Il est difficile de dresser un profil psychologique type du pédophile. Selon de récentes recherches, l'appartenance sociale et professionnelle des pédophiles n'est absolument pas caractéristique. S'ils sont issus de tous les milieux sociaux et intellectuels, on semble néanmoins les retrouver plus fréquemment dans des professions au contact des enfants : médecins, juristes, instituteurs, éducateurs, etc. Et ils seraient plus souvent célibataires. Concernant la thèse de l'agresseur agressé (la victime devenant plus tard bourreau), les avis sont partagés. Certains experts récusent cette hypothèse la qualifiant de "simpliste" alors que d'autres évoquent cet élément dans 30 % des cas ! L'attrait pédophilique est basé sur des désirs pour des corps prépubères. Mais la pédophilie connaît les mêmes variations que l'hétérosexualité. Cet attrait peut ainsi être exclusif, préférentiel ou secondaire, hétérosexuel, homosexuel ou bisexuel. Enfin, le fantasme pédophile ne suppose pas automatiquement un passage à l'acte. Ainsi, on ne peut pas actuellement évaluer le nombre d'abstinents qui se "limitent" à regarder des films ou des photos tout en vivant mal leur attrait sexuel pour les enfants. Mais selon le Dr Coutanceau, psychiatre, la médiatisation des faits de pédophilie a permis à certains d'entre eux de frapper à la porte d'un professionnel qui pourra les aider : un psychothérapeute ou un sexothérapeute. Mais la médiatisation a également ses effets pernicieux. Ainsi, l'écho des agressions sexuelles d'enfants les plus effrayantes a tendance à ne proposer qu'une version du pédophile : le pervers inhumain, sadique et violent. Mais l'acte, aussi odieux soit-il, ne suppose pas que tous les pédophiles possèdent un fonctionnement psychique pervers. L'expérience clinique de nombreux spécialistes contredit aisément cette vision. Basés sur l'étude de 300 cas condamnés pour des délits allant des plus légers aux plus graves, les travaux publiés en 1998 par Martorell et Coutanceau montrent qu'une infime minorité de sujets est sadique. Chez eux, se combinent perversité et sexualité, ils seraient plus "prédateurs" que pédophiles à proprement parler. Un second petit groupe est constitué par des violeurs ou assassins, pour la plupart psychotiques ou déficients mentaux. Enfin l'écrasante majorité (80 %) est faite de "tripoteurs" en quête d'attouchements, qui ne pratiquent que rarement le coït. Pour aborder les enfants, ces derniers usent exclusivement de la séduction. Il est difficile de dresser un profil psychologique type du pédophile. Selon de récentes recherches, l'appartenance sociale et professionnelle des pédophiles n'est absolument pas caractéristique. S'ils sont issus de tous les milieux sociaux et intellectuels, on semble néanmoins les retrouver plus fréquemment dans des professions au contact des enfants : médecins, juristes, instituteurs, éducateurs, etc. Et ils seraient plus souvent célibataires. Concernant la thèse de l'agresseur agressé (la victime devenant plus tard bourreau), les avis sont partagés. Certains experts récusent cette hypothèse la qualifiant de "simpliste" alors que d'autres évoquent cet élément dans 30 % des cas ! L'attrait pédophilique est basé sur des désirs pour des corps prépubères. Mais la pédophilie connaît les mêmes variations que l'hétérosexualité. Cet attrait peut ainsi être exclusif, préférentiel ou secondaire, hétérosexuel, homosexuel ou bisexuel. Enfin, le fantasme pédophile ne suppose pas automatiquement un passage à l'acte. Ainsi, on ne peut pas actuellement évaluer le nombre d'abstinents qui se "limitent" à regarder des films ou des photos tout en vivant mal leur attrait sexuel pour les enfants. Mais selon le Dr Coutanceau, psychiatre, la médiatisation des faits de pédophilie a permis à certains d'entre eux de frapper à la porte d'un professionnel qui pourra les aider : un psychothérapeute ou un sexothérapeute. Mais la médiatisation a également ses effets pernicieux. Ainsi, l'écho des agressions sexuelles d'enfants les plus effrayantes a tendance à ne proposer qu'une version du pédophile : le pervers inhumain, sadique et violent. Mais l'acte, aussi odieux soit-il, ne suppose pas que tous les pédophiles possèdent un fonctionnement psychique pervers. L'expérience clinique de nombreux spécialistes contredit aisément cette vision. Basés sur l'étude de 300 cas condamnés pour des délits allant des plus légers aux plus graves, les travaux publiés en 1998 par Martorell et Coutanceau montrent qu'une infime minorité de sujets est sadique. Chez eux, se combinent perversité et sexualité, ils seraient plus "prédateurs" que pédophiles à proprement parler. Un second petit groupe est constitué par des violeurs ou assassins, pour la plupart psychotiques ou déficients mentaux. Enfin l'écrasante majorité (80 %) est faite de "tripoteurs" en quête d'attouchements, qui ne pratiquent que rarement le coït. Pour aborder les enfants, ces derniers usent exclusivement de la séduction.