C'est la mésaventure qui est arrivée à un citoyen ballotté d'un hôpital à un autre dans la nuit de samedi à dimanche. Son fils a été victime d'un accident domestique. Il se rend à l'hôpital de Aïn Taya pour s'entendre recommander d'emmener son enfant à Belfort. Sur place, les médecins constatent la gravité de l'accident, une perforation du rectum, qui nécessite une intervention en urgence. Mais le médecin qui pose le diagnostic se désole de ne pouvoir opérer, parce qu'il n'a pas d'assistant. Nouvelle recommandation : “Prenez votre enfant à l'hôpital Parnet au centre de chirurgie infantile.” Le pauvre père s'exécute. Sur place, on lui confirme la gravité de l'accident. Après une attente qui aura duré une heure, un infirmier visiblement ému par les cris de douleur de l'enfant, vient confier en aparté au père que le médecin de garde, dont nous taisons le nom, “harbat”, elle s'est enfuie. En désespoir de cause, le père prend la décision de se rabattre sur l'hôpital Mustapha-Pacha où l'opération a pu se faire, de 4 heures à 7 heures du matin, grâce à des interventions.