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L'effrayant cauchemar continue
Le Kidnapping des enfants en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 02 - 2008

L'appel à la vigilance est devenu une nécessité pressante au moment où nos bambins risquent de rencontrer, sur leur trajet à l'école, dans la cage d'escalier ou dans la rue, un homme étranger animé d'intentions malsaines.
L'appel à la vigilance est devenu une nécessité pressante au moment où nos bambins risquent de rencontrer, sur leur trajet à l'école, dans la cage d'escalier ou dans la rue, un homme étranger animé d'intentions malsaines.
Il suffit d'un moment d'inattention et le tour est joué, car on ne prévoit jamais ce type d'incidents malencontreux.
Nombreux sont les cas de disparition d'enfants, retrouvés dans la majorité des cas morts, qui défrayent la chronique plongeant la société civile dans un état de terreur constant. Les chiffres avancés par les services de la sécurité reflètent réellement l'alarmante expansion d'un phénomène qui hante aujourd'hui la population algérienne. En effet, les dernières statistiques en date, réalisées par les services de la Gendarmerie nationale en 2007, mettent en évidence 146 cas de kidnappings dont la majorité a eu pour motif l'abus sexuel.
Yasser de Constantine, Yacine d'Alger et bien d'autres noms de marmots disparus et décédés dans des conditions douteuses nous rappellent le terrible cauchemar que nous redoutons tous, ne plus retrouver son enfant à ses côté et s'en remettre à l'évidence qu'il vient d'être kidnapper et que ces ravisseurs, rarement en proie à un sentiment de culpabilité, ne daignent le reconduire jusqu'à la maison. Vous serez hors de vous, vous ne vous sentirez plus exister et tout ce qui compte à vos yeux est de retrouver cette partie perdue de vous-même quelque part dans la nature. C'est ce qu'avaient éprouvé les parents d'enfants kidnappés, vivant au jour le jour l'espoir de retrouver leur enfant enlevé, implorant le bon Dieu de le protéger. Entre profond chagrin, sentiment de culpabilité d'être un parent indigne et regrets, ces parents sont profondément affectés. Leur cauchemar commence souvent par la disparition de l'enfant pour prendre fin, dans la plupart des cas enregistrés en Algérie, par l'annonce du tragique évènement : le décès de l'enfant.
Compatissant profondément à la douleur de ces parents meurtris, je me permets de dire que nul n'est à l'abri de ce genre d'incidents malencontreux qui marque à vie. Le kidnapping, bien qu'il ne soit pas un phénomène qui date d'hier et qui manifestement présent dans toutes les sociétés, reste un fait sociétal extrêmement alarmant et qui augmente intensément en Algérie.
Face à la gravité de la situation, nous nous préoccupons tous de la nature de ce fait, des motifs qui le sous-tendent, des procédés de protection des chérubins contre les agissements de bourreaux insensibles, particulièrement par la pénalisation sévère de ces actes indignes.
Il a été noté par des spécialistes que l'abus sexuel figure parmi les premiers motifs incitant le passage à l'acte, avant même la demande de la rançon ou le trafic des organes. La pédophile est de ce fait, a côté du phénomène d'enlèvement d'enfant, une autre manifestation dramatique au sein de notre société.
La pédophilie est une déviation sexuelle dans laquelle un adulte éprouve un attrait sexuel irrésistible à l'égard d'un enfant. Ce trouble des conduites sexuelles est dit latent lorsque la personne ressentant cette envie se limite à entretenir des fantasmes sur les enfants sans jamais songer au passage à l'acte. Une fois le passage à l'acte consommé, c'est-à-dire qu'un enfant est violé par un pédophile, la tendance est dites confirmée. Le pédophile agit d'une manière trop subtile, faisant souvent partie de l'entourage de l'enfant et lui étant, par conséquent, particulièrement familier, il profite de la confiance du gosse pour abuser de lui. D'apparence, les pédophiles sont des êtres tout à fait normaux, mais qui sous transforment, sous l'emprise d'un instinct sexuel incontrôlable, en de vraies bêtes assoiffés. Pour cela, les parents doivent doubler de vigilance, empêchant leur enfant de faire confiance à quiconque, de sortir jouer seul dans la rue, ou de se familiariser avec les étrangers. Il importe de cesser de contraindre l'enfant d'appeler tout le monde tata et tonton en guise de respect, car cette appellation crée une certaine familiarité qui risque parfois d'être fatale.
