La lèpre est une maladie infectieuse chronique qui se caractérise par une atteinte cutanée (la peau) et des muqueuses (couches de cellules recouvrant l'intérieur des organes creux) ainsi que les nerfs. La lèpre est une maladie infectieuse chronique qui se caractérise par une atteinte cutanée (la peau) et des muqueuses (couches de cellules recouvrant l'intérieur des organes creux) ainsi que les nerfs. Cette pathologie a des séquelles neurologiques indélébiles, qui aboutissent à des déformations et à des mutilations. Elle est due au développement du bacille de Hansen (Mycobacterium leprae) qui pénètre sans doute par la peau ou la muqueuse recouvrant l'intérieur des fosses nasales, puis se propage le long des nerfs périphériques. La lèpre est particulièrement fréquente dans certaines régions d'Afrique et Madagascar, d'Asie et d'Océanie ainsi que d'Amérique latine. Cette pathologie touche environ douze (12) à quinze (15) millions de personnes dont la moitié ne peut être convenablement soignée. Il s'agit d'une maladie épidémique, contagieuse, autrement dit qui fait en permanence un nombre important de victimes. D'autre part, une épidémie se caractérise par la persistance dans une région d'une maladie en particulier, frappant une grande partie de la population. L'endémie (l'épidémie) peut sévir de façon constante dans cette région ou bien y revenir à des époques précises. Depuis qu'un traitement efficace ait été mis au point au début des années 80, les regards ont été détournés de la lèpre au profit de maladies émergentes telles que le sida. Arrêter la lutte contre la lèpre aujourd'hui sous prétexte des succès remportés aurait tout naturellement comme conséquence le retour progressif de la maladie. Pour cette raison, nous sommes tenus à ne pas baisser les bras et continuer à combattre toutes les pathologies qui, jusqu'ici, semblent disparues de notre vie, alors qu'en réalité, il suffit que certaines conditions soient réunies (la misère, la pauvreté, la pollution, les perversions sexuelles…). Mais comme nous savons maintenant qu'on peut les soigner, les sauver, et parfois même les guérir, nous n'avons quand même pas le droit de laisser mourir quinze millions d'êtres humains. Que connaît-on de cette maladie infectieuse? L'origine de la lèpre se perd dans la nuit des temps. Elle était reconnue dans les civilisations antiques en Chine, en Egypte et en Inde Elle apparaît en Europe dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, aux environs du Ve (cinquième) siècle av. J.-C. et les invasions perses ou médiques favorisèrent son introduction en Grèce. Puis, ce fut le tour de l'Italie. Elle se répandit ensuite dans tout l'Occident et durant le Moyen-âge, les croisades et les pèlerinages en terre sainte favorisèrent sa diffusion. Enfin, tout le bassin méditerranéen est contaminé. Elle disparaît progressivement de France et d'Europe, au cours du XVIIIe siècle. Quelques foyers persistent en Europe et en Amérique du Nord. Mais en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie, ses victimes se comptent encore par centaines de milliers : une quinzaine de pays comptent encore plus d'un malade de la lèpre pour dix mille habitants, au premier rang desquels, l'Inde, le Brésil, Madagascar, le Myanmar, le Nigéria… La première mention écrite connue de la lèpre remonte à 600 avant J.-C. Si la lèpre a complètement disparu d'Europe occidentale depuis la fin du XVe siècle, elle s'observe actuellement plus dans les pays occidentaux développés. Sa contamination se fait lors d'un séjour dans une zone où la maladie est encore présente en permanence (endémie). Pendant des siècles, les lépreux ont fait l'objet d'une importante mise à l'écart mais également d'une malédiction. En effet, tout au long de l'histoire, les malades ont souvent été rejetés par leur communauté et leur famille. Quelques chiffres sur la situation actuelle Environ 755.000 nouveaux cas ont été dépistés en 2001. Au début de 2002, 650.000 cas enregistrés étaient sous traitement. Au début de l'année 2002, environ 70% des malades de la lèpre enregistrés dans le monde vivaient en Inde. Cette maladie, symbole de rejet et de honte dans de nombreuses régions, a cependant fait 260.000 victimes en 2007, dont 26.000 enfants de moins de quatorze ans. Sans oublier les deux à trois millions d'anciens malades présentant des infirmités liées à lé lèpre. En 2008, la lèpre, que l'on croit à tort éradiquée, frappera encore plusieurs centaines de milliers de personnes dans le monde. A ce jour, quatorze millions de malades ont été guéris mais la contagion frappe encore une personne toutes les trois minutes. Deux à trois millions d'anciens malades qui présentent des infirmités liées à la lèpre. L'élimination de la lèpre en tant que problème de santé publique est définie comme un taux de prévalence mondial inférieur à un cas pour 10.000 habitants. Ces vingt dernières années, plus de douze