C'est donc demain qu'auront lieu, de nouveau et dansun contexte fort particulier, les élections pour le renouvellement du Conseil de l'ordre du barreau d'Alger. C'est donc demain qu'auront lieu, de nouveau et dansun contexte fort particulier, les élections pour le renouvellement du Conseil de l'ordre du barreau d'Alger. Ces nouvelles élections, dont ce sera le 1er tour, viennent suite à l'annulation par le Conseil d'Etat des élections de janvier de l'année 2008. Cette juridiction a, en rendant ce verdict le 13 janvier passé, donné suite à la plainte de Me Abderrazak Chaoui et de 7 autres avocats qui ont contesté les résultats des élections du début de l'année écoulée et qui se sont soldées par une large victoire de la liste conduite par le bâtonnier Me Abdelmadjid Selini qui a obtenu presque la totalité des 31 sièges du conseil. C'est dire que le scrutin de demain intervient dans un contexte marqué par les forts tiraillements qui agitent le barreau d'Alger, de loin le plus important du pays, depuis une année déjà. Me Abdelmadjid Selini, qui briguera demain un troisième mandat consécutif, est en effet la cible d'attaques virulentes de la part de ses détracteurs qui, confortés par la décision du Conseil d'Etat, l'accusent d'avoir eu recours à la fraude pour remporter les élections. Plus encore, Me Chaoui, qui ne se représentera pas cette fois-ci à ces élections, va plus loin lorsqu'il parle de gestion opaque des ressources financières du barreau d'Alger et, dans ce registre, il n'a pas hésité pas à s'interroger sur la « destinée » de 7 milliards de centimes. A l'évidence, Me Selini s'en est défendu en considérant que ces accusations sont insensées ce d'autant qu'il y'a « un commissaire aux comptes qui contrôle nos dépenses mensuellement et annuellement ». Il a réfuté aussi, lors de la conférence de presse tenue récemment, les accusations de fraude car, pour lui, « le conseil d'Etat n'a à aucun moment parlé de fraude ou de tricherie ou encore de bourrage d'urne ». Il a de même balayé d'un revers de la main les autres accusations, notamment celle se rapportant à « l'isolement » des avocats stagiaires afin de les influencer et les amener à voter en faveur de sa liste. Mais ces détracteurs se suffisent de la décision d'annulation de ces élections pour l'enfoncer et jeter le discrédit sur lui. Et c'est sans doute ce contexte de suspicion qui a poussé l'ex-bâtonnier, Me Ali Amar Laouar, à quitter la commission de préparation du scrutin de demain qui est par ailleurs composée aussi de trois autres ex-bâtonniers, à savoir Amar Bentoumi,Tayeb Beloula et Ahmed Abbeche. Me Mustapha Bouchachi, un des ténors du barreau d'Alger et dont la liste a obtenu 4 sièges lors de l'élection annulée, dépité par la tournure prise par les événements, a refusé de prendre part à l'élection de demain dont, précisons le, le deuxième tour est prévu pour le 19 mars. De nombreux autres avocats ont préféré mettre au placard leurs ambitions de briguer un siège au sein du Conseil de l'ordre du barreau d'Alger. Seules, donc, au final, la liste conduite par Me Selini et celle dirigée par Me Chérif Lekhlef, élu déjà l'année dernière, vont solliciter les suffrages des quelque 4.000 avocats d'Alger. Me Lekhlef a indiqué que la liste qu'il conduit « prône le changement et œuvre dans l'intérêt des avocats en vue de réhabiliter le droit de la défense ». Contacté hier, Me Lekhlef a affirmé qu'il va aussi œuvrer « pour la consolidation de l'indépendance des avocats et pour mettre fin aux conditions difficiles dans lesquelles ils exercent ». Il s'est engagé à luter contre «les dépassements et surtout pour le retrait du projet de loi sur la profession qui touche à la crédibilité et à la liberté des robes noires» . Plaidant pour une organisation forte, notre