Le rideau est finalement tombé sur les élections du conseil de l'Ordre du barreau d'Alger, dont le deuxième tour a eu lieu jeudi passé. Un scrutin qui a été nettement favorable au bâtonnier sortant. En effet la liste conduite par Me Abdelmadjid Selini est arrivée en tête avec, en prime, une majorité absolue. Ainsi, sur les 31 sièges mis en jeu, cette liste en a obtenu 22 , devançant largement les listes concurrentes comme celle conduite par Me Mustapha Bouchachi qui n'a pu décrocher que 4 sièges. La liste parrainée par Me Cherif Lekhlef est arrivée en troisième position avec 2 sièges alors que Me Ablaoui, qui conduisait lui aussi une liste à ces élections qui ont eu pour cadre l'enceinte de la nouvelle cour d'Alger, a sauvé in extremis sa place au conseil de l'ordre du plus important barreau du pays. A en croire Me Lekhlef, contacté hier, «l'opération électorale s'est déroulée dans de bonnes conditions et le climat était favorable» et ce, contrairement au premier tour, le 17 janvier dernier, où les opposants de Me Selini ont décelé de nombreuses «irrégularités». Des irrégularités constatées sur les listes électorales, à l'exemple des erreurs dans l'attribution de numéros pour les candidats, qui ont aussi été à l'origine de la suspension du deuxième tour, le 24 janvier, alors que l'opération électorale battait son plein depuis deux heures. La commission électorale, présidée par Me Mustapha Ben Bouali, a été alors pointée du doigt et accusée de «rouler» pour le compte du bâtonnier Selini , qui briguait lors de ces élections un troisième mandat consécutif à la tête du barreau d'Alger. A ce dernier il a été aussi reproché d'avoir «manipulé» les avocats stagiaires, dont le nombre avoisine les 1.300, pour s'assurer leurs voix et garantir par là même sa réélection. Me Selini s'est toujours défendu contre ces accusations estimant «qu'elles étaient infondées et attestaient plutôt de la peur de ses détracteurs qui ne représentent qu'une infime minorité». Ces élections, qui ont fait couler beaucoup d'encre, ont vu le retrait d'une vingtaine de candidats dont Me Abderrazak Chaoui, qui parrainait une liste et qui a saisi, en compagnie d'autres candidats, le conseil d'Etat. En s'assurant haut la main un troisième mandat, Me Selini, qui est aussi à la tête de l'UN BA (Union nationale des barreaux d'Algérie), dont il a assuré la présidence durant deux mandats , doit impérativement abondonner cette dernière charge puisque le réglement intérieur ne lui permet pas un troisième mandat. Le rideau est finalement tombé sur les élections du conseil de l'Ordre du barreau d'Alger, dont le deuxième tour a eu lieu jeudi passé. Un scrutin qui a été nettement favorable au bâtonnier sortant. En effet la liste conduite par Me Abdelmadjid Selini est arrivée en tête avec, en prime, une majorité absolue. Ainsi, sur les 31 sièges mis en jeu, cette liste en a obtenu 22 , devançant largement les listes concurrentes comme celle conduite par Me Mustapha Bouchachi qui n'a pu décrocher que 4 sièges. La liste parrainée par Me Cherif Lekhlef est arrivée en troisième position avec 2 sièges alors que Me Ablaoui, qui conduisait lui aussi une liste à ces élections qui ont eu pour cadre l'enceinte de la nouvelle cour d'Alger, a sauvé in extremis sa place au conseil de l'ordre du plus important barreau du pays. A en croire Me Lekhlef, contacté hier, «l'opération électorale s'est déroulée dans de bonnes conditions et le climat était favorable» et ce, contrairement au premier tour, le 17 janvier dernier, où les opposants de Me Selini ont décelé de nombreuses «irrégularités». Des irrégularités constatées sur les listes électorales, à l'exemple des erreurs dans l'attribution de numéros pour les candidats, qui ont aussi été à l'origine de la suspension du deuxième tour, le 24 janvier, alors que l'opération électorale battait son plein depuis deux heures. La commission électorale, présidée par Me Mustapha Ben Bouali, a été alors pointée du doigt et accusée de «rouler» pour le compte du bâtonnier Selini , qui briguait lors de ces élections un troisième mandat consécutif à la tête du barreau d'Alger. A ce dernier il a été aussi reproché d'avoir «manipulé» les avocats stagiaires, dont le nombre avoisine les 1.300, pour s'assurer leurs voix et garantir par là même sa réélection. Me Selini s'est toujours défendu contre ces accusations estimant «qu'elles étaient infondées et attestaient plutôt de la peur de ses détracteurs qui ne représentent qu'une infime minorité». Ces élections, qui ont fait couler beaucoup d'encre, ont vu le retrait d'une vingtaine de candidats dont Me Abderrazak Chaoui, qui parrainait une liste et qui a saisi, en compagnie d'autres candidats, le conseil d'Etat. En s'assurant haut la main un troisième mandat, Me Selini, qui est aussi à la tête de l'UN BA (Union nationale des barreaux d'Algérie), dont il a assuré la présidence durant deux mandats , doit impérativement abondonner cette dernière charge puisque le réglement intérieur ne lui permet pas un troisième mandat.