La situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental connaît aujourd'hui une dégradation grave induite par les événements que connaît la région depuis le début de «l'Intifadha pacifique», et qui traduisent le refus populaire sahraoui de l'impasse dans laquelle se trouve le plan de règlement onusien. Ce refus a pris la forme de soulèvements continus ou discontinus dans le temps et s'étend à tous les points de rassemblement des Sahraouis, que ce soit dans les villes du territoire, ou dans les villes du sud du Maroc ou encore dans les cités universitaires ; ce qui lui donne le caractère d'un soulèvement populaire caractérisé par des formes protestataires, de protestation pacifiques, avec un seul mot d'ordre «permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination». Plusieurs ONG ont déjà alerté l'opinion internationale sur la situation qui prévaut dans cette région. Il a été confirmé par la suite, dans des rapports de certaines instances internationales de renommée que la situation dégradée des droits de l'Homme et le bilan des violations enregistrées dans le territoire sahraoui sont dus essentiellement au non-respect par l'Etat du Maroc des termes de la loi internationale humaine. La même conclusion a été reprise, jeudi passé, par Human Rights Watch (HRW) lorsqu'elle confirme la continuité de violations, de la confiscation du droit au procès équitable, du droit à la constitution d'associations et du droit de rassemblement. Les autorités marocaines, «aidées par des tribunaux complaisants, continuent de faire usage d'une législation répressive pour punir les opposants pacifiques, en particulier ceux qui remettent en question la marocanité du Sahara Occidental», note le rapport de HRW. Les contrôles sont «particulièrement stricts» dans les territoires sahraouis occupés, que le Maroc «administre comme s'ils faisaient partie de son territoire national», relève l'organisation basée à New York. «Dans les affaires à connotation politique, les tribunaux refusent régulièrement aux accusés un procès équitable, ignorant les demandes d'examens médicaux déposées par les accusés qui affirment avoir été torturés, refusant de citer à comparaître des témoins à décharge, et condamnant des accusés sur la seule base d'aveux apparemment arrachés sous la contrainte», indique le rapport. «Des tribunaux ont ensuite condamné certains de ces étudiants à des peines d'emprisonnement pour s'être livrés à la violence, chef d'accusation fabriqué de toutes pièces», dénonce-t-elle. HRW a d'autre part déploré que le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays est le premier partenaire commercial de Rabat, n'ait fait aucune déclaration publique pendant sa visite au Maroc en octobre dernier à propos des «problèmes persistants de droits humains» au Sahara Occidental. La situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental connaît aujourd'hui une dégradation grave induite par les événements que connaît la région depuis le début de «l'Intifadha pacifique», et qui traduisent le refus populaire sahraoui de l'impasse dans laquelle se trouve le plan de règlement onusien. Ce refus a pris la forme de soulèvements continus ou discontinus dans le temps et s'étend à tous les points de rassemblement des Sahraouis, que ce soit dans les villes du territoire, ou dans les villes du sud du Maroc ou encore dans les cités universitaires ; ce qui lui donne le caractère d'un soulèvement populaire caractérisé par des formes protestataires, de protestation pacifiques, avec un seul mot d'ordre «permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination». Plusieurs ONG ont déjà alerté l'opinion internationale sur la situation qui prévaut dans cette région. Il a été confirmé par la suite, dans des rapports de certaines instances internationales de renommée que la situation dégradée des droits de l'Homme et le bilan des violations enregistrées dans le territoire sahraoui sont dus essentiellement au non-respect par l'Etat du Maroc des termes de la loi internationale humaine. La même conclusion a été reprise, jeudi passé, par Human Rights Watch (HRW) lorsqu'elle confirme la continuité de violations, de la confiscation du droit au procès équitable, du droit à la constitution d'associations et du droit de rassemblement. Les autorités marocaines, «aidées par des tribunaux complaisants, continuent de faire usage d'une législation répressive pour punir les opposants pacifiques, en particulier ceux qui remettent en question la marocanité du Sahara Occidental», note le rapport de HRW. Les contrôles sont «particulièrement stricts» dans les territoires sahraouis occupés, que le Maroc «administre comme s'ils faisaient partie de son territoire national», relève l'organisation basée à New York. «Dans les affaires à connotation politique, les tribunaux refusent régulièrement aux accusés un procès équitable, ignorant les demandes d'examens médicaux déposées par les accusés qui affirment avoir été torturés, refusant de citer à comparaître des témoins à décharge, et condamnant des accusés sur la seule base d'aveux apparemment arrachés sous la contrainte», indique le rapport. «Des tribunaux ont ensuite condamné certains de ces étudiants à des peines d'emprisonnement pour s'être livrés à la violence, chef d'accusation fabriqué de toutes pièces», dénonce-t-elle. HRW a d'autre part déploré que le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays est le premier partenaire commercial de Rabat, n'ait fait aucune déclaration publique pendant sa visite au Maroc en octobre dernier à propos des «problèmes persistants de droits humains» au Sahara Occidental.