Ce qui s'est produit avec le jeune Yasser de Constantine, âgé de 12 ans confirme ces propos, car le kidnappeur et le violeur du petit n'était autre que le voisin proche qui avait l'air si ingénu et adorait jouer avec le garçonnet. Personne ne se douta de ses intentions jusqu'au jour où le drame survint.
Notre pays n'est pas le seul à souffrir de la pédophilie. Des statistiques publiées au Maghreb, en 2006, affirment que dans 46 % des cas, l'âge des enfants victimes d'agression sexuelle varie entre 11 et 15 ans contre 22 % pour ceux âgé entre 6 et 10 ans et 12 % pour ceux âgés entre 16 et 18 ans, et 10% pour ceux de moins de 5 ans.
Les mêmes statistiques indiquent que 21% des agresseurs sont des voisins, donc des personnes faisant partie de l'entourage de l'enfant, 9 % sont des instituteurs, dans les 6% figure parents, gardiens, proches et fonctionnaires au niveau de l'administration de l'école. Les spécialistes s'accordent à dire que le kidnapping des enfants, phénomène dangereux qui menace notre société, est en accroissement inquiétant, ce qui nécessite des mesures urgentes d'intervention et de prévention. Ainsi, quelque soit les mobiles de l'enlèvement, ce fait doit être lourdement pénalisé par l'installation de sévères sanctions répressives. Des campagnes de sensibilisation ayant pour objectif d'attirer l'attention de la société civile sur la gravité de ce fléau sont entre autres procédures avantageuses. Faire éclater la réalité sur ce fléau ravageur, c'est de cela qu'a besoin une population qui aspire depuis plus d'une quinzaine d'année à la paix et rien qu'à la paix.
Il suffit d'un moment d'inattention et le tour est joué, car on ne prévoit jamais ce type d'incidents malencontreux.
Nombreux sont les cas de disparition d'enfants, retrouvés dans la majorité des cas morts, qui défrayent la chronique plongeant la société civile dans un état de terreur constant. Les chiffres avancés par les services de la sécurité reflètent réellement l'alarmante expansion d'un phénomène qui hante aujourd'hui la population algérienne. En effet, les dernières statistiques en date, réalisées par les services de la Gendarmerie nationale en 2007, mettent en évidence 146 cas de kidnappings dont la majorité a eu pour motif l'abus sexuel.
Yasser de Constantine, Yacine d'Alger et bien d'autres noms de marmots disparus et décédés dans des conditions douteuses nous rappellent le terrible cauchemar que nous redoutons tous, ne plus retrouver son enfant à ses côté et s'en remettre à l'évidence qu'il vient d'être kidnapper et que ces ravisseurs, rarement en proie à un sentiment de culpabilité, ne daignent le reconduire jusqu'à la maison. Vous serez hors de vous, vous ne vous sentirez plus exister et tout ce qui compte à vos yeux est de retrouver cette partie perdue de vous-même quelque part dans la nature. C'est ce qu'avaient éprouvé les parents d'enfants kidnappés, vivant au jour le jour l'espoir de retrouver leur enfant enlevé, implorant le bon Dieu de le protéger. Entre profond chagrin, sentiment de culpabilité d'être un parent indigne et regrets, ces parents sont profondément affectés. Leur cauchemar commence souvent par la disparition de l'enfant pour prendre fin, dans la plupart des cas enregistrés en Algérie, par l'annonce du tragique évènement : le décès de l'enfant.
