Dans cette masse d'acteurs intervenant dans le marché du travail, le principe de l'offre et de la demande perd la raison. Il la perd sur le terrain de la réalité où aucune structure n'est actuellement en mesure de révéler les raisons de cette inadéquation. Dans cette masse d'acteurs intervenant dans le marché du travail, le principe de l'offre et de la demande perd la raison. Il la perd sur le terrain de la réalité où aucune structure n'est actuellement en mesure de révéler les raisons de cette inadéquation. L'Agence nationale de l'emploi, Anem, gère près de deux millions de demandeurs d'emploi par an. Les agences privées en font autant. Pendant ce temps, les entreprises cherchent des travailleurs. L'université met sur le marché des milliers de demandeurs chaque année et le gouvernement multiplie les dispositifs d'aide à l'emploi et fait de la question une priorité. Dans cette masse d'acteurs intervenant dans le marché du travail, le principe de l'offre et de la demande perd la raison. Il la perd sur le terrain de la réalité où aucune structure n'est actuellement en mesure de révéler les raisons de cette inadéquation entre l'offre d'emploi pour laquelle le gouvernement consent de larges factures et l'étendu du problème qui touche de manière particulière la catégorie des nouveaux arrivés sur le marché. Prendre les chiffres officiels séparément de cette réalité revient, sans aucun doute, à souligner au marqueur l'engagement de l'Etat quant à la prise en charge de ce problème et toute l'attention qu'il accorde à la courbe de la croissance économique et par conséquent à la préservation de la cohésion de la société dans son ensemble comme en témoigne une des prévisions-clés du programme de développement qui est de ramener le taux de chômage à horizon 2010 à un taux de 10% de la population active. Mais c'est justement sur le chapitre des chiffres et statistiques que les choses vont s'imbriquer pour ajouter à la confusion totale la contradiction des chiffres et par conséquent moins de visibilité quant au traitement de la question. Ramené à 23,1% en 2003, le taux de chômage est sensé avoisiner les 15,3% actuellement. Un taux qui ne semble pas faire le consensus si l'on s'en tient aux estimations du ministère du Travail qui a indiqué que ce taux s'était stabilisé à environ 12%, le commissaire général à la planification et à la prospective a, quant à lui, avancé le chiffre de 11,8%, soit 1,24 million de chômeurs. Les institutions internationales s'invitent aussi au débat. La Banque mondiale comme le Fmi puis, c'est le bureau d'études Oxford business group qui va estimer le taux de chômage en Algérie à pas moins de 30% soit le taux du début des années 90. Pendant ce temps, le gouvernement joue sur tous les tableaux en multipliant les dispositifs d'aide à l'emploi, à l'insertion et à la création d'entreprises. Au total, ce sont quatre textes réglementaires qui sont venus conforter récemment le dispositif légal. Le dernier en date a concerné l'Ansej qui se voit offrir aux bénéficiaires, en plus des facilités classiques, un relèvement du seuil d'investissement de 4 millions à 10 millions de dinars avec un abaissement de l'apport personnel fixé dorénavant entre 5% et 10% pour les projets dont le coût est situé entre 2 et 10 millions de dinars. Il est prévu également la défiscalisation des véhicules de tourisme lorsque le véhicule est un outil de travail et une franchise de la Tva sur les services. L'autre dispositif, à savoir la Cnac, et qui concerne les demandeurs dont la tranche d'âge est comprise entre 35 et 50 ans, a été par ailleurs révisé et complété par une nouvelle mesure permettant à la population concernée d'être soutenue et accompagnée par la Caisse nationale de chômage dans le but de créer des activités de biens et services. La question du chômage pourtant reste posée, interpellant plus que jamais le gouvernement non sur son engagement, mais sur l'impact du volume d'aide consenti à travers toutes les formules mises en œuvre pour que l'emploi ne soit plus un facteur d'échec de la politique économique. L'Agence nationale de l'emploi, Anem, gère près de deux millions de demandeurs d'emploi par an. Les agences privées en font autant. Pendant ce temps, les entreprises cherchent des travailleurs. L'université met sur le marché des milliers de demandeurs chaque année et le gouvernement multiplie les dispositifs d'aide à l'emploi et fait de la question une priorité. Dans cette masse d'acteurs intervenant dans le marché du travail, le principe de l'offre et de la demande perd la raison. Il la perd sur le terrain de la réalité où aucune structure n'est actuellement en mesure de révéler les raisons de cette inadéquation entre l'offre d'emploi pour laquelle le gouvernement consent de larges factures et l'étendu du problème qui touche de manière particulière la catégorie des nouveaux arrivés sur le marché. Prendre les chiffres officiels séparément de cette réalité revient, sans aucun doute, à souligner au marqueur l'engagement de l'Etat quant à la prise en charge de ce problème et toute l'attention qu'il accorde à la courbe de la croissance économique et par conséquent à la préservation de la cohésion de la société dans son ensemble comme en témoigne une des prévisions-clés du programme de développement qui est de ramener le taux de chômage à horizon 2010 à un taux de 10% de la population active. Mais c'est justement sur le chapitre des chiffres et statistiques que les choses vont s'imbriquer pour ajouter à la confusion totale la contradiction des chiffres et par conséquent moins de visibilité quant au traitement de la question. Ramené à 23,1% en 2003, le taux de chômage est sensé avoisiner les 15,3% actuellement. Un taux qui ne semble pas faire le consensus si l'on s'en tient aux estimations du ministère du Travail qui a indiqué que ce taux s'était stabilisé à environ 12%, le commissaire général à la planification et à la prospective a, quant à lui, avancé le chiffre de 11,8%, soit 1,24 million de chômeurs. Les institutions internationales s'invitent aussi au débat. La Banque mondiale comme le Fmi puis, c'est le bureau d'études Oxford business group qui va estimer le taux de chômage en Algérie à pas moins de 30% soit le taux du début des années 90. Pendant ce temps, le gouvernement joue sur tous les tableaux en multipliant les dispositifs d'aide à l'emploi, à l'insertion et à la création d'entreprises. Au total, ce sont quatre textes réglementaires qui sont venus conforter récemment le dispositif légal. Le dernier en date a concerné l'Ansej qui se voit offrir aux bénéficiaires, en plus des facilités classiques, un relèvement du seuil d'investissement de 4 millions à 10 millions de dinars avec un abaissement de l'apport personnel fixé dorénavant entre 5% et 10% pour les projets dont le coût est situé entre 2 et 10 millions de dinars. Il est prévu également la défiscalisation des véhicules de tourisme lorsque le véhicule est un outil de travail et une franchise de la Tva sur les services. L'autre dispositif, à savoir la Cnac, et qui concerne les demandeurs dont la tranche d'âge est comprise entre 35 et 50 ans, a été par ailleurs révisé et complété par une nouvelle mesure permettant à la population concernée d'être soutenue et accompagnée par la Caisse nationale de chômage dans le but de créer des activités de biens et services. La question du chômage pourtant reste posée, interpellant plus que jamais le gouvernement non sur son engagement, mais sur l'impact du volume d'aide consenti à travers toutes les formules mises en œuvre pour que l'emploi ne soit plus un facteur d'échec de la politique économique.