millions de sujets atteints ont été guéris. Le taux de prévalence a baissé de 90 % et la lèpre a été éliminée dans 108 des 122 pays où, en 1985, elle était considérée comme un problème de santé publique. Cette pathologie a des séquelles neurologiques indélébiles, qui aboutissent à des déformations et à des mutilations. Elle est due au développement du bacille de Hansen (Mycobacterium leprae) qui pénètre sans doute par la peau ou la muqueuse recouvrant l'intérieur des fosses nasales, puis se propage le long des nerfs périphériques. La lèpre est particulièrement fréquente dans certaines régions d'Afrique et Madagascar, d'Asie et d'Océanie ainsi que d'Amérique latine. Cette pathologie touche environ douze (12) à quinze (15) millions de personnes dont la moitié ne peut être convenablement soignée. Il s'agit d'une maladie épidémique, contagieuse, autrement dit qui fait en permanence un nombre important de victimes. D'autre part, une épidémie se caractérise par la persistance dans une région d'une maladie en particulier, frappant une grande partie de la population. L'endémie (l'épidémie) peut sévir de façon constante dans cette région ou bien y revenir à des époques précises. Depuis qu'un traitement efficace ait été mis au point au début des années 80, les regards ont été détournés de la lèpre au profit de maladies émergentes telles que le sida. Arrêter la lutte contre la lèpre aujourd'hui sous prétexte des succès remportés aurait tout naturellement comme conséquence le retour progressif de la maladie. Pour cette raison, nous sommes tenus à ne pas baisser les bras et continuer à combattre toutes les pathologies qui, jusqu'ici, semblent disparues de notre vie, alors qu'en réalité, il suffit que certaines conditions soient réunies (la misère, la pauvreté, la pollution, les perversions sexuelles…). Mais comme nous savons maintenant qu'on peut les soigner, les sauver, et parfois même les guérir, nous n'avons quand même pas le droit de laisser mourir quinze millions d'êtres humains. Que connaît-on de cette maladie infectieuse? L'origine de la lèpre se perd dans la nuit des temps. Elle était reconnue dans les civilisations antiques en Chine, en Egypte et en Inde Elle apparaît en Europe dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, aux environs du Ve (cinquième) siècle av. J.-C. et les invasions perses ou médiques favorisèrent son introduction en Grèce. Puis, ce fut le tour de l'Italie. Elle se répandit ensuite dans tout l'Occident et durant le Moyen-âge, les croisades et les pèlerinages en terre sainte favorisèrent sa diffusion. Enfin, tout le bassin méditerranéen est contaminé. Elle disparaît progressivement de France et d'Europe, au cours du XVIIIe siècle. Quelques foyers persistent en Europe et en Amérique du Nord. Mais en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie, ses victimes se comptent encore par centaines de milliers : une quinzaine de pays comptent encore plus d'un malade de la lèpre pour dix mille habitants, au premier rang desquels, l'Inde, le Brésil, Madagascar, le Myanmar, le Nigéria… La première mention écrite connue de la lèpre remonte à 600 avant J.-C. Si la lèpre a complètement disparu d'Europe occidentale depuis la fin du XVe siècle, elle s'observe actuellement plus dans les pays occidentaux développés. Sa contamination se fait lors d'un séjour dans une zone où la maladie est encore présente en permanence (endémie). Pendant des siècles, les lépreux ont fait l'objet d'une importante mise à l'écart mais également d'une malédiction. En effet, tout au long de l'histoire, les malades ont souvent été rejetés par leur communauté et leur famille. Quelques chiffres sur la situation actuelle Environ 755.000 nouveaux cas ont été dépistés en 2001. Au début de 2002, 650.000 cas enregistrés étaient sous traitement. Au début de l'année 2002, environ 70% des malades de la lèpre enregistrés dans le monde vivaient en Inde. Cette maladie, symbole de rejet et de honte dans de nombreuses régions, a cependant fait 260.000 victimes en 2007, dont 26.000 enfants de moins de quatorze ans. Sans oublier les deux à trois millions d'anciens malades présentant des infirmités liées à lé lèpre. En 2008, la lèpre, que l'on croit à tort éradiquée, frappera encore plusieurs centaines de milliers de personnes dans le monde. A ce jour, quatorze millions de malades ont été guéris mais la contagion frappe encore une personne toutes les trois minutes. Deux à trois millions d'anciens malades qui présentent des infirmités liées à la lèpre. L'élimination de la lèpre en tant que problème de santé publique est définie comme un taux de prévalence mondial inférieur à un cas pour 10.000 habitants. Ces vingt dernières années, plus de douze millions de sujets atteints ont été guéris. Le taux de prévalence a baissé de 90 % et la lèpre a été éliminée dans 108 des 122 pays où, en 1985, elle était considérée comme un problème de santé publique.