Compatissant profondément à la douleur de ces parents meurtris, je me permets de dire que nul n'est à l'abri de ce genre d'incidents malencontreux qui marque à vie. Le kidnapping, bien qu'il ne soit pas un phénomène qui date d'hier et qui manifestement présent dans toutes les sociétés, reste un fait sociétal extrêmement alarmant et qui augmente intensément en Algérie.
Face à la gravité de la situation, nous nous préoccupons tous de la nature de ce fait, des motifs qui le sous-tendent, des procédés de protection des chérubins contre les agissements de bourreaux insensibles, particulièrement par la pénalisation sévère de ces actes indignes.
Il a été noté par des spécialistes que l'abus sexuel figure parmi les premiers motifs incitant le passage à l'acte, avant même la demande de la rançon ou le trafic des organes. La pédophile est de ce fait, a côté du phénomène d'enlèvement d'enfant, une autre manifestation dramatique au sein de notre société.
La pédophilie est une déviation sexuelle dans laquelle un adulte éprouve un attrait sexuel irrésistible à l'égard d'un enfant. Ce trouble des conduites sexuelles est dit latent lorsque la personne ressentant cette envie se limite à entretenir des fantasmes sur les enfants sans jamais songer au passage à l'acte. Une fois le passage à l'acte consommé, c'est-à-dire qu'un enfant est violé par un pédophile, la tendance est dites confirmée. Le pédophile agit d'une manière trop subtile, faisant souvent partie de l'entourage de l'enfant et lui étant, par conséquent, particulièrement familier, il profite de la confiance du gosse pour abuser de lui. D'apparence, les pédophiles sont des êtres tout à fait normaux, mais qui sous transforment, sous l'emprise d'un instinct sexuel incontrôlable, en de vraies bêtes assoiffés. Pour cela, les parents doivent doubler de vigilance, empêchant leur enfant de faire confiance à quiconque, de sortir jouer seul dans la rue, ou de se familiariser avec les étrangers. Il importe de cesser de contraindre l'enfant d'appeler tout le monde tata et tonton en guise de respect, car cette appellation crée une certaine familiarité qui risque parfois d'être fatale.
Ce qui s'est produit avec le jeune Yasser de Constantine, âgé de 12 ans confirme ces propos, car le kidnappeur et le violeur du petit n'était autre que le voisin proche qui avait l'air si ingénu et adorait jouer avec le garçonnet. Personne ne se douta de ses intentions jusqu'au jour où le drame survint.
Notre pays n'est pas le seul à souffrir de la pédophilie. Des statistiques publiées au Maghreb, en 2006, affirment que dans 46 % des cas, l'âge des enfants victimes d'agression sexuelle varie entre 11 et 15 ans contre 22 % pour ceux âgé entre 6 et 10 ans et 12 % pour ceux âgés entre 16 et 18 ans, et 10% pour ceux de moins de 5 ans.
Les mêmes statistiques indiquent que 21% des agresseurs sont des voisins, donc des personnes faisant partie de l'entourage de l'enfant, 9 % sont des instituteurs, dans les 6% figure parents, gardiens, proches et fonctionnaires au niveau de l'administration de l'école. Les spécialistes s'accordent à dire que le kidnapping des enfants, phénomène dangereux qui menace notre société, est en accroissement inquiétant, ce qui nécessite des mesures urgentes d'intervention et de prévention. Ainsi, quelque soit les mobiles de l'enlèvement, ce fait doit être lourdement pénalisé par l'installation de sévères sanctions répressives. Des campagnes de sensibilisation ayant pour objectif d'attirer l'attention de la société civile sur la gravité de ce fléau sont entre autres procédures avantageuses. Faire éclater la réalité sur ce fléau ravageur, c'est de cela qu'a besoin une population qui aspire depuis plus d'une quinzaine d'année à la paix et rien qu'à la paix.


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