L'unité de chirurgie infantile de l'hôpital Mustapha Pacha reçoit 60 à 80 % des enfants cancéreux. La présidente de la société algérienne de chirurgie infantile, Pr Yasmina Ladjadj, a affirmé que l'unité de chirurgie infantile de l'hôpital Mustapha Pacha reçoit 60 à 80 % des enfants atteints de cancer. Pr Laadjadj intervenait à la veille de la célébration, le 4 février, de la journée mondiale de lutte contre le cancer. Pr Laadjadj, également chef de service de chirurgie infantile à l'hôpital Mustapha Pacha a indiqué qu'il n'existe qu'un seul centre à travers tout le territoire national, celui de l'Emir Abdelkader d'Oran, précisant que le cancer chez les enfants est pris en charge par des unités de certains hôpitaux du pays (Sétif, Constantine) mais le plus grand nombre de ces unités se trouve dans la capitale (Mustapha Pacha, Beni messous, Parnet et Birtraria). Le CHU Mustapha Pacha prend en charge à lui seul, 33 % des malades venant de l'est du pays, 23 de la capitale et ses environs et 14 du sud. 100 nouveaux cas de cancers de l'enfant ont été recensés dans les année 90, a-t-elle poursuivi, soulignant que ce nombre a atteint, en 2002, 324 nouveaux cas qui ont été traités dans cette même unité. La maladie ne cesse de progresser enregistrant, ces dernières années, entre 300 et 400 nouveaux cas traités au service de chirurgie infantile de Mustapha Pacha et au centre Pierre et Marie Curie (CPMC). La leucémie, a ajouté le pr Laadjadj, est la forme la plus fréquente de cancer de l'enfant, suivie par la tumeur cérébrale et enfin le cancer généralisé sachant que la plupart des cancers chez l'enfant sont d'origine génétique (malformations). Le cancer de l'œil, le cancer généralisé et celui du cerveau atteint les enfant de 0 à 5 ans, le cancer des os ceux âgés de 10 à 15 ans tandis que le cancer du sang atteint toutes les catégories d'âge des enfants. Pour la spécialiste, le cancer chez l'enfant, bien que complexe, est curable s'il est diagnostiqué de façon précoce et si le protocole est suivi rigoureusement. La prise en charge des cancers des enfants, a souligné pr Laadjadj, nécessite un traitement dispensé par une équipe pluridisciplinaire, précisant que si un maillon de cette chaîne manquait tout le traitement serait vain. Pr Laadjadj a appelé, à cette occasion, à "l'amélioration des conditions de travail des unités de pédiatrie en les renforcant par un environnement adéquat (centre de transfusion sanguine, un laboratoire de bactériologie, de radiologie et d'autres spécialités) afin d'aider l'enfant à supporter la chimiothérapie qui est différente de celle dispensée aux adultes". Elle a exhorté les pouvoirs publics à accorder une aide sociale aux familles d'enfants atteints de cette pathologie lourde et coûteuse car l'hôpital ne peut pas prendre en charge tous les examens. Les familles sont contraintes, la plupart du temps, à abandonner le traitement et quand elles décident de le reprendre, la maladie a déjà progressé et le malade décède. Pr Laadjadj a déploré l'interruption répétée et injustifiée de certaines drogues qu'elle juge "indispensables" et complémentaires. Si ces drogues ne sont pas prises toutes ensemble, a-t-elle dit, le traitement perd de son efficacité et décourage le médecin qui déploie de grands efforts pour sauver la vie du patient. L'unité de chirurgie infantile de l'hôpital Mustapha Pacha reçoit 60 à 80 % des enfants cancéreux. La présidente de la société algérienne de chirurgie infantile, Pr Yasmina Ladjadj, a affirmé que l'unité de chirurgie infantile de l'hôpital Mustapha Pacha reçoit 60 à 80 % des enfants atteints de cancer. Pr Laadjadj intervenait à la veille de la célébration, le 4 février, de la journée mondiale de lutte contre le cancer. Pr Laadjadj, également chef de service de chirurgie infantile à l'hôpital Mustapha Pacha a indiqué qu'il n'existe qu'un seul centre à travers tout le territoire national, celui de l'Emir Abdelkader d'Oran, précisant que le cancer chez les enfants est pris en charge par des unités de certains hôpitaux du pays (Sétif, Constantine) mais le plus grand nombre de ces unités se trouve dans la capitale (Mustapha Pacha, Beni messous, Parnet et Birtraria). Le CHU Mustapha Pacha prend en charge à lui seul, 33 % des malades venant de l'est du pays, 23 de la capitale et ses environs et 14 du sud. 100 nouveaux cas de cancers de l'enfant ont été recensés dans les année 90, a-t-elle poursuivi, soulignant que ce nombre a atteint, en 2002, 324 nouveaux cas qui ont été traités dans cette même unité. La maladie ne cesse de progresser enregistrant, ces dernières années, entre 300 et 400 nouveaux cas traités au service de chirurgie infantile de Mustapha Pacha et au centre Pierre et Marie Curie (CPMC). La leucémie, a ajouté le pr Laadjadj, est la forme la plus fréquente de cancer de l'enfant, suivie par la tumeur cérébrale et enfin le cancer généralisé sachant que la plupart des cancers chez l'enfant sont d'origine génétique (malformations). Le cancer de l'œil, le cancer généralisé et celui du cerveau atteint les enfant de 0 à 5 ans, le cancer des os ceux âgés de 10 à 15 ans tandis que le cancer du sang atteint toutes les catégories d'âge des enfants. Pour la spécialiste, le cancer chez l'enfant, bien que complexe, est curable s'il est diagnostiqué de façon précoce et si le protocole est suivi rigoureusement. La prise en charge des cancers des enfants, a souligné pr Laadjadj, nécessite un traitement dispensé par une équipe pluridisciplinaire, précisant que si un maillon de cette chaîne manquait tout le traitement serait vain. Pr Laadjadj a appelé, à cette occasion, à "l'amélioration des conditions de travail des unités de pédiatrie en les renforcant par un environnement adéquat (centre de transfusion sanguine, un laboratoire de bactériologie, de radiologie et d'autres spécialités) afin d'aider l'enfant à supporter la chimiothérapie qui est différente de celle dispensée aux adultes". Elle a exhorté les pouvoirs publics à accorder une aide sociale aux familles d'enfants atteints de cette pathologie lourde et coûteuse car l'hôpital ne peut pas prendre en charge tous les examens. Les familles sont contraintes, la plupart du temps, à abandonner le traitement et quand elles décident de le reprendre, la maladie a déjà progressé et le malade décède. Pr Laadjadj a déploré l'interruption répétée et injustifiée de certaines drogues qu'elle juge "indispensables" et complémentaires. Si ces drogues ne sont pas prises toutes ensemble, a-t-elle dit, le traitement perd de son efficacité et décourage le médecin qui déploie de grands efforts pour sauver la vie du patient.