Un manque drastique d'assiettes foncières destinées à l'investissement est actuellement constaté au niveau de la majorité des régions du pays où les nouveaux promoteurs ne trouvent plus de place pour l'implantation de leurs projets. Un manque drastique d'assiettes foncières destinées à l'investissement est actuellement constaté au niveau de la majorité des régions du pays où les nouveaux promoteurs ne trouvent plus de place pour l'implantation de leurs projets. «Le problème du foncier économique sera définitivement résolu avant fin 2008», avait assuré, il y a quelques jours, à partir de Biskra où il est intervenu au cours d'une conférence organisée par la faculté des sciences économiques de l'Université Mohamed-Khider de Biskra, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar. Il semble que les autorités mettent les bouchées doubles pour trouver une solution idoine à ce casse-tête chinois qui handicape sérieusement tous les efforts pour attirer les investisseurs aussi bien nationaux qu'étrangers. Ces derniers éprouvent en effet beaucoup de difficultés à acquérir une assiette de terrain pour s'y installer. Un manque drastique d'assiettes foncières destinées à l'investissement est actuellement constaté au niveau de la majorité des régions du pays où les nouveaux promoteurs ne trouvent plus de place pour l'implantation de leurs projets. Ce déficit s'explique, selon des responsables au fait de la chose, par l'épuisement du foncier public durant les premières années de création du Comité d'aide à la localisation et à la promotion de l'investissement (CALPI), lorsque des terrains d'assiette étaient attribués à tour de bras en vue de l'implantation de projets ne cadrant aucunement avec l'objectif escompté, à savoir l'amorce d'une dynamique économique forte. Une nouvelle stratégie visant l'exploitation rationnelle du foncier industriel a été mise en place, a indiqué dimanche le premier responsable du département de l'Industrie et de la Promotion des investissements. Sera-t-elle cette fois-ci la bonne initiative prise par les pouvoirs publics pour mettre de l'ordre dans ce «marché juteux» qui suscite tant de convoitises ? Mauvaise gestion Jusque-là, la question du foncier industriel a obéi à des considérations autres qu'économiques. On parle volontiers de gâchis. Un gâchis qui résulte, selon Mohamed Benmeradi, directeur général des Domaines, «d'une mauvaise gestion de ce foncier». Les évaluations effectuées depuis trois ans dans les zones d'activité laissent apparaître, en effet, qu'il y a beaucoup d'actifs qui ont été octroyés et dont les bénéficiaires n'en ont fait aucun investissement. Selon toujours ce responsable, «c'est un gel, une paralysie d'actifs susceptibles d'être mis sur le marché». Affirmatif, il souligne qu'il est «persuadé qu'une offre considérable a été mise sur le marché». Mais, déplore-t-il «il y a malheureusement une autre offre qui n'est pas encore mobilisée». Il reconnaît sans détours et honnêtement une mauvaise gestion du foncier industriel. «Il faut le dire, il y a eu une mauvaise gestion de ces actifs», a-t-il lancé lors d'une émission à la radio chaîne III. Mohamed Benmeradi considère cette manière de faire comme «une sorte de dilapidation de terrains». Il faut noter que depuis une vingtaine d'années, l'Algérie a mis sur le marché plus de 30.000 ha de terrains au titre de l'aménagement du foncier industriel. L'Etat a mis sur le marché depuis 1967 quelque 12.000 ha de terrains pour les zones industrielles exclusivement de son portefeuille. Des actifs sont effectivement disponibles au sein des zones industrielles et des zones d'activité en Algérie. Mieux, beaucoup de terrains ont été mis à la disposition des opérateurs économiques sur le marché, mais ils ne sont toujours pas exploités. Les responsables au niveau des domaines réfléchissent à toutes les formes juridiques et procédures conformes à la loi pour mettre de l'ordre dans ce marché en envisageant de retirer les assiettes de terrain aux bénéficiaires qui n'ont pas réalisé de projets d'investissement. Annulation de projets Réagissant à la "lenteur" ayant caractérisé la concrétisation de ces projets par leurs promoteurs, certaines wilayas ont procédé, depuis quelque temps, à l'assainissement de cette situation, ce qui a abouti à l'annulation de bon nombre de projets. Cette mesure s'imposait impérativement, souligne-t-on, au vu de la spéculation foncière effrénée qui prévalait dans ce secteur. Pour autant, est-ce une mesure salutaire pour assainir une fois pour toutes la question du foncier industriel ? Rien n'est moins sûr. A moins que l'assurance donnée par le ministre de trouver la solution au problème du foncier industriel, avant fin 2008, ne soit traduite effectivement sur le terrain. Pour ce faire, un mécanisme est mis en place au niveau du ministère et est axé autour de l'Agence nationale pour l'investissement et la régulation du foncier relayée dans les wilayas par les commissions de délimitation, de