interlocuteur a dit souhaiter que «les élections se déroulent dans la clarté et la transparence», même s'il a reconnu que «les conditions sont partiellement réunies». Ces nouvelles élections, dont ce sera le 1er tour, viennent suite à l'annulation par le Conseil d'Etat des élections de janvier de l'année 2008. Cette juridiction a, en rendant ce verdict le 13 janvier passé, donné suite à la plainte de Me Abderrazak Chaoui et de 7 autres avocats qui ont contesté les résultats des élections du début de l'année écoulée et qui se sont soldées par une large victoire de la liste conduite par le bâtonnier Me Abdelmadjid Selini qui a obtenu presque la totalité des 31 sièges du conseil. C'est dire que le scrutin de demain intervient dans un contexte marqué par les forts tiraillements qui agitent le barreau d'Alger, de loin le plus important du pays, depuis une année déjà. Me Abdelmadjid Selini, qui briguera demain un troisième mandat consécutif, est en effet la cible d'attaques virulentes de la part de ses détracteurs qui, confortés par la décision du Conseil d'Etat, l'accusent d'avoir eu recours à la fraude pour remporter les élections. Plus encore, Me Chaoui, qui ne se représentera pas cette fois-ci à ces élections, va plus loin lorsqu'il parle de gestion opaque des ressources financières du barreau d'Alger et, dans ce registre, il n'a pas hésité pas à s'interroger sur la « destinée » de 7 milliards de centimes. A l'évidence, Me Selini s'en est défendu en considérant que ces accusations sont insensées ce d'autant qu'il y'a « un commissaire aux comptes qui contrôle nos dépenses mensuellement et annuellement ». Il a réfuté aussi, lors de la conférence de presse tenue récemment, les accusations de fraude car, pour lui, « le conseil d'Etat n'a à aucun moment parlé de fraude ou de tricherie ou encore de bourrage d'urne ». Il a de même balayé d'un revers de la main les autres accusations, notamment celle se rapportant à « l'isolement » des avocats stagiaires afin de les influencer et les amener à voter en faveur de sa liste. Mais ces détracteurs se suffisent de la décision d'annulation de ces élections pour l'enfoncer et jeter le discrédit sur lui. Et c'est sans doute ce contexte de suspicion qui a poussé l'ex-bâtonnier, Me Ali Amar Laouar, à quitter la commission de préparation du scrutin de demain qui est par ailleurs composée aussi de trois autres ex-bâtonniers, à savoir Amar Bentoumi,Tayeb Beloula et Ahmed Abbeche. Me Mustapha Bouchachi, un des ténors du barreau d'Alger et dont la liste a obtenu 4 sièges lors de l'élection annulée, dépité par la tournure prise par les événements, a refusé de prendre part à l'élection de demain dont, précisons le, le deuxième tour est prévu pour le 19 mars. De nombreux autres avocats ont préféré mettre au placard leurs ambitions de briguer un siège au sein du Conseil de l'ordre du barreau d'Alger. Seules, donc, au final, la liste conduite par Me Selini et celle dirigée par Me Chérif Lekhlef, élu déjà l'année dernière, vont solliciter les suffrages des quelque 4.000 avocats d'Alger. Me Lekhlef a indiqué que la liste qu'il conduit « prône le changement et œuvre dans l'intérêt des avocats en vue de réhabiliter le droit de la défense ». Contacté hier, Me Lekhlef a affirmé qu'il va aussi œuvrer « pour la consolidation de l'indépendance des avocats et pour mettre fin aux conditions difficiles dans lesquelles ils exercent ». Il s'est engagé à luter contre «les dépassements et surtout pour le retrait du projet de loi sur la profession qui touche à la crédibilité et à la liberté des robes noires» . Plaidant pour une organisation forte, notre interlocuteur a dit souhaiter que «les élections se déroulent dans la clarté et la transparence», même s'il a reconnu que «les conditions sont partiellement réunies».