La mission du premier responsable de l'ONU a débuté avant son déplacement à Nairobi, puisqu'il a eu des entretiens avec le Président Kibaki à Addis Abeba, en marge du Sommet de l'UA, jeudi dernier. La mission du premier responsable de l'ONU a débuté avant son déplacement à Nairobi, puisqu'il a eu des entretiens avec le Président Kibaki à Addis Abeba, en marge du Sommet de l'UA, jeudi dernier. La situation au Kenya était hier encore explosive. L'arrêt de la spirale de violence qui a fait près de 1.000 morts et 250.000 déplacés, constitue l'une des priorités des instances onusiennes et africaines qui n'ont eu de cesse d'appeler au calme. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon est le dernier acteur de poids à s'investir personnellement dans la recherche d'une solution à la crise. Celle-ci a éclaté à l'annonce des résultats de la dernière élection présidentielle, contestés par le candidat de l'opposition. «Mon message au gouvernement et au peuple kényans est d'arrêter cette violence et de régler toutes ces questions (...) par le dialogue de manière pacifique», a appelé le SG de l'ONU, à partir de Nairobi où il se trouvait hier.L'initiative de paix de Ban Ki-moon intervient alors que la médiation de son prédécesseur à l'Onu, Koffi Annan, ne donne pas encore de résultat. Les deux hommes se sont d'ailleurs rencontrés dans un grand hôtel de la capitale kényane. Cela dit, la mission du premier responsable de l'ONU a débuté avant son déplacement à Nairobi, puisqu'il a eu des entretiens avec le Président Kibaki à Addis Abeba, en marge du Sommet de l'UA, avant-hier. Quant à l'opposant Odinga, lui aussi reçu par Ban Ki-moon, il affiche une certaine satisfaction de voir la crise qui secoue son pays prendre une dimension internationale. «Nous saluons le sérieux intérêt que l'UA porte à la situation et également la nouvelle proposition de la France d'impliquer davantage le Conseil de sécurité dans cette crise», a en effet écrit M. Odinga dans une lettre remise à Ban Ki-moon. «Nous espérons sincèrement qu'avec ces multiples efforts internationaux, nous trouverons un moyen de protéger les Kényans menacés», a-t-il ajouté. Même si l'accusation de nettoyage ethnique n'a pas été officiellement proférée, il demeure que les partisans de Odinga mettent en avant certains massacres et revendiquent prioritairement la cessation des expéditions punitives avant tout accord politique. A ce propos, l'opposant Odinga avait suspendu jeudi après-midi les négociations avec la présidence kényane après le meurtre, par un policier, d'un député de l'opposition, David Kimutai Too, dans la banlieue d'Eldoret (ouest). C'était le second député de l'opposition tué en quelques jours. Sur le terrain, l'on a appris que 56 maisons ont été brûlées à la frontière entre les districts de Borabu et Bureti, prés de la ville de Kisii (220 km à l'ouest de Nairobi). La police affirme que ces incendies criminels avaient eu lieu quelques heures seulement après une réunion entre représentants des communautés rivales, notamment kalenjin et kisii. La situation au Kenya était hier encore explosive. L'arrêt de la spirale de violence qui a fait près de 1.000 morts et 250.000 déplacés, constitue l'une des priorités des instances onusiennes et africaines qui n'ont eu de cesse d'appeler au calme. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon est le dernier acteur de poids à s'investir personnellement dans la recherche d'une solution à la crise. Celle-ci a éclaté à l'annonce des résultats de la dernière élection présidentielle, contestés par le candidat de l'opposition. «Mon message au gouvernement et au peuple kényans est d'arrêter cette violence et de régler toutes ces questions (...) par le dialogue de manière pacifique», a appelé le SG de l'ONU, à partir de Nairobi où il se trouvait hier.L'initiative de paix de Ban Ki-moon intervient alors que la médiation de son prédécesseur à l'Onu, Koffi Annan, ne donne pas encore de résultat. Les deux hommes se sont d'ailleurs rencontrés dans un grand hôtel de la capitale kényane. Cela dit, la mission du premier responsable de l'ONU a débuté avant son déplacement à Nairobi, puisqu'il a eu des entretiens avec le Président Kibaki à Addis Abeba, en marge du Sommet de l'UA, avant-hier. Quant à l'opposant Odinga, lui aussi reçu par Ban Ki-moon, il affiche une certaine satisfaction de voir la crise qui secoue son pays prendre une dimension internationale. «Nous saluons le sérieux intérêt que l'UA porte à la situation et également la nouvelle proposition de la France d'impliquer davantage le Conseil de sécurité dans cette crise», a en effet écrit M. Odinga dans une lettre remise à Ban Ki-moon. «Nous espérons sincèrement qu'avec ces multiples efforts internationaux, nous trouverons un moyen de protéger les Kényans menacés», a-t-il ajouté. Même si l'accusation de nettoyage ethnique n'a pas été officiellement proférée, il demeure que les partisans de Odinga mettent en avant certains massacres et revendiquent prioritairement la cessation des expéditions punitives avant tout accord politique. A ce propos, l'opposant Odinga avait suspendu jeudi après-midi les négociations avec la présidence kényane après le meurtre, par un policier, d'un député de l'opposition, David Kimutai Too, dans la banlieue d'Eldoret (ouest). C'était le second député de l'opposition tué en quelques jours. Sur le terrain, l'on a appris que 56 maisons ont été brûlées à la frontière entre les districts de Borabu et Bureti, prés de la ville de Kisii (220 km à l'ouest de Nairobi). La police affirme que ces incendies criminels avaient eu lieu quelques heures seulement après une réunion entre représentants des communautés rivales, notamment kalenjin et kisii.