promotion de l'investissement et de régulation du foncier. Sur ce plan, le premier responsable du secteur soutient que «la stratégie de développement économique mise en œuvre par le gouvernement est claire et précise». Wait and see. «Le problème du foncier économique sera définitivement résolu avant fin 2008», avait assuré, il y a quelques jours, à partir de Biskra où il est intervenu au cours d'une conférence organisée par la faculté des sciences économiques de l'Université Mohamed-Khider de Biskra, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar. Il semble que les autorités mettent les bouchées doubles pour trouver une solution idoine à ce casse-tête chinois qui handicape sérieusement tous les efforts pour attirer les investisseurs aussi bien nationaux qu'étrangers. Ces derniers éprouvent en effet beaucoup de difficultés à acquérir une assiette de terrain pour s'y installer. Un manque drastique d'assiettes foncières destinées à l'investissement est actuellement constaté au niveau de la majorité des régions du pays où les nouveaux promoteurs ne trouvent plus de place pour l'implantation de leurs projets. Ce déficit s'explique, selon des responsables au fait de la chose, par l'épuisement du foncier public durant les premières années de création du Comité d'aide à la localisation et à la promotion de l'investissement (CALPI), lorsque des terrains d'assiette étaient attribués à tour de bras en vue de l'implantation de projets ne cadrant aucunement avec l'objectif escompté, à savoir l'amorce d'une dynamique économique forte. Une nouvelle stratégie visant l'exploitation rationnelle du foncier industriel a été mise en place, a indiqué dimanche le premier responsable du département de l'Industrie et de la Promotion des investissements. Sera-t-elle cette fois-ci la bonne initiative prise par les pouvoirs publics pour mettre de l'ordre dans ce «marché juteux» qui suscite tant de convoitises ? Mauvaise gestion Jusque-là, la question du foncier industriel a obéi à des considérations autres qu'économiques. On parle volontiers de gâchis. Un gâchis qui résulte, selon Mohamed Benmeradi, directeur général des Domaines, «d'une mauvaise gestion de ce foncier». Les évaluations effectuées depuis trois ans dans les zones d'activité laissent apparaître, en effet, qu'il y a beaucoup d'actifs qui ont été octroyés et dont les bénéficiaires n'en ont fait aucun investissement. Selon toujours ce responsable, «c'est un gel, une paralysie d'actifs susceptibles d'être mis sur le marché». Affirmatif, il souligne qu'il est «persuadé qu'une offre considérable a été mise sur le marché». Mais, déplore-t-il «il y a malheureusement une autre offre qui n'est pas encore mobilisée». Il reconnaît sans détours et honnêtement une mauvaise gestion du foncier industriel. «Il faut le dire, il y a eu une mauvaise gestion de ces actifs», a-t-il lancé lors d'une émission à la radio chaîne III. Mohamed Benmeradi considère cette manière de faire comme «une sorte de dilapidation de terrains». Il faut noter que depuis une vingtaine d'années, l'Algérie a mis sur le marché plus de 30.000 ha de terrains au titre de l'aménagement du foncier industriel. L'Etat a mis sur le marché depuis 1967 quelque 12.000 ha de terrains pour les zones industrielles exclusivement de son portefeuille. Des actifs sont effectivement disponibles au sein des zones industrielles et des zones d'activité en Algérie. Mieux, beaucoup de terrains ont été mis à la disposition des opérateurs économiques sur le marché, mais ils ne sont toujours pas exploités. Les responsables au niveau des domaines réfléchissent à toutes les formes juridiques et procédures conformes à la loi pour mettre de l'ordre dans ce marché en envisageant de retirer les assiettes de terrain aux bénéficiaires qui n'ont pas réalisé de projets d'investissement. Annulation de projets Réagissant à la "lenteur" ayant caractérisé la concrétisation de ces projets par leurs promoteurs, certaines wilayas ont procédé, depuis quelque temps, à l'assainissement de cette situation, ce qui a abouti à l'annulation de bon nombre de projets. Cette mesure s'imposait impérativement, souligne-t-on, au vu de la spéculation foncière effrénée qui prévalait dans ce secteur. Pour autant, est-ce une mesure salutaire pour assainir une fois pour toutes la question du foncier industriel ? Rien n'est moins sûr. A moins que l'assurance donnée par le ministre de trouver la solution au problème du foncier industriel, avant fin 2008, ne soit traduite effectivement sur le terrain. Pour ce faire, un mécanisme est mis en place au niveau du ministère et est axé autour de l'Agence nationale pour l'investissement et la régulation du foncier relayée dans les wilayas par les commissions de délimitation, de promotion de l'investissement et de régulation du foncier. Sur ce plan, le premier responsable du secteur soutient que «la stratégie de développement économique mise en œuvre par le gouvernement est claire et précise». Wait and see.