tendre pour amener ces derniers à respecter les prix de la farine et du pain tels que fixés par l'Etat. «Cette démarche intervient, également, pour mettre un terme aux agissements des spéculateurs qui profitent de cette situation pour faire des profits», a souligné M. Lamari, en ajoutant que son établissement a procédé au contrôle des sept boulangeries et minoteries en charge de la distribution de la farine dans la wilaya d'Alger. «Les minoteries vendent la farine aux boulangers, à raison de 2000 DA le quintal et exigent, de ces derniers, la fourniture d'un dossier leur permettant de déterminer les capacités de production de chaque boulangerie, ainsi que la preuve qu'ils exercent réellement cette activité », pour s'assurer que les quantités de farine achetées à ce prix servent effectivement à la production de pain. Par ailleurs, M. Lamari a fait remarquer que la direction du commerce a procédé à la création d'une «cellule de veille» chargée de signaler toute rupture de farine au niveau des boulangeries et d'en informer les minoteries. La farine est-elle suffisamment disponible sur le marché national? Le ministère du Commerce, premier concerné par cette affaire, a été clair sur la question. Depuis le début de la crise qui a secoué les boulangers, le ministère a affirmé que « cette matière première est suffisamment disponible pour couvrir plusieurs mois de consommation du pays sans autant sentir la pénurie». Cependant les dernières déclarations du directeur du commerce de la wilaya d'Alger, M. youcef Lamari, contredisent celles avancées par le ministère de tutelle. En effet, ce responsable a affirmé que le marché local souffre d'un «manque de farine» du, essentiellement, à «la récente augmentation des prix de la farine sur les marchés mondiaux» qui a obligé les importateurs privés à cesser toute activité. «L'importation de la farine se trouve actuellement sous le monopole de l'Office national des céréales (ONC)», a constaté le directeur du commerce, en ajoutant qu'après ces augmentations sur les marchés internationaux, fortement ressenties par les importateurs privés « ces derniers ont cessé toute importation de cette matière», a-t-il souligné. Une situation qui a conduit, non seulement la raréfaction du produit, mais également à une augmentation considérable de son prix au niveau des minoteries, passant ainsi de 2.000 DA le quintal, prix administré, à 2.200 DA le quintal. Pour mettre fin à cette anarchie M. Lamari a affirmé que la direction du commerce de la wilaya d'Alger, dont il est le premier responsable, a entamé, début janvier, des opération de contrôle des boulangeries et des minoteries de blé tendre pour amener ces derniers à respecter les prix de la farine et du pain tels que fixés par l'Etat. «Cette démarche intervient, également, pour mettre un terme aux agissements des spéculateurs qui profitent de cette situation pour faire des profits», a souligné M. Lamari, en ajoutant que son établissement a procédé au contrôle des sept boulangeries et minoteries en charge de la distribution de la farine dans la wilaya d'Alger. «Les minoteries vendent la farine aux boulangers, à raison de 2000 DA le quintal et exigent, de ces derniers, la fourniture d'un dossier leur permettant de déterminer les capacités de production de chaque boulangerie, ainsi que la preuve qu'ils exercent réellement cette activité », pour s'assurer que les quantités de farine achetées à ce prix servent effectivement à la production de pain. Par ailleurs, M. Lamari a fait remarquer que la direction du commerce a procédé à la création d'une «cellule de veille» chargée de signaler toute rupture de farine au niveau des boulangeries et d'en informer les minoteries.